algeria TIC

Un site pour les nouvelles technologies de l'information et de la communication dans l'Algerie

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lundi, juin 30, 2008

Internet : bientôt des noms de domaine à l'infini et dans toutes les langues

Internet : bientôt des noms de domaine à l'infini et dans toutes les langues
Créer l'extension d'adresse web de son choix comme .amour ou .paris, déposer des noms de domaine en chinois ou en arabe : l'Icann, le gestionnaire américain de l'internet, veut ouvrir dès 2009 la Toile à tous les internautes, une libéralisation qui soulève de nombreuses questions.

L'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (Icann) a fait cette annonce à l'occasion de sa 32e réunion internationale, qui s'est ouverte lundi à Paris en présence de 1.500 participants de plus de 70 pays. "Outre les .com, .net ou .org, dès le premier trimestre de 2009, les 1,3 milliard d'internautes pourront acquérir des adresses génériques, en déposant des mots courants comme .amour, .haine ou .ville ou encore des noms propres", a déclaré le président de l'Icann, Paul Twomey, dans une interview au quotidien économique français Les Echos. Actuellement, 162 millions de noms sont recensés, dont plus de la moitié en .net et .com sur un total de quelque 250 extensions. Les acteurs du secteur s'avouent surpris par cette libéralisation totale. el watan
Alphabets non-occidentaux
L’arabe et le chinois enfin officiels sur le net

Les noms de sites Internet pourront enfin être rédigés intégralement dans onze alphabets non-occidentaux, allant de l’hindi au chinois, l’organisme américain qui gère le secteur les ayant enfin reconnus, comme le réclamaient depuis des années de très nombreux pays.

Aujourd’hui lundi, l’Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (Icann), basé en Californie, qui gère les adresses internet mondiales, en partenariat avec des homologues d’autres pays, va tester mondialement les noms de domaines en onze alphabets, à savoir l’arabe, le persan, le chinois simplifié et traditionnel, le russe, l’hindi, le grec, le coréen, l’hébreu, le japonais et le tamoul. Les centaines de millions d’internautes qui les utilisent pourront tester sur le site de l’Icann des adresses dans ces caractères, pour vérifier qu’elles fonctionnent. Jusqu’ici, l’Icann n’acceptait les caractères non-occidentaux que pour la première partie des adresses de sites. La dernière partie, appelée « nom de domaine » – « .com » pour les sites commerciaux ou « .cn » pour les sites chinois, par exemple – devait être rédigée en caractères latins (A à Z), ceux de la norme américaine ASCII datant des années 1960. On pouvait par exemple utiliser les caractères cyrilliques pour le début du nom d’un site mais le « .com » devait passer en caractères latins. Pour l’arabe, la première partie se tapait de droite à gauche, puis de gauche à droite pour le nom de domaine. Avec cette réforme, le nom du site pourra être entièrement en caractères non-latins. « Ce sera l’un des plus grands changements de l’Internet depuis sa création », a commenté le président de l’Icann Paul Twomey sur le site de l’organisation. Selon l’Icann, les alphabets choisis sont ceux des communautés qui ont montré le plus d’intérêt pour cette réforme. Entre difficultés techniques et problèmes politiques pour coordonner de multiples pays, il aura fallu 7 ans à l’Icann pour appliquer sa décision de rendre les noms de domaines internationaux, votée en 2000. L’intégration des alphabets multiples dans le début des noms de site date de 2003. Entre-temps, lassés d’attendre, une douzaine de pays comme la Chine, la Russie ou la Corée, ont créé eux-mêmes des adresses en alphabet local, aussi pour éviter la mainmise de l’Icann, accusant les Etats-Unis de colonialisme numérique. Des initiatives qui ont accru la confusion, créant des doublons avec ceux de l’Icann. « Cela fait près de 10 ans que nous avons présenté au président de l’Icann la technologie pour créer (des noms de domaines polyglottes) », a déclaré dans la presse S. Subbiah, inventeur d’une des premières normes de noms multilingues. « La réponse était, en gros : ‘’Je suis trop occupé, apprenez l’anglais’’ ». Selon lui, environ 2 millions des 138 millions de noms de domaines dans le monde contiennent des caractères non-occidentaux. Le premier président de l’Icann, Mike Roberts, a reconnu que l’organisation avait traîné les pieds : « Les ingénieurs ont pensé que mettre en place des alphabets non romains, avec toute cette croissance, allait déstabiliser l’internet et provoquer des pannes », selon lui. Des conflits politiques ont ralenti le processus. Certains pays ont contesté le rôle du registre américain VeriSign qui gère tous les domaines en « .com », soit la moitié des sites mondiaux. Avec aussi d’autres questions délicates : quel organisme pour gérer les sites dont les langues sont utilisées dans plusieurs pays ? Certains pays ne vont-ils pas en profiter pour renforcer la censure ? Les caractères différents ont même servi à des fraudes, avec l’utilisation d’un « a » russe, identique au « a » occidental, mais correspondant à un code informatique différent pour créer un faux site de micropaiement Paypal. watan


