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mardi, novembre 28, 2006

Pour une vision plus concrète et plus globale sur les TIC
Forum sur la gouvernance de l’Internet (FGI) tenu à Athènes dimanche 26 novembre 2006, par Yacine Bouras

Le forum, pour une durée de cinq ans, s’assigne comme objectif de traiter les différentes recommandations d’ Athènes, lors des réunions programmées à Rio de Janeiro au Brésil en 2007, en Inde en 2008 et en Egypte en 2009

Lors de la seconde phase du Sommet mondial sur la société de l’information (SMSI) qui s’est tenue à Tunis, les 16 et 17 novembre 2005, le Secrétaire général de l’ONU a été invité à convoquer « un nouveau forum permettant un dialogue entre les multiples parties prenantes » – le Forum sur la gouvernance de l’Internet (FGI). Le Forum a reçu mandat de traiter les questions de politique publique relatives à la gouvernance de l’Internet afin de contribuer à la viabilité, à la robustesse, à la sécurité, à la stabilité et au développement de l’Internet. Ce mandat est énoncé au paragraphe 72 de l’Agenda de Tunis pour la société de l’information. Le Forum est soutenu par un secrétariat créé à cet effet à Genève. Les travaux préparatoires à la réunion inaugurale du FGI ont été menés dans un esprit d’ouverture, de non exclusivité et de transparence. Deux séries consultations publiques, ouvertes à toutes les parties prenantes, ont été organisées à Genève les 16 et 17 février et le 19 mai 2006. Elles ont fait ressortir une perception commune de la manière dont le Forum devrait fonctionner et des questions à traiter. Ces consultations ont permis à toutes les parties prenantes, y compris à des personnes justifiant d’une expérience et d’une compétence confirmées, de participer sur un pied d’égalité. Il s’est dégagé dès le départ une claire convergence de vues sur l’idée que le FGI devait avoir pour objectif premier le développement et le renforcement des capacités. Il a également été établi que, conformément à son mandat, le Forum devait tendre à devenir un gisement de connaissances sur les questions relatives à la gouvernance de l’Internet. De l’avis général, le FGI devrait tenir chaque année une réunion de deux à cinq jours. Les travaux préparatoires à la réunion du Forum ont amorcé une large discussion sur les points de fond à inscrire à son ordre du jour. Lors de la première série de consultations, les participants ont été invités à indiquer les trois premières questions de politique publique qu’ils souhaiteraient voir traiter à la réunion inaugurale du FGI. À la suite de ces consultations, le secrétariat du FGI a diffusé une brève synthèse des questions évoquées au cours de la réunion ainsi que des réponses données à un questionnaire adressé aux participants.

Cette synthèse faisait ressortir les points suivants : La constatation d’une amorce de consensus sur l’idée que les activités du FGI devaient être généralement axées sur le développement. La constatation d’une amorce de consensus sur l’idée que le renforcement des capacités pour permettre une participation réelle au développement de la politique mondiale de l’Internet devait être une des premières priorités. La perception qu’une participation effective impliquait à la fois une assistance pour la participation aux réunions et une formation dans le domaine de la gouvernance de l’Internet. Suite à l’appel à contributions publié à l’issue des consultations de février 2006. Un total de 43 communications ont été reçues de gouvernements, du secteur privé, de la société civile, des milieux universitaires et professionnels ainsi que d’organisations intergouvernementales. Il en ressort que, le consensus naissant, initialement signalé après les consultations de février 2006, selon lequel la FGI devait rester globalement orienté sur le développement conforté par de nombreuses contributions. Le renforcement des capacités a été le point le plus fréquemment évoqué. À propos du renforcement des capacités, il a été souligné que l’accès à l’éducation, à la culture et au savoir était un droit humain reconnu. D’autres communications ont insisté sur la nécessité d’aider toutes les parties prenantes de tous les pays à acquérir les moyens de participer à l’évolution de la gouvernance de l’Internet. Les réflexions sur le renforcement des capacités abordaient aussi la question des normes techniques et de la nécessité de veiller à ce qu’elles ne contrarient pas le renforcement des capacités. Il a été proposé qu’une action soit menée pour répertorier l’offre de ressources de formation en ligne dans le domaine de la gouvernance de l’Internet. Le thème général retenu est « la gouvernance de l’Internet au service du développement », le sujet du renforcement des capacités étant considéré comme une priorité transversale. Les quatre grands thèmes suivants ont été proposés comme principaux sujets des débats : Ouverture - liberté d’expression, libre circulation de l’information, des idées et des connaissances ; l Sécurité - création d’un climat de confiance par le jeu de collaborations, notamment en protégeant les usagers du spam, du phishing, des virus et des attientes à la vie privée ; Diversité – encouragement du multilinguisme, y compris des IDN et des contenus locaux ; Accès – connectivité : politiques et coûts, assurer la disponibilité et le caractère abordable de l’Internet, en traitant notamment des questions des coûts d’interconnexion, de l’interopérabilité et des normes ouvertes.
Aspects généraux
Nombre de communications reçues au cours des consultations soulevaient des questions concernant la nature de la gouvernance de l’Internet. Elles portaient en particulier sur le cadre organisationnel général des mécanismes de gouvernance existants, sur les procédures qu’ils appliquent ainsi que sur la gestion et les missions des organisations participant à la gouvernance de l’Internet. De nombreuses contributions ont fait ressortir que les mécanismes de gouvernance de l’Internet ne peuvent être compris qu’à la lumière d’un ensemble plus large de questions et des cadres de politiques nationales et internationales. Le Conseil de l’Europe, par exemple, a souligné que, pour ses membres, la gouvernance de l’Internet englobait les principes et les cadres élaborés pour garantir le développement de l’Internet et de la société de l’information. A tire d’exemple, les questions relatives à la gouvernance de l’Internet avaient un lien avec la Convention européenne des droits de l’homme et d’autres instruments du Conseil de l’Europe, comme la Convention sur la cybercriminalité, qui offre au niveau européen un cadre pour l’examen de la responsabilité des États et des orientations pour les politiques nationales. En outre, un large accord s’est dégagé sur l’importance de la dimension développement en tant que thème dominant du Forum, et en particulier des questions telles que le renforcement des capacités et la recherche de plus de démocratie et de transparence dans la gouvernance de l’Internet. Certaines inquiétudes se sont exprimées au cours des consultations quant à l’équilibre des intérêts dans un environnement où interviennent de multiples parties prenantes. Certains ont estimé qu’il pouvait y avoir un risque que le FGI soit monopolisé par des intérêts politiques et commerciaux dominants. Face à ce risque, le Forum devait se concentrer sur les questions de développement liées à l’Internet en tant qu’infrastructure publique, en privilégiant la perspective du bien public.
Les quatre grands thèmes de la réunion inaugurale du FGI Ouverture - liberté d’expression, libre circulation de l’information, des idées et des connaissances
Tout au long du processus préparatoire, de nombreux orateurs et participants ont mis l’accent sur l’importance de l’ouverture, considérée comme l’un des principes clés et des traits fondamentaux de l’Internet. L’ouverture est une spécificité de l’Internet qui représente un moyen important de faire progresser le développement humain. L’Internet assure un échange d’informations fiable et sans entraves, ouvert à des millions d’usagers dans le monde entier. Ces usagers échangent des idées et des informations qu’ils contribuent à enrichir, développant ainsi un corps de connaissances accessible à tous, dès aujourd’hui et pour l’avenir. L’ouverture de l’Internet est aussi perçu comme un moyen essentiel d’en assurer la stabilité et la sécurité. Nombre de communications faisaient ressortir que l’Internet offrait à un nombre de personnes jamais atteint jusqu’alors la possibilité de communiquer et de s’exprimer (c’est-à-dire de détenir, recevoir et diffuser des informations et des idées hors de toute considération de frontière) clairement et rapidement et pour un coût minime. L’accès au savoir et à la maîtrise de l’information et des connaissances qu’offre l’Internet a été présenté comme un objectif vital d’une société de l’information sans exclusive et de la poursuite du développement économique et social. Il a été généralement reconnu que l’un des ensembles de règles les plus importants applicables au comportement des utilisateurs de l’Internet était le corps de lois régissant les droits de propriété intellectuelle (DPI) dans le cyberespace. Du fait de l’originalité de l’Internet, qui est d’être intégralement numérique – pratiquement toute activité en ligne implique la copie de données – presque toutes les utilisations qui en sont faites mettent en jeu les règles de la propriété intellectuelle. Mais il n’y a pas eu de communauté de vues sur la manière dont ces règles devaient être formulées pour protéger l’ouverture de l’Internet et la libre circulation de l’information. Pour certains, la grande préoccupation était que les évolutions en cours des politiques concernant les DPI et l’innovation technologique, par exemple sur la gestion des droits numériques et les mesures de protection technologiques, comportaient un risque de contrarier la libre circulation de l’information et l’ouverture de l’Internet. D’autres, par contre, ont estimé que ces droits étaient essentiels pour protéger les droits des créateurs et stimuler l’innovation. La nécessité d’assurer l’ouverture de l’Internet a en outre été présentée comme un préalable à l’instauration d’un développement durable. Plusieurs contributions ont insisté sur le rôle de la libre circulation de l’information comme dispositif propre à soutenir le développement et à contenir l’‘exode des cerveaux’ des pays pauvres vers les pays riches. Le point essentiel de ce type d’argument est que l’ouverture de l’Internet a pour objet de rechercher les moyens d’assurer une répartition plus équitable des connaissances scientifiques entre les pays. Ces flux d’information sont indispensables au processus d’innovation et soutiennent l’essor des petites et moyennes entreprises dans les pays en développement. Les propositions précises avancées dans cette optique sont notamment la normalisation des métadonnées, la mise en place d’un système d’identifiants d’objets numériques (Digital Object Identifier – DOI) librement accessible, les réseaux entre entités homologues comme éventuel moyen de diffuser l’information scientifique, la création d’un réseau mondial de la diversité linguistique et de domaines de premier niveau génériques (gTLD). L’importance de ressources éducatives en ligne consultables gratuitement a été soulignée par un certain nombre de participants. La difficulté à cet égard est non seulement de définir et de soutenir des ressources éducatives en ligne, mais aussi de faire en sorte que ces ressources soient élaborées en conformité avec les principes du SMSI et les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Ces arguments ont été renforcés par d’autres qui ont mis l’accent sur les principes directeurs de la libre circulation de l’information, à savoir l’accès du public aux œuvres créées et financées par des autorités publiques, la facilitation du transfert de contenus sur de nouveaux formats à des fins de préservation, le prêt et la copie de matériaux encore protégés par le droit d’auteur mais qui ne font pas l’objet d’une utilisation commerciale, les mesures propres à encourager les recherches et les études personnelles en autorisant la copie de textes et contenus protégés pour un usage personnel (recherche et étude) et les mesures visant à harmoniser les législations nationales en matière de droit d’auteur. Certaines communications ont évoqué les droits des minorités et des peuples autochtones à l’accès à l’information et à la protection de leur patrimoine culturel. Il a été notamment signalé que la libre circulation de l’information et l’accès au savoir garantissaient le développement de l’Internet et de la liberté d’expression et constituaient des droits humains essentiels, en même temps qu’ils contribuaient à l’expansion du domaine public. Un groupe a fait observer que l’utilisation non autorisée du patrimoine culturel des peuples autochtones, comme l’usage de dénominations et de termes locaux comme noms de domaine, pouvaient causer un préjudice économique et social aux peuples concernés.itmag
Djaweb : une nouvelle plate-forme ADSL avant la fin de l’année

