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samedi, novembre 25, 2006

CONGRÈS DES HOMMES D’AFFAIRES ARABESLe manque d’information a beaucoup nui au pays
L’intérêt des opérateurs arabes, aujourd’hui rassurés, ne se focalise pas sur les hydrocarbures uniquement.

Le 10e congrès de l’Union des hommes d’affaires arabes d’Alger, qui a clôturé hier ses travaux de deux jours, a mis en évidence flagrante «le manque d’information économique sur l’Algérie» auprès des pays arabes du Moyen-Orient venus en force avec un intérêt manifeste de prospection du marché algérien pour les uns et montage de projets concrets pour d’autres.Cette importante réunion d’Alger, capitale arabe choisie en décembre 2005 à Doha (Qatar) lors du précédent congrès, a été inaugurée samedi par le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, en présence du chef du gouvernement, M.Abdelaziz Belkhadem, et du président du Conseil de la Nation, M.Abdelkader Bensalah. «Je suis personnellement persuadé qu’on fera un long chemin avec nos amis hommes d’affaires arabes», a tenu à souligner à L’Expression, Zeraïmi, président du complexe agroalimentaire SIM. Il a cependant déploré le manque d’information économique en direction des hommes d’affaires arabes tout en soulignant qu’aujourd’hui, ce n’est pas seulement l’argent qui guide les actions économiques mais aussi et surtout l’information et le responsable algérien, dira-t-il, doit s’impliquer davantage. Pour lui, l’intérêt des opérateurs arabes, aujourd’hui rassurés, ne se focalise pas sur les hydrocarbures uniquement comme celui manifeste, constaté chez nombre d’opérateurs économiques venus d’autres sphères du monde.Contrairement, ils ne montrent guère de frilosité pour engager des projets et leur intérêt se vérifie par une attention particulière portée sur les banques, les assurances, les produits chimiques et autres secteurs porteurs. Il ne manquera pas non plus d’évoquer les avantages fiscaux attractifs proposés par l’Algérie où les pouvoirs publics sont partie prenante vu les efforts déployés pour la promotion des investissements directs étrangers (IDE). Pour Omar Ramdane, président du forum des chefs d’entreprise, les hommes d’affaires arabes ont, hélas, gardé l’image peu reluisante de l’Algérie de la décennie noire.Peu de choses ont été faites pour la promotion de l’investissement, regrette-t-il, ce qui a conduit à une méconnaissance du marché algérien gravement lésé par un système de communication économique obsolète. Un homme d’affaires émirati, Abdallah Ghorir, qui a investi déjà 100 millions de dollars depuis 1997 en Algérie dans les minoteries à Biskra et Jijel, affiche un intérêt pour le secteur immobilier dans lequel il compte investir 500.000 à 1 million de dollars. Pour sa part, le vice-président de la banque Essalem, Hocine Mohamed El Miza, a indiqué que son institution, opérationnelle en 2007 en Algérie, est dotée d’un capital de 100 millions de dollars. Il a déclaré être intéressé par les assurances et annonce la création prochaine par ses soins d’une société d’assurances en Algérie. Il est aussi fortement intéressé, dit-il par la 3e licence de téléphonie mobile en Algérie. Par ailleurs, un homme d’affaires libanais, d’origine algérienne, président de la société «Gezaïri», l’une des plus grandes compagnies de transport de marchandises par air, mer et sur rail, envisage le lancement d’une filiale de transport en Algérie.Signalons que des ateliers de travail regroupant des membres des secteurs des transports, travaux publics, santé, commerce, finances...ont été constitués lors de cette rencontre alors que des visites sont programmées sur différents sites économiques d’entreprises, candidates à la privatisation ou les zones d’expansion touristique (ZET) ou tout autre visite souhaitée.l'expression