Plus de 33 ans après la création de son groupe : Bill Gates quitte Microsoft

Bill Gates, les larmes aux yeux, a fait ses adieux vendredi dernier aux salariés de Microsoft, le groupe qu’il a fondé avec Paul Allen en 1975 et dont il a fait le numéro un mondial des logiciels. « Il ne se passera pas un jour de ma vie sans que je pense à Microsoft, aux grandes choses que nous faisons et que nous voulons faire », a-t-il dit sous les applaudissements, lors d’un bref discours devant les employés du siège de Microsoft, à Redmond, dans l’Etat de Washington.

Très ému lui aussi, Steve Ballmer a pris la parole pour raconter comment Bill Gates, qu’il avait connu à l’université de Harvard, lui avait transmis la passion qui l’animait. « Tu ne comprends pas, tu ne comprends pas, tu vas mettre un ordinateur sur chaque bureau et dans chaque maison, m’a dit Bill », a raconté le directeur général de Microsoft, en se souvenant qu’il avait failli démissionner au bout d’un mois. « Comment dire merci à Bill. Bill est le fondateur. Bill est le meneur. » Bill Gates conservera le titre de président non exécutif du conseil d’administration de Microsoft, mais il se consacrera désormais à sa fondation humanitaire. Sur le plan des fonctions, le départ de M. Gates, 52 ans, est surtout symbolique, dans la mesure où le troisième homme le plus riche du monde n’exerçait plus de responsabilités opérationnelles au sein de Microsoft. Après avoir cédé la direction générale à M. Ballmer en 2000, M. Gates avait déjà abandonné ses titres d’architecte en chef des logiciels et de patron de la recherche et de la stratégie en juin 2008, comme il s’y était engagé deux ans plus tôt. Le fondateur de Microsoft conservera d’ailleurs le seul mandat qui était encore sien, celui de président du conseil d’administration, même si sa présidence sera désormais non exécutive. Il reste également le premier actionnaire du groupe, avec environ 8,7% du capital. Mais l’influence de M. Gates était demeurée forte sur la stratégie du groupe, et son départ, pour se consacrer à sa fondation humanitaire est un tournant qui intervient alors que le groupe cherche à faire évoluer son modèle. Un modèle, essentiellement axé sur les logiciels payants, qui est de plus en plus nettement bousculé par la révolution internet. A la faveur de ce grand chamboulement, s’est développé celui qui se présente aujourd’hui comme son principal concurrent, le groupe Google. L’incursion de Microsoft dans les moteurs de recherche, spécialité de Google, par le biais de son portail MSN, a connu des résultats mitigés. Malgré des investissements colossaux, Microsoft reste ainsi très en retrait sur le plan des revenus tirés de la publicité en ligne, qui ont représenté, en 2007, un quart de ceux de Google.