La filiale d’Algérie Télécom pour l’Internet Djaweb lancera avant la fin du mois de décembre une plate-forme d’accès à Internet à haut débit (ADSL), d’une capacité globale de plus de 100 000 accès, a indiqué à l’APS son PDG, Mme Houria Atif. Cette plate-forme, d’une capacité de 127 000 accès ADSL, vise « d’une part à contribuer au renforcement de l’ADSL dans notre pays et de celle de l’entreprise dans le marché national de l’Internet », a-t-elle expliqué. Enfin, signalons que Djaweb sera présent pour la première fois au salon Alger Telecom 2006 indépendamment d’Algérie Télécom.itmag
Mise en place d’un réseau informatique national
Contrôle technique automobile

Un réseau informatique national en rapport avec le domaine du contrôle technique automobile sera lancé par l’Etablissement national de contrôle technique automobile (ENACTA) dès l’année prochaine. Ce réseau, en cours de réalisation avec l’aide d’une entreprise allemande, permettra à la direction de l’ENACTA de disposer, en temps réel, d’informations en rapport avec le dispositif national de contrôle technique formé de 134 structures de contrôle répartis sur 47 wilayas. « Grâce à ce nouveau logiciel, nous serons capables d’obtenir et d’échanger des informations en rapport avec les véhicules visités au niveau des différentes agences de contrôle. Ce logiciel nous permet également d’avoir une banque de données nationales liée à l’état du parc automobile algérien. Toutes ces informations réduiront le gros problème de statistiques dont nous souffrons jusqu’ici. Ils nous permettront également de prendre des décisions rapides et efficaces », indique en substance M. Abdellah Leghreib, directeur général de l’ENACTA. Ce dernier nous informe en outre que le logiciel devant gérer le réseau national de contrôle technique a été baptisé « El Djazaïr Soft Control ». La mise en place de ce réseau informatique a également pour objectif de réduire l’intervention de l’élément humain dans l’opération de contrôle technique des véhicules. « Les équipements de contrôle installés au niveau des 134 agences seront connectés à la direction de l’ENACTA. Ils effectueront des visites automatiques que l’ENACTA peut suivre en temps réel. Cela permet d’éviter les plaintes mettant en cause l’incompétence ou la mauvaise foi de certains contrôleurs et de donner plus de crédibilité aux opérations de contrôle au niveau des différentes agences », souligne M. Leghreib. Il est important de signaler que la mise en place d’un tel réseau représente une véritable nécessité pour l’ENACTA qui gère un réseau de plus en plus large. Notons justement que le réseau national de contrôle technique emploie actuellement 636 personnes travaillant sur 187 lignes de contrôle formées d’équipements de toutes sortes. D’un autre côté, le nombre de véhicules contrôlés au niveau des différentes agences entre février 2003, date du lancement du dispositif national de contrôle technique, et le 30 septembre 2006, a atteint les 3 148 160 véhicules. Le contrôle imposé de façon graduel aux véhicules de tourisme devra élargir le parc touché par le dispositif de contrôle technique puisque tous les véhicules, quelle que soit leur catégorie, seront contrôlés de façon obligatoire dès le premier trimestre 2007. L’élargissement du parc à contrôler implique une gestion rigoureuse et une information fiable, d’où la nécessité d’un système d’information efficace.itmag
Djezzy introduit la technologie BlackBerry en Algérie
En partenariat avec la compagnie canadienne RIM

