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lundi, juin 30, 2008

Internet : bientôt des noms de domaine à l'infini et dans toutes les langues

Internet : bientôt des noms de domaine à l'infini et dans toutes les langues
Créer l'extension d'adresse web de son choix comme .amour ou .paris, déposer des noms de domaine en chinois ou en arabe : l'Icann, le gestionnaire américain de l'internet, veut ouvrir dès 2009 la Toile à tous les internautes, une libéralisation qui soulève de nombreuses questions.

L'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (Icann) a fait cette annonce à l'occasion de sa 32e réunion internationale, qui s'est ouverte lundi à Paris en présence de 1.500 participants de plus de 70 pays. "Outre les .com, .net ou .org, dès le premier trimestre de 2009, les 1,3 milliard d'internautes pourront acquérir des adresses génériques, en déposant des mots courants comme .amour, .haine ou .ville ou encore des noms propres", a déclaré le président de l'Icann, Paul Twomey, dans une interview au quotidien économique français Les Echos. Actuellement, 162 millions de noms sont recensés, dont plus de la moitié en .net et .com sur un total de quelque 250 extensions. Les acteurs du secteur s'avouent surpris par cette libéralisation totale. el watan
Alphabets non-occidentaux
L’arabe et le chinois enfin officiels sur le net

Les noms de sites Internet pourront enfin être rédigés intégralement dans onze alphabets non-occidentaux, allant de l’hindi au chinois, l’organisme américain qui gère le secteur les ayant enfin reconnus, comme le réclamaient depuis des années de très nombreux pays.

Aujourd’hui lundi, l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (Icann), basé en Californie, qui gère les adresses internet mondiales, en partenariat avec des homologues d’autres pays, va tester mondialement les noms de domaines en onze alphabets, à savoir l’arabe, le persan, le chinois simplifié et traditionnel, le russe, l’hindi, le grec, le coréen, l’hébreu, le japonais et le tamoul. Les centaines de millions d’internautes qui les utilisent pourront tester sur le site de l’Icann des adresses dans ces caractères, pour vérifier qu’elles fonctionnent. Jusqu’ici, l’Icann n’acceptait les caractères non-occidentaux que pour la première partie des adresses de sites. La dernière partie, appelée « nom de domaine » – « .com » pour les sites commerciaux ou « .cn » pour les sites chinois, par exemple – devait être rédigée en caractères latins (A à Z), ceux de la norme américaine ASCII datant des années 1960. On pouvait par exemple utiliser les caractères cyrilliques pour le début du nom d’un site mais le « .com » devait passer en caractères latins. Pour l’arabe, la première partie se tapait de droite à gauche, puis de gauche à droite pour le nom de domaine. Avec cette réforme, le nom du site pourra être entièrement en caractères non-latins. « Ce sera l’un des plus grands changements de l’Internet depuis sa création », a commenté le président de l’Icann Paul Twomey sur le site de l’organisation. Selon l’Icann, les alphabets choisis sont ceux des communautés qui ont montré le plus d’intérêt pour cette réforme. Entre difficultés techniques et problèmes politiques pour coordonner de multiples pays, il aura fallu 7 ans à l’Icann pour appliquer sa décision de rendre les noms de domaines internationaux, votée en 2000. L’intégration des alphabets multiples dans le début des noms de site date de 2003. Entre-temps, lassés d’attendre, une douzaine de pays comme la Chine, la Russie ou la Corée, ont créé eux-mêmes des adresses en alphabet local, aussi pour éviter la mainmise de l’Icann, accusant les Etats-Unis de colonialisme numérique. Des initiatives qui ont accru la confusion, créant des doublons avec ceux de l’Icann. « Cela fait près de 10 ans que nous avons présenté au président de l’Icann la technologie pour créer (des noms de domaines polyglottes) », a déclaré dans la presse S. Subbiah, inventeur d’une des premières normes de noms multilingues. « La réponse était, en gros : ‘’Je suis trop occupé, apprenez l’anglais’’ ». Selon lui, environ 2 millions des 138 millions de noms de domaines dans le monde contiennent des caractères non-occidentaux. Le premier président de l’Icann, Mike Roberts, a reconnu que l’organisation avait traîné les pieds : « Les ingénieurs ont pensé que mettre en place des alphabets non romains, avec toute cette croissance, allait déstabiliser l’internet et provoquer des pannes », selon lui. Des conflits politiques ont ralenti le processus. Certains pays ont contesté le rôle du registre américain VeriSign qui gère tous les domaines en « .com », soit la moitié des sites mondiaux. Avec aussi d’autres questions délicates : quel organisme pour gérer les sites dont les langues sont utilisées dans plusieurs pays ? Certains pays ne vont-ils pas en profiter pour renforcer la censure ? Les caractères différents ont même servi à des fraudes, avec l’utilisation d’un « a » russe, identique au « a » occidental, mais correspondant à un code informatique différent pour créer un faux site de micropaiement Paypal. watan


Plus de 33 ans après la création de son groupe : Bill Gates quitte Microsoft

Bill Gates, les larmes aux yeux, a fait ses adieux vendredi dernier aux salariés de Microsoft, le groupe qu’il a fondé avec Paul Allen en 1975 et dont il a fait le numéro un mondial des logiciels. « Il ne se passera pas un jour de ma vie sans que je pense à Microsoft, aux grandes choses que nous faisons et que nous voulons faire », a-t-il dit sous les applaudissements, lors d’un bref discours devant les employés du siège de Microsoft, à Redmond, dans l’Etat de Washington.