L’éditeur de logiciels a tenté, en février, de reprendre la main en avalant le groupe internet Yahoo !, mettant sur la table 44,6 milliards de dollars. Mais Yahoo ! s’est refusé à Microsoft, malgré un prix jugé attractif par les analystes, préférant continuer seul sa route. Après avoir relevé son offre, Microsoft a choisi de renoncer. Provocateur, Yahoo ! a noué, dans la foulée, un vaste partenariat avec Google. Et alors que cette relation doit permettre à Google de renforcer son hégémonie sur la publicité, le groupe internet vient désormais chasser sur les terres historiques de Microsoft, en proposant des logiciels gratuits, similaires aux applications bureautiques vendues par le groupe de M. Gates. Les logiciels libres, notamment celui du groupe informatique IBM, Lotus Symphony, contestent également la position dominante de Microsoft, alors que la dernière version de son système d’exploitation Windows, Vista, a fait l’objet de vives critiques. Sorti fin 2006, Vista ne s’est écoulé qu’à 150 millions de licences, beaucoup d’entreprises préférant garder XP, la version précédente. Non seulement les nouveautés n’ont pas convaincu par rapport à Windows XP, mais Vista s’est révélé incompatible avec moult logiciels et périphériques. Autre facteur défavorable à Windows, l’insolente vigueur des ordinateurs MacIntosh d’Apple, seul fabricant de micro-ordinateurs n’utilisant pas les logiciels de Microsoft, ont vu leurs ventes grimper en flèche depuis un an et accru leur part du marché mondial à plus de 5%. Contesté par Apple, tout comme par Google, sur son cœur de métier, Microsoft a également échoué pour l’instant dans sa tentative de percée sur le marché des baladeurs musicaux, dominé par l’iPod d’Apple. Son baladeur Zune, lancé en novembre 2006, ne représentait que 4% du marché américain au premier trimestre, contre 71% pour l’iPod. Dans le domaine de l’électronique grand public, le groupe peut toutefois se satisfaire du succès de sa console de jeux XboX. elwatan

mardi, mai 13, 2008

LE MINISTRE L'A ANNONCÉ HIER : Un satellite pour sécuriser l'Algérie.


L’Algérie travaille à sécuriser son vaste territoire. Elle a résolu, pour ce faire, d’acquérir et installer un satellite d’observation. Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information, Boudjemaâ Haïchour a informé, hier, à l’occasion de la journée parlementaire consacrée aux télécommunications, du lancement prochain d’un avis d’appel d’offres international pour l’acquisition et l’installation de ce satellite.Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Le ministre a dévoilé également un projet d’installation d’un autre satellite dédié aux télécommunications. Haïchour, plus disert à propos, a indiqué que l’installation de ce satellite permettra une autonomie de diffusion. Ces deux satellites viendront enrichir l’univers du satellite en Algérie, puisque un satellite déstiné à la surveillance des catastrophes naturelles est déjà mis sur orbite. S’agissant des télécommunications en général, le ministre a fait savoir que l’Algérie est parvenue à réduire la fracture numérique. Il a informé qu’en 2000, le pays disposait de tout juste 45 000 lignes téléphoniques et qu’en 2008, ils sont 31 millions d’abonnés. Il a également souligné que les 1 541 communes disposent de la connexion ADSL. Le ministre a fait, en outre, état d’une rude concurrence entre les trois opérateurs de téléphonie mobile, Djezzy, Nedjma et Mobilis. Le président-directeur général de Nedjma, Joseph Jed a affirmé que la compagnie a investi un volume de 1,2 milliard de dollars, alors qu’elle a acquis la licence d’exploitation pour 421 millions de dollars. Il a indiqué aussi que le chiffre de la compagnie a augmenté de 11%, après la prise de participation de Qataria Telecom, qui détient 55% des actions. Joseph Jed a évalué la couverture réseau à 90% du territoire national. La compagnie emploie 1 600 travailleurs, dont 98% sont des nationaux et parmi ces derniers 40% sont des femmes. Selon Jed, les utilisateurs algériens du réseau Nedjma représentent 28% du total des utilisateurs du réseau d’El Watanyia. Le Pdg de Nedjma a annoncé, enfin, des activités avec la star mondiale de football, Zinedine Zidane. Pour sa part, le président-directeur général de Djezzy, M. Kebani, a annoncé 15 millions d’abonnés et une couverture réseau de 93%. Le chiffre d’affaires de la compagnie s’élève à 1,8 milliard de dollars. Elle emploie 3 700 travailleurs.le soir