En plus de fêter son dix millionième abonné, Djezzy célèbre l’alliance contractée avec Research In Motion (RIM) et introduit en exclusivité en Algérie la technologie BlackBerry. C’est aussi une première au Maghreb sachant que sur le continent africain, seul l’Afrique du Sud a gagné l’intérêt du géant canadien des applicatifs métiers mobiles. C’est le 15 novembre dernier, en présence du directeur général de Djezzy, Hassan Kabbani, accompagné de son staff ainsi que de l’ambassadeur du Canada à Alger et de deux responsables de RIM, que l’événement avait été annoncé à travers la présentation des deux terminaux phares qui embarquent la technologie BlackBerry, le 7290 et le 8700g disposés dans des offres destinées aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels. Dans le monde, ce sont à peu près plus de 6 millions d’utilisateurs, en grande partie en Amérique du Nord, qui recourent aux bienfaits d’une station de travail réduite en une portion d’appareil électronique capable d’envoyer courriels, avec ou sans fichiers joints, de synchroniser ses contacts avec ceux du server de messagerie électronique de l’entreprise, de se connecter à Internet, et autant d’applications avancées qu’on retrouver dans un téléphone mobile de dernière génération. Avec, bien évidemment, les services classiques de téléphonie cellulaire tels que l’envoi et la réception de SMS ou de MMS, etc. Voilà ce que compte offrir donc Djezzy à ses clients à travers sa plate-forme BlackBerry. A cet effet, Djezzy met à la disposition de la clientèle deux options : Perso et Pro. La première est destinée aux particuliers ou aux cadres professionnels qui veulent utiliser leur propre boîte de courriels indépendamment de celle de l’entreprise. Elle comprend un terminal BlackBerry -soit le 7290 à 30 000 DA, soit le 8700g à 46 000 DA- et un forfait mensuel de 2 000 dinars avec lequel un bonus de 3 Mo de transfert de données est accordé. S’ensuit la deuxième option, la Pro, réservée exclusivement aux entreprises et aux cadres qui éprouvent de gros besoins en mobilité. Toujours avec l’un des terminaux cités, cette offre ouvre droit à un abonnement mensuel de 2 500 dinars auquel se joint un bonus de 5 Mo en data. Un logiciel de bureau pour la synchronisation, entre autres, de ses éléments avec l’appareil existe en option également. Et pour les deux offres, les communications vocales dépendent du forfait choisi et les tarifs y afférents ne connaissent aucun changement. Il y a lieu de signaler que tout a été mis en œuvre par Djezzy afin de familiariser les utilisateurs futurs à cette nouvelle technologie notamment par le biais de son portail Web qui donne des explications et des orientations détaillées quant à la façon de configurer son appareil. Pour information, cette solution reposera sur le réseau de Djezzy qui supporte le EDGE. Encore une fois, Djezzy ne déroge pas à son principe fondateur selon lequel l’opérateur ne fait que répondre aux « besoins réels » des consommateurs, comme aime à le rappeler M. Kabbani. Avec la précision que « le moment est venu de lancer ce genre de solutions dans le marché algérien afin de lui donner une longueur d’avance et lui permettre de se mettre au diapason de ce qui se fait de par le monde dans le domaine des technologies de la télécommunication ». Pourtant, ce dernier ne manquera pas à l’occasion de mettre le doigt sur le manque de services Internet susceptibles de handicaper, voire rendre inutiles les technologies du contenu. A défaut, et en attendant une meilleure visibilité et surtout d’acquérir éventuellement une licence 3G, Djezzy fait de 2007 l’année des services à valeur ajoutée dans lesquelles il compte beaucoup investir. Par ailleurs, présent lors du lancement des solutions BlackBerry de Djezzy, M. Paul Lucier, directeur chargé des grands comptes chez RIM, en réponse à une question sur la mise à profit de cette collaboration avec Djezzy pour installer une représentation en Algérie, répondra que « cette éventualité n’est pas à l’ordre du jour même si elle fait partie de notre business-plan ». Et à propos de l’économie algérienne, il dira qu’« elle évolue positivement et représente un vecteur de croissance pour la compagnie RIM ».itmag

samedi, novembre 25, 2006

CONGRÈS DES HOMMES D’AFFAIRES ARABESLe manque d’information a beaucoup nui au pays
L’intérêt des opérateurs arabes, aujourd’hui rassurés, ne se focalise pas sur les hydrocarbures uniquement.