Très ému lui aussi, Steve Ballmer a pris la parole pour raconter comment Bill Gates, qu’il avait connu à l’université de Harvard, lui avait transmis la passion qui l’animait. « Tu ne comprends pas, tu ne comprends pas, tu vas mettre un ordinateur sur chaque bureau et dans chaque maison, m’a dit Bill », a raconté le directeur général de Microsoft, en se souvenant qu’il avait failli démissionner au bout d’un mois. « Comment dire merci à Bill. Bill est le fondateur. Bill est le meneur. » Bill Gates conservera le titre de président non exécutif du conseil d’administration de Microsoft, mais il se consacrera désormais à sa fondation humanitaire. Sur le plan des fonctions, le départ de M. Gates, 52 ans, est surtout symbolique, dans la mesure où le troisième homme le plus riche du monde n’exerçait plus de responsabilités opérationnelles au sein de Microsoft. Après avoir cédé la direction générale à M. Ballmer en 2000, M. Gates avait déjà abandonné ses titres d’architecte en chef des logiciels et de patron de la recherche et de la stratégie en juin 2008, comme il s’y était engagé deux ans plus tôt. Le fondateur de Microsoft conservera d’ailleurs le seul mandat qui était encore sien, celui de président du conseil d’administration, même si sa présidence sera désormais non exécutive. Il reste également le premier actionnaire du groupe, avec environ 8,7% du capital. Mais l’influence de M. Gates était demeurée forte sur la stratégie du groupe, et son départ, pour se consacrer à sa fondation humanitaire est un tournant qui intervient alors que le groupe cherche à faire évoluer son modèle. Un modèle, essentiellement axé sur les logiciels payants, qui est de plus en plus nettement bousculé par la révolution internet. A la faveur de ce grand chamboulement, s’est développé celui qui se présente aujourd’hui comme son principal concurrent, le groupe Google. L’incursion de Microsoft dans les moteurs de recherche, spécialité de Google, par le biais de son portail MSN, a connu des résultats mitigés. Malgré des investissements colossaux, Microsoft reste ainsi très en retrait sur le plan des revenus tirés de la publicité en ligne, qui ont représenté, en 2007, un quart de ceux de Google.

L’éditeur de logiciels a tenté, en février, de reprendre la main en avalant le groupe internet Yahoo !, mettant sur la table 44,6 milliards de dollars. Mais Yahoo ! s’est refusé à Microsoft, malgré un prix jugé attractif par les analystes, préférant continuer seul sa route. Après avoir relevé son offre, Microsoft a choisi de renoncer. Provocateur, Yahoo ! a noué, dans la foulée, un vaste partenariat avec Google. Et alors que cette relation doit permettre à Google de renforcer son hégémonie sur la publicité, le groupe internet vient désormais chasser sur les terres historiques de Microsoft, en proposant des logiciels gratuits, similaires aux applications bureautiques vendues par le groupe de M. Gates. Les logiciels libres, notamment celui du groupe informatique IBM, Lotus Symphony, contestent également la position dominante de Microsoft, alors que la dernière version de son système d’exploitation Windows, Vista, a fait l’objet de vives critiques. Sorti fin 2006, Vista ne s’est écoulé qu’à 150 millions de licences, beaucoup d’entreprises préférant garder XP, la version précédente. Non seulement les nouveautés n’ont pas convaincu par rapport à Windows XP, mais Vista s’est révélé incompatible avec moult logiciels et périphériques. Autre facteur défavorable à Windows, l’insolente vigueur des ordinateurs MacIntosh d’Apple, seul fabricant de micro-ordinateurs n’utilisant pas les logiciels de Microsoft, ont vu leurs ventes grimper en flèche depuis un an et accru leur part du marché mondial à plus de 5%. Contesté par Apple, tout comme par Google, sur son cœur de métier, Microsoft a également échoué pour l’instant dans sa tentative de percée sur le marché des baladeurs musicaux, dominé par l’iPod d’Apple. Son baladeur Zune, lancé en novembre 2006, ne représentait que 4% du marché américain au premier trimestre, contre 71% pour l’iPod. Dans le domaine de l’électronique grand public, le groupe peut toutefois se satisfaire du succès de sa console de jeux XboX. elwatan