mercredi, mai 07, 2008

Zone industrielle de Bellara (Jijel)
Feu vert pour l’égyptien Ezz Steel


Le projet du groupe sidérurgique égyptien Ezz Steel a reçu mercredi dernier le feu vert des autorités pour sa prochaine concrétisation sur le terrain dans la zone industrielle de Bellara dans la commune d’El Milia (wilaya de Jijel).
En effet, le conseil national de l’investissement, réuni le 30 avril dernier à l’occasion de sa 35e session, a donné son accord pour le projet de convention entre l’agence nationale de développement de l’investissement et la société de l’homme d’affaires égyptien Ahmed Abdelaziz Ezz qui compte réaliser un complexe sidérurgique à Bellara. Le promoteur Ezz Steel est ainsi le premier à bénéficier du feu vert des autorités pour s’installer dans la zone industrielle de Bellara où comptent investir dans le même domaine sidérurgique le leader mondial de l’acier, Arcelor Mittal, et l’italien AFV Beltrame. Depuis l’audience que lui avait accordée le chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem le 6 août 2007, le président du conseil d’administration du groupe industriel Ezz avait notamment visité la wilaya de Jijel le 15 octobre 2007 et dépêché plusieurs délégations de son groupe pour peaufiner le projet. Devant s’étendre sur une superficie de 200 ha dans une première phase, le projet devrait engloutir une assiette supplémentaire de 100 ha dans le cadre de l’extension du projet. Le complexe sidérurgique projeté nécessite un investissement de 750 millions de dollars est prévue dans le cadre de l’extension du complexe voulue dans une deuxième phase. La première, selon les premières projections de l’investisseur égyptien, s’étalera sur 30 mois avant l’entrée en production alors que la seconde demandera un délai de réalisation de 24 mois. elwatan
Entreprises étrangères en Algérie
Sept milliards de dollars de bénéfices transférés en 2007