Le 10e congrès de l’Union des hommes d’affaires arabes d’Alger, qui a clôturé hier ses travaux de deux jours, a mis en évidence flagrante «le manque d’information économique sur l’Algérie» auprès des pays arabes du Moyen-Orient venus en force avec un intérêt manifeste de prospection du marché algérien pour les uns et montage de projets concrets pour d’autres.Cette importante réunion d’Alger, capitale arabe choisie en décembre 2005 à Doha (Qatar) lors du précédent congrès, a été inaugurée samedi par le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, en présence du chef du gouvernement, M.Abdelaziz Belkhadem, et du président du Conseil de la Nation, M.Abdelkader Bensalah. «Je suis personnellement persuadé qu’on fera un long chemin avec nos amis hommes d’affaires arabes», a tenu à souligner à L’Expression, Zeraïmi, président du complexe agroalimentaire SIM. Il a cependant déploré le manque d’information économique en direction des hommes d’affaires arabes tout en soulignant qu’aujourd’hui, ce n’est pas seulement l’argent qui guide les actions économiques mais aussi et surtout l’information et le responsable algérien, dira-t-il, doit s’impliquer davantage. Pour lui, l’intérêt des opérateurs arabes, aujourd’hui rassurés, ne se focalise pas sur les hydrocarbures uniquement comme celui manifeste, constaté chez nombre d’opérateurs économiques venus d’autres sphères du monde.Contrairement, ils ne montrent guère de frilosité pour engager des projets et leur intérêt se vérifie par une attention particulière portée sur les banques, les assurances, les produits chimiques et autres secteurs porteurs. Il ne manquera pas non plus d’évoquer les avantages fiscaux attractifs proposés par l’Algérie où les pouvoirs publics sont partie prenante vu les efforts déployés pour la promotion des investissements directs étrangers (IDE). Pour Omar Ramdane, président du forum des chefs d’entreprise, les hommes d’affaires arabes ont, hélas, gardé l’image peu reluisante de l’Algérie de la décennie noire.Peu de choses ont été faites pour la promotion de l’investissement, regrette-t-il, ce qui a conduit à une méconnaissance du marché algérien gravement lésé par un système de communication économique obsolète. Un homme d’affaires émirati, Abdallah Ghorir, qui a investi déjà 100 millions de dollars depuis 1997 en Algérie dans les minoteries à Biskra et Jijel, affiche un intérêt pour le secteur immobilier dans lequel il compte investir 500.000 à 1 million de dollars. Pour sa part, le vice-président de la banque Essalem, Hocine Mohamed El Miza, a indiqué que son institution, opérationnelle en 2007 en Algérie, est dotée d’un capital de 100 millions de dollars. Il a déclaré être intéressé par les assurances et annonce la création prochaine par ses soins d’une société d’assurances en Algérie. Il est aussi fortement intéressé, dit-il par la 3e licence de téléphonie mobile en Algérie. Par ailleurs, un homme d’affaires libanais, d’origine algérienne, président de la société «Gezaïri», l’une des plus grandes compagnies de transport de marchandises par air, mer et sur rail, envisage le lancement d’une filiale de transport en Algérie.Signalons que des ateliers de travail regroupant des membres des secteurs des transports, travaux publics, santé, commerce, finances...ont été constitués lors de cette rencontre alors que des visites sont programmées sur différents sites économiques d’entreprises, candidates à la privatisation ou les zones d’expansion touristique (ZET) ou tout autre visite souhaitée.l'expression
6E SALON DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION
Une mégaprésence d’Algérie Télécom
A travers cette manifestation d’envergure, l’opérateur historique entend présenter au client toutes les solutions possibles et imaginables en matière de télécommunication. Soit le must de la technologie, à l’instar du triple play (dénommé box en France), un anglicisme qui fait partie des offres Multi Play et qui désigne la fourniture de trois services, comprenant un accès Internet haut débit, une offre de téléphonie sur IP et du flux vidéo relatif à la télévision sur IP.Autre innovation de taille déclinée par AT, le Gota ou global open trucking architecture, premier système professionnel de partage de canaux, basé sur la technologie Cdma dans le monde. Soit un système qui résout, avec succès, deux principaux problèmes techniques des Push to talk traditionnels liés au partage de la liaison radio et à la connexion rapide. Plus que la rapidité, le Gota répond également aux paramètres de sécurité tout en ayant une grande capacité et une grande efficacité de fréquence.Il est idéal donc pour les entreprises de sécurité, de sûreté et autres entreprises de distribution et de transport.Le Gota permet, par ailleurs, divers modes d’appels de groupe. Alors que le système permet d’effectuer la surveillance, en temps réel, du statut de chaque utilisateur, assurer la fiabilité de service et faciliter l’introduction de nouvelles fonctions.Enfin, AT présente dans ce salon, le fameux Wimax ou Internet sans fil dont un essai a déjà été effectué sur le haut site d’Hydra, à Alger. Dédié au réseau métropolitain sans fil, le Wimax est, en fait, une technologie moyennement abordable qui apporte le haut débit (plusieurs méga bites seconde) sans fil à des centaines d’utilisateurs sur plusieurs kilomètres pour des services voix et données.Le Wimax permet, en outre, de connecter des utilisateurs nomades à Internet haut débit, sans fil, dans plusieurs maisons, différents bâtiments, ou alors plusieurs points communiquant entre eux. Il permet, finalement, un débit utile de 1 à 10 Mbits par seconde. Ce qui le destine principalement aux opérateurs de télécommunication. Le citoyen algérien est donc convié à découvrir, durant ces trois jours, de nouveaux produits qui visent tous à réduire le fossé numérique et à démocratiser l’accès aux TIC.Ce salon constitue, sans nul doute, une magnifique opportunité pour les différents acteurs des télécoms, d’envisager d’éventuelles formes de partenariat.l'expression
OPÉRATION OUSRATIC
Le taux d’intérêt des banques baissera
Seulement 700.000 PC ont été vendus jusqu’à présent.
L’opération Ousratic, «un PC par foyer», lancée en septembre 2005, devant permettre à chaque famille algérienne de se doter d’un ordinateur à crédit, a du mal à parvenir aux résultats escomptés. La déclaration du ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Boudjemaâ Haïchour, intervenant hier à l’ouverture des deux Salons des Tic (Alger télécom 2006 et Djaz-IT 2006) sur la révision du taux d’intérêt des banques, témoigne de la complexité de cette opération. Le président de la République a été sensibilisé dans ce sens, a-t-il indiqué. Les taux sont fixés, actuellement, à 8%.Selon un responsable d’Algérie Télécom, une réunion regroupant les présidents-directeurs généraux des banques, le ministre des Finances et les responsables du ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication se tiendra prochainement afin de trouver des solutions aux problèmes posés jusque-là. Pour sa part, le président du comité de suivi de l’opération Ousratic, M.Mahiedine Ouhadj, avait annoncé, dernièrement, que «les banques sont en attente des propositions qui seraient formulées par les parties prenantes de cette opération et qu’elles pourraient étudier». Autrement dit, les banques restent ouvertes aux doléances qui seront émises par les partenaires impliqués dans cette opération.Les clients se plaignent, en fait des problèmes rencontrés au niveau de certaines agences bancaires, notamment dans le délai de traitement des dossiers qui dépasse parfois un mois, voire un mois et demi. D’autres témoignent que certaines agences bancaires n’acceptent pas les chèques CCP présentés par les clients.Mais, selon les responsables d’AT, et d’après les fournisseurs de PC, certaines banques publiques ont amélioré les procédures de traitement des dossiers pour le financement de l’achat d’un PC comparativement aux mois précédents. Le ministre, optimiste à ce propos, a souligné que son département projette d’arriver à 6 millions de PC à l’horizon 2010. «L’opération Ousratic qui avait commencé, difficilement, est en train de prendre sa vitesse de croisière et les choses avancent mieux», a-t-il dit avant de poursuivre «nous avons dépassé les 700.000 PC. La BEA a, pour elle seule, arrêté le chiffre de 500.000 PC».Il y a lieu de rappeler que l’opération Ousratic regroupe 10 fournisseurs de PC, les banques BDL, BNA, CPA, BEA et la Société Générale Algérie, les compagnies d’assurance, Algérie Poste, Algérie Télécom, Microsoft Algérie, Intel et l’Eepad Assila.S’agissant du développement d’Internet, le ministre a indiqué que son département vise à atteindre un taux d’accès pour les foyers de 90% d’ici à 2010.Sur un autre volet, évoquant l’ouverture du capital d’Algérie Télécom, M.Haïchour révélera que plus de 40 opérateurs ont manifesté leur intérêt à cette opération. Selon lui, l’ouverture du capital d’AT ne signifie pas qu’il y a un déficit financier mais le groupe a besoin d’une assistance technologique nouvelle.l'expression
OPÉRATION OUSRATIC
Le taux d’intérêt des banques baissera
Seulement 700.000 PC ont été vendus jusqu’à présent.
L’opération Ousratic, «un PC par foyer», lancée en septembre 2005, devant permettre à chaque famille algérienne de se doter d’un ordinateur à crédit, a du mal à parvenir aux résultats escomptés. La déclaration du ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, Boudjemaâ Haïchour, intervenant hier à l’ouverture des deux Salons des Tic (Alger télécom 2006 et Djaz-IT 2006) sur la révision du taux d’intérêt des banques, témoigne de la complexité de cette opération. Le président de la République a été sensibilisé dans ce sens, a-t-il indiqué. Les taux sont fixés, actuellement, à 8%.Selon un responsable d’Algérie Télécom, une réunion regroupant les présidents-directeurs généraux des banques, le ministre des Finances et les responsables du ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication se tiendra prochainement afin de trouver des solutions aux problèmes posés jusque-là. Pour sa part, le président du comité de suivi de l’opération Ousratic, M.Mahiedine Ouhadj, avait annoncé, dernièrement, que «les banques sont en attente des propositions qui seraient formulées par les parties prenantes de cette opération et qu’elles pourraient étudier». Autrement dit, les banques restent ouvertes aux doléances qui seront émises par les partenaires impliqués dans cette opération.Les clients se plaignent, en fait des problèmes rencontrés au niveau de certaines agences bancaires, notamment dans le délai de traitement des dossiers qui dépasse parfois un mois, voire un mois et demi. D’autres témoignent que certaines agences bancaires n’acceptent pas les chèques CCP présentés par les clients.Mais, selon les responsables d’AT, et d’après les fournisseurs de PC, certaines banques publiques ont amélioré les procédures de traitement des dossiers pour le financement de l’achat d’un PC comparativement aux mois précédents. Le ministre, optimiste à ce propos, a souligné que son département projette d’arriver à 6 millions de PC à l’horizon 2010. «L’opération Ousratic qui avait commencé, difficilement, est en train de prendre sa vitesse de croisière et les choses avancent mieux», a-t-il dit avant de poursuivre «nous avons dépassé les 700.000 PC. La BEA a, pour elle seule, arrêté le chiffre de 500.000 PC».Il y a lieu de rappeler que l’opération Ousratic regroupe 10 fournisseurs de PC, les banques BDL, BNA, CPA, BEA et la Société Générale Algérie, les compagnies d’assurance, Algérie Poste, Algérie Télécom, Microsoft Algérie, Intel et l’Eepad Assila.S’agissant du développement d’Internet, le ministre a indiqué que son département vise à atteindre un taux d’accès pour les foyers de 90% d’ici à 2010.Sur un autre volet, évoquant l’ouverture du capital d’Algérie Télécom, M.Haïchour révélera que plus de 40 opérateurs ont manifesté leur intérêt à cette opération. Selon lui, l’ouverture du capital d’AT ne signifie pas qu’il y a un déficit financier mais le groupe a besoin d’une assistance technologique nouvelle.l'expression

mardi, novembre 14, 2006

D’un coût de 25 millions de dollars
Le programme spatial national Alsat-2 engagé
Le programme spatial national Alsat-2, qui ambitionne de doter l’Algérie de deux satellites très haute résolution pour ses besoins en communications satellitaires et d’observation scientifique du territoire, est entré dans sa phase de réalisation. Conduit en partenariat avec l’Agence spatiale algérienne (ASAL) et EADS Astrium, ce projet se concrétisera au bout de deux années avec à la clé un transfert de compétence et de savoir-faire entre le maître d’œuvre et le Centre national d’études spatiales d’Arzew (CNTS), rattaché à l’ASAL, qui en assurera l’exploitation. De passage à Alger le 30 octobre dernier, le président-directeur général d’EADS Astrium, M. Antoine Bouvier, avait été reçu en audience par le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, M. Haïchour. Durant cet entretien, les deux hommes ont affiché chacun leur satisfaction de voir l’un se laisser confier un « si important projet » et l’autre « profiter d’une expertise dans le domaine des technologies spatiales de dernière génération ». Et de tomber d’accord sur le sens d’une collaboration fructueuse et complémentaire entre les deux parties. D’ailleurs, 29 ingénieurs algériens ont été admis en résidanat à Toulouse afin de suivre avec leurs homologues français les différentes étapes qui prédestineront à la mise sur orbite de deux satellites d’observation de la Terre baptisés Alsat-2A et Alsat-2B. « Ce sont des satellites qui intégreront des applications de dernière génération et qui serviront le développement durable », avait déclaré M. Bouvier à cette occasion. « Au-delà de l’aspect commercial ou financier de ce programme, nous nous réjouissons que l’Algérie ait opté pour le savoir-faire d’EADS Astrium. De plus, ce contrat de coopération dans le domaine spatial revêt un caractère stratégique particulièrement pour les liens privilégiés qui unissent les deux pays », ajoute-t-il. M. Haïchour, pour sa part, reviendra sur les grandes réalisations de l’Algérie dans le domaine des télécommunications mais surtout sur l’engagement résolu et sans faille à aller vers la société de l’information. Dans une lettre publiée sur son site Internet, EADS Astrium rappelle que « le contrat Alsat-2 prévoit la conception et le développement de 2 satellites : le premier, Alsat-2A, sera intégré et testé en France chez EADS Astrium. Le second, Alsat-2B, sera intégré en Algérie au sein de l’Unité de développement de petits satellites à Oran. Le programme Alsat-2 comprend également la mise en œuvre de 2 segments sol de contrôle et d’un terminal image permettant l’exploitation et le pilotage des satellites depuis le territoire algérien ». Alsat-2 dispose d’une charge utile de dernière génération qui permettra de fournir des images de très haute résolution. « Le CNTS sera responsable du programme Alsat-2 et en assurera l’exploitation. Il permettra à l’Algérie d’obtenir des images de très haute qualité qui seront utilisées dans une large gamme d’applications : cartographie, gestion des ressources agricoles, hydriques, forestières, minières et pétrolières, lutte antiacridienne, gestion des catastrophes naturelles et d’aménagement du territoire. Dans le cadre de ce programme de coopération, les ingénieurs algériens travailleront avec l’équipe de développement d’EADS Astrium et suivront une formation intensive en matière de techniques spatiales. » Depuis octobre 2004, le Centre national des techniques spatiales d’Arzew était entré dans un processus d’acquisition d’infrastructures (salles blanches, moyens d’essais, systèmes d’intégration) pour la réalisation de petits satellites et a signé un accord pour plusieurs lancements avec Roskosmos, l’agence spatiale russe. Enfin, à partir de 2008, date du lancement des deux satellites Alsat-2A et 2B, l’Algérie s’acheminera vers la construction par elle-même du premier satellite de télécommunications, Alcom-Sat 1, dont la mise sur orbite est prévue pour 2009.itmag