Dans les 10 à 15 prochaines années, la proportion pourrait atteindre les 50 milliards de dollars de transferts de dividendes. Les ressources gelées dans les banques américaines « ne génèrent, en réalité, qu’environ 2% de bénéfices ».
Nous allons connaître, fort probablement, un sérieux problème de dividendes à l’image de la crise asiatique si nous continuons à adopter les mêmes politiques à l’égard des IDE (investissements directs étrangers). » Cela fait partie des calculs économiques de Abdelhak Lamiri, économiste et PDG du groupe Insim, conforté dans son opinion par bon nombre d’experts et d’économistes. En 2007, le volume des bénéfices transférés vers l’étranger par les investisseurs s’élève à plus de 7 milliards de dollars, si l’on se réfère aux déclarations de Abdelhak Lamiri lors d’un séminaire consacré aux « réformes financières et transition » organisé hier à Alger par la Confédération des cadres de la finance et de la comptabilité (CCFC). Le montant risque d’être encore plus lourd dans les années à venir. Selon le conférencier, il est impossible de redresser économiquement un pays en se basant uniquement sur les IDE. Le pays reste ainsi exposé à deux menaces au moins. Primo, « si l’on ne développe pas un capital et un privé national qui est appelé à se déployer ici et ailleurs, cela veut dire que d’ici quelques années, 80% des secteurs industriel et bancaire seront entre les mains des étrangers ». Secundo, le risque est beaucoup plus grand et dangereux pour l’économie nationale, surtout lorsqu’on commence à rapatrier les dividendes, avertit Abdelhak Lamiri pour qui l’économie doit se développer aussi grâce à l’apport des entreprises nationales, notamment un capital privé compétitif. Le risque qui menace l’Algérie est très sérieux, a-t-il souligné encore. « Dans les 10 à 15 prochaines années, la proportion pourrait atteindre les 50 milliards de dollars de transferts de dividendes, un volume nettement plus important que ce que l’on peut exporter à travers ces mêmes IDE. » Il s’agit là d’un avertissement de taille à prendre sérieusement en compte. Néanmoins, Abdelhak Lamiri remarque que l’Algérie a des surliquidités et des réserves beaucoup plus importantes pour financer le développement du secteur privé productif. Cela pour expliquer une sorte « d’allergie » qu’affichent les banques à l’égard des investisseurs locaux, « appelés pourtant à constituer le moteur de la croissance en mesure de compenser les pertes que peuvent engendrer les IDE ». Les ressources gelées dans les banques américaines « qui ne génèrent, en réalité, qu’environ 2% de bénéfices », viennent s’ajouter à cette situation qui menace d’être très risquée pour l’économie nationale. A entendre Abdelhak Lamiri, il est plus que jamais temps de prendre les décisions nécessaires car, si crise il y a, « l’Etat sera contraint d’inventer d’autres solutions d’urgence, si risquées aussi, à l’instar de la dévaluation de la monnaie qui conduira inévitablement à l’inflation ». Tout se concentre, a-t-il plaidé, donc sur « l’industrialisation du développement local et la nécessité d’un financement intensif de la production nationale ». La Banque mondiale a évalué à 15% le taux de financement par les banques des PME en Algérie. Un chiffre qui vient contredire les statistiques avancées par les instances algériennes qui font état d’une proportion de 55%, selon les banques, et 85%, d’après le ministère des Finances. Il y a déjà contradiction flagrante dans les chiffres, relève Abdelhak Lamiri. De son côté, Hamdi Mohamed Lamine, expert comptable et président de l’Ordre des experts comptables, a noté que le taux de création d’entreprises en Algérie est très inférieur à la moyenne admise dans les pays développés. Le taux ne flirte qu’avec la barre de 100 entreprises par 100 000 habitants. D’autres pays sont à une proportion beaucoup plus avancée qui se situe entre 3000 et 4000 entreprises créées dans une zone de 100 000 habitants. L’Algérie, d’après le président de l’Ordre des experts comptables, demeure aussi un mauvais exemple en termes de création d’entreprises sur les cendres des sociétés déstructurées. Le taux ne dépasse pas 1%, si l’on se réfère aux statistiques de Hamdi Mohamed Lamine. elwatan