jeudi, novembre 09, 2006

WWW.USTHB.DZ
L’USTHB ouvre une passerelle vers le Web


Le site Internet est la vitrine des universités dans le monde. Celles-ci s’y présentent sous leur meilleur profil, énumérant leurs atouts, et y inscrivent toute l’information nécessaire aux postulants éventuels. Dans ce contexte et avec cet état d’esprit, l’Université des sciences et de la technologie Houari Boumediene (USTHB) a lancé son propre site Web (www.usthb.dz). La page d’accueil est épurée et graphique focalisant sur l’actualité de l’université. Cependant, une remarque s’impose : elle est insuffisamment remise à jour. Le contenu d’un site est important car l’internaute comme le téléspectateur est très « zappeur » et par conséquent, s’il ne trouve pas rapidement et concrètement ce qu’il cherche, il ira voir ailleurs. L’internaute est continuellement à la recherche d’informations pertinentes, fraîches et croustillantes. L’étudiant qui ne trouve pas les détails d’une inscription ou les coordonnées d’un enseignant jugera le site inutile. Jeffrey Cole, de l’université de Californie du sud, explique dans une étude que « les ados vivent avant tout dans un monde de contenu généré par les utilisateurs, comme sur les sites MySpace ou Facebook ». Il ajoute qu’« au fur et à mesure que l’on quitte l’adolescence et que l’on entre dans l’âge adulte, on attend de moins en moins que l’info vienne de son entourage proche et l’on a tendance à se référer aux autorités en matière d’information ». Créée en 1974 pour assurer la formation supérieure dans les domaines de la technologie, des sciences exactes, des sciences de la nature et des sciences de la terre, l’USTHB a pour missions de contribuer à la diffusion généralisée des connaissances, former les formateurs et les cadres nécessaires au développement du pays et concourir au développement de la recherche. Avec des effectifs sans cesse croissants, l’USTHB se caractérise surtout par son potentiel scientifique et technique réputé comme étant le plus élevé du pays. Le site se caractérise ensuite par une entrée très progressive dans le détail de l’information. Il est divisé en plusieurs rubriques (USTHB en bref, formations et programmes, la recherche, faculté, espace étudiants et espace enseignants, annuaire, webmail et liens utiles). On observe en définitive que la principale fonction de ce site Internet reste la promotion de l’établissement à l’attention de tous les publics. Il peut constituer également le nœud central qui relie tous les membres de la communauté d’intérêt de l’établissement (étudiants, professeurs, administration, anciens étudiants). Internet est aussi considéré comme un outil pédagogique pour la formation à distance. L’analphabétisme des temps modernes consiste en la méconnaissance de l’anglais, la non-utilisation de l’outil informatique et de l’Internet. Le monde a changé de visage et il faut que l’Algérie accède à l’université de la mondialisation. Les NTIC ont bouleversé la vie des personnes en changeant chaque jour un peu plus notre façon de travailler, d’apprendre, de faire des affaires, nos habitudes sociales et économiques. L’USTHB qui dispense des cours sur les sciences et technologie se devait d’être présente sur le Net. A l’heure où Internet prend une ampleur considérable en termes de communication et de services, l’université algérienne fait face à de nouveaux enjeux auxquels il lui appartient de répondre. D’ores et déjà, le Web est devenu un média stratégique sur le plan de l’image : outil d’usage particulièrement répandu parmi les étudiants et les enseignants, accessible du monde entier, ouvrant sur un contenu approfondi, permettant instantanément une comparaison universelle, le Web devient le canal à travers lequel le public extérieur jugera de la qualité d’une université. Le défi du site de cette université est de passer des fonctions descriptives à des services interactifs, c’est-à-dire d’un « Web plaquette » à un « Web Service ». A sa décharge, il faut dire que beaucoup de sites algériens y compris des sociétés et des institutions à gros budgets ne possèdent qu’un site sommaire et statique où le mot du directeur général est mis en évidence. Avec ce site, l’USTHB contribue à faire avancer à petits pas, graduellement et modestement l’Algérie dans la société de l’information. Il apporte sa pierre à l’édifice. Il évite ainsi le repli et la dissolution qui guettent les sociétés en voie de développement. Ce site est utile en ce temps de rentrée universitaire. Les étudiants auront au moins une idée sur cette université, la formation et l’ambiance du campus (associations estudiantines, activités culturelles et sportives, activités sociales). Malheureusement, en cliquant sur le mot du recteur, on n’accède à aucune page. Est-il en préparation ? L’espace enseignants est en cours de construction. Les liens utiles renvoient à une liste des sites Web des universités, instituts et écoles. Un lien nous renvoie aussi à la bibliothèque universitaire de l’USTHB. Vous pouvez contacter cette université sur l’adresse suivante : webmaster@usthb.dz pour avoir plus de renseignements sur le site ou sur des détails de la formation. L’USTHB s’affiche sur le Net et à l’intention d’aller encore plus loin car l’appel du Web est... irrésistible !itmag
Son élargissement est prévu pour l’édition 2007
La Microsoft Partner Academy 2006 se clôture avec succès


Initiée en avril dernier par Microsoft Algérie, la Microsoft Partner Academy a récolté le fruit de son travail de formation et de mise à niveau des compétences des ingénieurs et des technico-commerciaux qui font partie des entreprises partenaires de Microsoft ou utilisatrices de ses technologies. Au nombre de 132, ils ont pu suivre durant 30 jours de formation répartis sur 6 semaines à temps plein des séances de travail autour de 13 domaines de compétence et d’expertise que l’éditeur mondial de logiciels détient. « Une démarche originale afin de développer les compétences et pousser à générer des valeurs, dont la plus essentielle réside dans la valorisation du potentiel humain », affirmait déjà, à l’occasion du lancement officiel de la Microsoft Partner Academy, le directeur général de Microsoft Algérie, M. Lahouari Belbari. A la clôture de ce projet, le 17 octobre dernier, M. Belbari, en présence du ministre du secteur des technologies, M. Haïchour, avait déclaré que « Microsoft Algérie est fier de contribuer de cette façon à l’essor des NTIC en Algérie via un partenariat public-privé avec le ministère de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication. Le soutien du ministère a d’ailleurs été crucial au bon déroulement de ce projet qui renforce encore plus la volonté de Microsoft d’être un précurseur dans la diffusion des NTIC en Algérie. Il est important de préciser que ces formations ont pour objectifs de créer de la valeur chez nos partenaires algériens en accélérant leur développement et en créant de l’emploi ». Les bénéficiaires de ces sessions de formation se sont exercés sur les solutions de sécurité, de mobilité, d’infrastructure réseaux, le « licensing », entre autres, dans des salles de cours qu’avait accueillies l’Ecole nationale de la poste et des télécommunications. Pour 2007, la Microsoft Partner Academy « sera élargie afin de répondre à la demande croissante des entreprises partenaires en matière de formation et de valorisation des compétences existantes », selon Microsoft Algérie.itmag
Djezzy : 10 clinomobiles pour la santé

Djezzy fête ses 10 millions d’abonnés à son réseau dans un élan de générosité et d’altruisme qui fera doter le secteur national de la santé de 10 cliniques mobiles, qui sillonneront le pays pour être au chevet des malades et personnes souffrantes dépourvus d’un accès aux services de soins. L’opérateur télécoms, précurseur dans le mécénat, en est à sa cinquième opération du genre avec toujours pour même principe de faire participer ses abonnés au financement des opérations de solidarité. Ce sont 10 DA qui seront prélevés des règlements de factures, de rechargement de comptes ou d’activation de lignes afin de d’acheter lesdites clinomobiles. Généreux, Djezzy l’a montré à plus d’un titre en offrant notamment 55 minutes de communications gratuites dans son réseau pour 5 minutes d’appels payés, sans restriction de temps ni de nombre. Dans un futur proche, Djezzy se concentrera davantage sur le contenu qu’elle pourra mettre à disposition de ses utilisateurs des services Wap et GPRS afin d’étoffer et d’enrichir son offre multimédia, dans la perspective du passage à la 3G, après la mise en vente des licences en 2007.- Z. R.
Avec une part de marché estimée à 30% pour l’Algérois
Motorola vise la première place en Algérie