dimanche, avril 13, 2008

Boudjemaa Haichour annonce la télévision sur ADSL en Algérie

« A l’avenir les nouvelles technologies occuperont une grande place dans le quotidien algérien », a affirmé hier le ministre des Postes et des Technologies de l’Information et de la Communication, M. Boudjemaa Haichour, qui a annoncé le lancement prochainement d’une opération pilote visant à remplacer les paraboles qui envahissent les immeubles par de simples modems installés à l’intérieur des foyers.
« On va expérimenter le triple play, (TV, Internet, téléphone) la technique qui est déjà utilisée par France Télécom avec ADSL TV », a précisé encore le ministre. Le PDG d’Algérie Télécom, M. Brahim Ouarets, a précisé que l’opérateur historique expérimentera bientôt ce système dans un grand quartier d’Alger où plus de 500 modems sont déjà prêts pour une opération pilote. 2.000 modems seront bientôt encore achetés à un équipementier étranger. M. Ouarets précise que les paraboles seront remplacées par câbles fabriqués en fibres optiques qu’on retrouve actuellement pour le système TNT. Une fois l’opération lancée et expérimentée, un abonnement pour la diffusion télé sera opérationnel et visera notamment à diminuer le nombre des paraboles, voire à les supprimer du paysage algérien, précise le ministre.
La démarche d'Algérie Télécom rejoint donc le développement inéluctable des réseaux observé notamment en Asie et en Europe qui sont à la pointe de ces technologies. En France, Free a ét éle premier a proposer cette offre triple-play avec sa Freebox qui compte maintenant plus d'un million d'exemplaires. C'est la possibilité pour ses abonnés de télephoner gratuitement partout en France et à tarifs très réduits vers l'étranger. Cela bouleverse l'économie ordinaire des opérateurs de télécom. En télévision, Free reprrend les chaînes diffusés par satellite mais s'ouvre aussi à des chaînes spécifiquement diffusées sur ADSL. ` Comment le gouvernement algérien va-t-il gérer ce nouvel espace ?
Le ministre veut voir disparaître les paraboles ( il est vrai très laide sur les toits et balcons algériens) mais son offre offrira-t-elle la même séléction et correspondra-t-elle au choix des Algériens qui, rappelons-le recevoir la télévision ( y compris les chaînes cryptées ) gratuitement ? Pourquoi payer pour ce que l'on a déjà gratuitement. L'ADSL se développera vraiment dans un pays où l'Internet est encore peu utilisé, avec uen offre alléchante : le téléphone gratuit et des chaîens inédites. Est-ce ce qu'entend le Ministre ?
La télévision sur ADSL sera "tirée" par l'offre. A ce moment là seulement, l'offre triple-play se développera vraiment et rapidement. Ce que semble omettre le Ministre , c'est que la technologie ne présente pas d'intérêt en soi, ce sont les contenus qui soutiennent son développement. Si les Algériens trouvent à travers ces offres un nouvel espace d'information, de communicationet d'ouverture sur le Monde et le pays, ils adopteront sans hésiter ces offres technologiques. Pour l'instant, le Ministre ne parle pas de ces contenus.
La télévision sur ADSL , mais quelles télévisions ? Une bonne occasion pour le gouvernement d''ouvrir cette espace aux télévisions privées algériennes. Les Algériens attendent avec impatience des programmes faits pour eux et ...... l'Etat pourra contrôler plus aisément ces chaînes émises depuis l'Algérie que de l'étranger par satellite. TVDZ, mardi 25 octobre 2005
Algerie Telecom devient le premier opérateur à proposer la fibre optique à haut débit pour la consommation à domicile en Afrique


Algérie Télécom devient le premier opérateur africain à proposer ensemble une solution professionnelle utilisant la fibre optique à la consommation personnelle et familiale de ses clients. Toutefois, malgré que les prix ont été considérablement réduits ces derniers temps, certains algériens affirment que la connection locale reste assez cher pour le moment alors qu'il est d'ores et déjà prévu de le rabattre à trois fois moins afin de permettre au maximum de foyers de disposer de cette nouvelle technologie.
L'opérateur public qui a déjà déployé un réseau FTTH installé par le constructeur français Sagem Communications le 15 décembre dernier, prévoit de lancer un triple service incluant dans un premier temp la technologie VOIP et la télévision par câble qui sera d'abord testé à Alger, Oran, Sétif et Constantine avant d'être déployé à tout le territoire national cette année.
Selon Malik Hachelef, le responsable de ce nouveau réseau "Ce service consistera seulement en l'installation à domicile d'un équipement qui ne sera composé que d'un simple Modem relié directement au réseau optique donnant ainsi une grande connectivité multimédia aux clients".
Algérie Télécom qui dispose actuellement de 500,000 lignes ADSL déjà installées et en place en Algérie prévoit d'atteindre un nombre de 3 millions de lignes d'ici la fin 2009. D'après Slimane Kheiredine, le service WiMAX sera lui aussi mis en service pour combler les endroits ou la compagnie ne peut offrir des installations directes de connection ADSL et pourra ainsi aussi apporter de nouvelles offres telles que la télévision IP.
L'opérateur algérien est aussi actuellement travaillant avec plusieurs opérateurs étrangers tel que BT et Korea Telecom pour développer d'autres services en planant de lancer la télévision digitale à partir de diffusion terrestre afin de permettre aux algériens dans un futur trés proche peut être d'accéder aux chaines satellitaires franà§aises payantes via TPS et Canal Satellite qui pourront être localisées par cartes d'abonnements comme le fait actuellement la chaine ART qui propose officiellement aux algériens des abonnements de 3, 6 et 12 mois pour des montants respectifs de 3,000 DA, 5,000 DA et 9,000 DA.
le FTTH est considéré actuellement comme le service le plus cher pouvant connecter à internet mais offrant tout de même de hauts débits par rapport aux autres opérateurs ADSL FAWRI, EASY ou DJAWEB. Toufaux News