« Motorola veut devenir le numéro un mondial des terminaux », argue M. Mohamed Taj, directeur régional de l’Afrique du Nord, lors d’un MotoF’tour organisé pour les journalistes. En effet, nous dit-il, « avec 22% de parts de marché mondial », l’américain Motorola, dont le siège EMEA se trouve en Inde -une façon de marquer ses territoires- veut augmenter ses ventes dans les pays émergents et automatiquement dans le monde. En effet, aujourd’hui, l’ensemble des équipementiers se tournent vers les pays émergents car ils ont une forte population. Pour ce qui est du marché Algérie qui continue à présenter de fortes potentialités, M. Taj l’estimera à « 30% de parts pour l’Algérois » et parlera d’un changement de stratégie pour le Maghreb où « Motorola va axer davantage sur l’Algérie ». Et pour mieux « voir » la chose, M. Taj, bien que avare en chiffres, nous dira que les ventes de Motorola pour le premier trimestre 2006 dépassent largement ce qui a été fait pour toute l’année 2005 et que ses ventes sont en constante augmentation. Il ajoute, sûr de lui, que 2007 sera l’année Motorola en Algérie. D’ailleurs, dans ce contexte, la firme américaine compte lancer une trentaine de produits qui « marqueront le marché et le consommateur », a affirmé M. Taj, en ajoutant par la même occasion que la stratégie marketing de Motorola est basée essentiellement sur le design et la très bonne qualité des produits. Enfin, Motorola est un leader mondial reconnu pour son innovation et son leadership dans le domaine des communications sans fil et haut débit. Inspirées par leur vision de la « Mobilité sans interruption », les équipes Motorola s’engagent à aider les utilisateurs à se connecter et à le rester, simplement et sans interruption. Motorola conçoit et fournit des produits et des expériences de communication inédits, des réseaux performants et des services adaptés, qui permettront aux utilisateurs d’accéder à tout moment et où qu’ils soient au contenu, à l’information ou au correspondant dont ils ont besoin. Motorola a réalisé un chiffre d’affaires de 35,3 milliards de dollars en 2005 et compte parmi les 100 premières entreprises dans le classement Fortune. itmag
100 millions de sites

Ça y est. Le cap des 100 millions de sites Internet dans le monde vient d’être franchi si l’on en croit le décompte effectué par le site Netcraft et publié le jeudi 2 novembre. En Algérie, où même les statistiques ont émigré, on parle d’un millier de sites en « dotdz » qui sont gérés, comme chacun le sait, par le Cerist depuis le 15 juin 1999. On n’en sait pas plus même si le prix d’un « dotdz » est à 1 000 dinars où la gratuité ailleurs est de mise avec, bien sûr, la note algérienne : beaucoup de bureaucratie, de paperasse sans oublier le sacro-saint déplacement jusqu’au Cerist avec tous les tracas que cela peut poser. De plus, on ne peut pas s’enregistrer par Internet, ce qui est le comble des combles. Bref, passons. Revenons à nos millions ! Au mois de novembre 2006, ce sont ainsi 101 435 253 sites qui ont répondu présents à l’appel, ce qui représente un dédoublement du nombre de sites par rapport aux 50 millions atteints en mai 2004 et contre 97 millions lors de son rapport d’octobre… Pour rappel, Internet ne comptait que 18 957 sites Web en août 1995, et le cap du premier million de sites fut franchi en avril 1997. Trois ans plus tard, en février 2000, le compteur atteignait les 10 millions. Que de chemin parcouru en si peu de temps. Mais alors comment on est passé d’un million en 1997 à 100 millions en 2006. Ce sont principalement l’explosion du nombre de blogs et de sites des PMI/PME de par le monde, qu’ils soient utilisés comme une vitrine ou pour faire du e-commerce, soutenue par les faibles prix actuels d’hébergement et d’acquisition de noms de domaine, conduisant à la création, cette année, de près de 27,4 millions de sites Internet supplémentaires. Et le phénomène n’est pas près de s’arrêter....itmag
Mois du film algérien à Nîmes (France)
La douce renaissance du cinéma algérien


Il faudra au moins 5 ans avant que le cinéma algérien redevienne ce qu’il a été. » Jacques Choukroun, distributeur(1) et maître de conférences en cinéma à Montpellier, est, avec l’association France-El Djazaïr, un des initiateurs du Mois du film algérien qui se tient à Nîmes jusqu’au 14 novembre. L’occasion de faire le point sur la difficile renaissance du cinéma dans le pays.


Un accord de coproduction entre la France et l’Algérie, dont la signature est prévue pour la fin de l’année, devrait donner un coup de pouce aux nouveaux films en leur permettant de bénéficier d’aides financières (avances sur recettes). « Le cinéma algérien continue à produire des films, Douar de femmes de Mohamed Chouikh, Barakat ! de Djamila Sahraoui… même s’il est fragile, note le spécialiste, mais il faudrait mettre les moyens sur la diffusion quasi inexistante. On compte aujourd’hui moins de vingt salles dans tout le pays contre 350 dans les années 1980… » De quoi parle ce cinéma des années 2000 ? « De la décennie noire, forcément, explique Mouloud Mimoun, critique de cinéma, puisque pendant 10 ans, le cinéma algérien a connu une véritable traversée du désert… Il ne peut pas s’offrir le luxe de laisser trop de place à l’imaginaire, il a besoin de témoigner de ce qu’ont vécu les Algériens. » Parmi les quatre films projetés à Nîmes, El Manara de Belkacem Hadjadj, sélectionné à la biennale des cinémas arabes à Paris cette année, évoque ainsi une histoire d’amitié emportée dans la spirale d’une crise destructrice. « Notre programmation survole 40 ans de l’histoire de l’Algérie, souligne Bernard Deschamps, président de l’association France-El Djazaïr. L’objectif étant de donner une image réaliste du pays, infiniment plus complexe que celle qu’en donnent les médias en France. » Après Le Vent des Aurès, prix de la première œuvre à Cannes en 1967, abordant la guerre d’indépendance, sont aussi présentés Le Charbonnier de Mohamed Bouamari, sur les années d’industrialisation et la réforme agraire, et Youcef de Mohamed Chouikh, sur les désillusions d’un ancien combattant et « l’histoire de la prise du pouvoir par la nouvelle classe sociale qui dirige aujourd’hui l’Algérie », précise Jacques Choukroun. Pour Thierry Lounas, critique programmateur du festival « Djazaïr en images » en 2002, reste à savoir si le cinéma d’immigration qui s’est constitué pendant les années de terrorisme, avec notamment, Nadir Moknech (Viva l’Aldjérie) ou Merzak Allouache (Omar Gatlato), laisse aujourd’hui la place à un nouveau courant. « Ce serait assez classique pour un pays qui s’est libéré et qui a connu des crises, à l’instar du cinéma vietnamien », analyse-t-il. « Un nouveau cinéma algérien ? C’est beaucoup dire…, nuance Mouloud Mimoun. Les films algériens se situent depuis longtemps dans la chronique sociale, toujours aux prises avec la réalité. Même les comédies de Mahmoud Zemmouri naissent du terreau social… » Jacques Choukroun estime, quant à lui, que le phénomène est mal évalué. « De jeunes acteurs, comme Khaled Benaïssa (vu dans El Manara), tournent de plus en plus de films vidéo et ont d’ailleurs créé un festival, relève-t-il. Même s’ils ne travaillent pas encore sur de longs métrages, ils dessinent à mon avis une nouvelle génération de réalisateurs… » elwatan
Xe Forum des hommes d’affaires arabes
Le savoir-faire arabe à la rescousse


A une dizaine de jours de la tenue de la 10e édition du Forum des hommes d’affaires arabes, prévu pour les 18 et 19 novembre à Alger, le président du forum des chefs d’entreprises (FCE), Omar Ramdane, a indiqué hier lors d’une conférence de presse à Alger que « tout est fin prêt » pour recevoir les hôtes arabes.

« Environ 400 personnes, dont 200 Algériens, ont déjà donné leur accord pour cette rencontre qui devra réunir 500 ou probablement plus de participants », selon le président du FCE. Tout ce qui a trait à la logistique (hébergement et déroulement des conférences) est prêt, a indiqué Omar Ramdane, pour qui l’importance du nombre de sponsors de la rencontre, les visites effectuées dans beaucoup de pays arabes et la forte médiatisation de l’événement concourent à sa réussite. Un événement où il est attendu des retombées positives pour le pays, selon le président du FCE, d’autant que les investisseurs arabes conviés à la rencontre d’Alger « disposent de fonds et du savoir-faire reconnu mondialement ». Selon ses dires, son organisation a choisi, d’un commun accord avec ses partenaires, les secteurs où les invités ont de l’expérience, à savoir le tourisme, la promotion immobilière, les banques et les assurances, les travaux publics et les télécommunications. Mettant en exergue la réussite de certains pays arabes, le président du FCE a indiqué que les Emirats arabes unis est un pays dont seulement 23% de son PIB proviennent du pétrole et le reste provenant essentiellement des services. Un exemple à méditer, a-t-il expliqué, en ce qui concerne un pays comme l’Algérie dépendant exclusivement de la rente pétrolière. Pour lui, l’Algérie présente aujourd’hui des opportunités d’investissements importantes, et des cas de « success story arabes » comme Orascom (Djezzy a transféré 450 millions de dollars en 2005 de bénéfices) vont stimuler les autres à venir « gagner beaucoup d’argent et rendre en contrepartie des services à l’économie algérienne ». A propos des rachats par ces investisseurs d’entreprises privatisables, Omar Ramdane a indiqué que des négociations sont en cours dans des secteurs comme le tourisme (rachat d’hôtels notamment), la distribution et le secteur du médicament. Le président du FCE a indiqué qu’il est attendu des investisseurs arabes des capitaux et un savoir-faire, mais aussi tirer profit de leurs capacités, (notamment ceux du Golfe) à monter des affaires et mobiliser les capitaux étrangers. Parmi les participants à la 10e édition du Forum des hommes d’affaires arabes, Omar Ramdane citera le président du Fonds arabe d’investissements, un émir du Koweït, un ancien chef de gouvernement koweïtien, un ancien chef de gouvernement jordanien, l’un des plus gros fortunés des pays du Golfe, El Ghoureir Aissa, le président des Chambres de commerce des Emirats arabes unis, cheikh Fayçal El Thani du qatar et bien d’autres encore. En outre, deux délégations d’hommes d’affaires, turque et allemande, prendront part aux travaux de cette rencontre. Enfin, il est à rappeler que les échanges algéro-arabes n’ont pas dépassé les quatre milliards de dollars en 2005, alors que la région du Golfe a engrangé en 2005 plus de 400 milliards de dollars de bénéfices suite à l’envolée des prix du pétrole. elwatan
Emprunt obligataire d’Algérie Télécom
Près de 2500 particuliers ont souscrit


Plus de 2500 particuliers ont souscrit à l’emprunt obligataire d’Algérie Télécom (AT) qui a permis de lever un peu moins de 22 milliards de dinars (300 millions de dollars). Cette opération avait été lancée le 17 septembre dernier et clôturée le 31 octobre dernier.


C’est ce qu’a rapporté hier le PDG d’AT, Slimane Kheireddine, qui a animé une conférence de presse au siège de cette entreprise publique. L’opération s’est déroulée avec l’apport de la Banque nationale d’Algérie (BNA) et le cabinet de conseil Strategica. Les souscriptions ont concerné 44 wilayas sur les 48 que compte le pays. Alger s’est taillé la part du lion avec 65% du montant souscrit. Le premier responsable d’AT a tenu à souligner que les résultats de cet emprunt obligataire ont dépassé les attentes du groupe. Les deux tiers de ce montant, près de 15,2 milliards de dinars, ont été levés auprès du grand public (personnes physiques et morales non financières), a-t-il précisé. AT a eu recours au marché obligataire afin de financer ses projets d’investissement. Près de 90% du montant levé sera consacré à sa filiale de téléphonie mobile, Mobilis. Le reste, soit 10%, est destiné à financer une partie des investissements de l’opérateur historique qui compte, à l’horizon 2011, réaliser un ambitieux programme qui nécessite un budget évalué à 276 milliards de dinars (3,8 milliards de dollars) qui seront essentiellement puisés dans les ressources internes du groupe. « En plus des investissements de Mobilis, nous comptons utiliser cet argent pour la modernisation de notre réseau télécoms et sa sécurisation ainsi que pour la mise à niveau de nos structures sur le territoire national », a fait savoir pour sa part Ali Brikh, directeur financier au sein d’AT. M. Kheireddine a assuré qu’AT a les moyens de sa politique. « Nous avons réalisé un chiffre d’affaires de 105 milliards de dinars en 2005, alors que, selon les prévisions pour 2006, il sera de 140 milliards de dinars », a-t-il affirmé pour étayer ses dires. L’obligation sera cotée à la Bourse d’Alger. Selon lui, la première séance de cotation aura lieu le 22 novembre, a-t-il indiqué. Les obligations d’AT, échéant dans cinq ans, à coupons progressifs, porteront intérêts de 4% la première et la deuxième années, 4,50% la troisième et quatrième années et 7,90% la cinquième et dernière année. Le patron d’AT n’a pas exclu le lancement à terme d’un troisième emprunt obligataire qui sera, cette fois-ci, institutionnel. Il a signalé que le groupe a commencé à rembourser celui lancé en novembre 2005 et qui avait levé 6,5 milliards de dinars. « Nous venons de transférer l’argent qui servira à payer des obligations émises l’année dernière », a-t-il dit en substance. M. Kheireddine a relevé par ailleurs qu’AT « prévoyait l’ouverture de son capital à la fin de l’exercice 2007 », tout en soulignant que le dernier mot revenait aux hautes autorités du pays. Le PDG d’AT avait révélé récemment que de « nombreux opérateurs occidentaux et moyen-orientaux, et non des moindres, sont intéressés par cette opération, tels que France Télécom, British Telecom et Telefonica ». elwatan