lundi, avril 07, 2008


Système d’exploitation
Bill Gates envisage une nouvelle version de Windows courant 2009


Microsoft prévoit de lancer la prochaine version de son système d’exploitation Windows, Windows 7, « dans le courant de l’année prochaine à peu près », annonce Bill Gates.


« Nous aurons une nouvelle version dans le courant de l’année prochaine à peu près », a répondu le président et co-fondateur du groupe à une question posée lors d’un séminaire sur la philanthropie d’entreprise à l’occasion de la conférence annuelle de la Banque de développement interaméricaine à Miami. Le géant des logiciels a l’intention de sortir plus fréquemment de nouvelles versions de son système d’exploitation, qui fonctionne sur la majorité des ordinateurs personnels dans le monde. Mais les commentaires de Bill Gates suggèrent qu’un successeur à Vista sera commercialisé plus tôt qu’attendu. Microsoft avait dit prévoir de lancer une nouvelle version de Windows environ trois ans après la sortie de Vista, en janvier 2007. Un porte-parole du groupe a déclaré que les déclarations de Bill Gates étaient conformes au cycle de développement puisque des versions tests du logiciel sont généralement publiées avant son lancement officiel. « Je suis très emballé par ce qu’il (le nouveau système) sera capable de faire », a dit Bill Gates, qui devrait cesser en juin de s’occuper des affaires courantes de Microsoft pour se consacrer à sa fondation. Il a annoncé que les nouvelles versions de Windows permettraient de révolutionner les téléphones mobiles et de proposer le « bureau » du futur. L’écran devrait notamment être tactile pour permettre d’appeler les objets avec la main. Sur un autre registre, Microsoft a annoncé vendredi dernier qu’un jury américain avait accordé à Alcatel-Lucent 367,4 millions de dollars de dommages et intérêts après avoir établi que l’entreprise avait violé deux brevets liés à l’interface usager de son système d’exploitation Windows. Microsoft, qui compte faire appel du verdict, a dit qu’Alcatel-Lucent avait demandé 1,5 milliard de dollars en relation avec quatre brevets cités dans le dossier. Le géant de l’informatique a ajouté que le jury avait jugé que Microsoft n’avait pas violé un brevet d’Alcatel portant sur une technologie de décodage vidéo. Le quatrième brevet concerné par la plainte était cité pour une violation présumée par Dell, dont le jury a jugé qu’il n’était pas coupable, selon Microsoft. el watan

mardi, juin 05, 2007

Avec un potentiel estimé à 500 milliards de dollars

L’ACTUALITÉ 3 El Watan ÉCONOMIE - Du 4 au 10 juin 2007
Les capitaux arabes investissent le Maghreb. Les pays du Maghreb sont devenus depuis quelques années une destination très prisée pour de nombreux investisseurs arabes originaires des pays du Golfe. Les raisons de cet intérêt pour l'Algérie, la Tunisie et le Maroc notamment sont à inclure, en premier lieu, dans le chapitre des bouleversements politiques et géostratégiques survenus au lendemain du 11 septembre 2001.


CINQ MILLIARDS DE DOLLARS D'ENGAGEMENTS ARABES EN ALGÉRIE

En Algérie, le discours politique de plus en plus favorable à l'investissement arabe, conjugué aux changements survenus sur le front sécuritaire, et économique ont été perçus, par les investisseurs arabes, comme des signaux encourageants pour un engagement de capitaux dans des projets à portée économique et financière garantie. Les chantiers imposants visant une refonte quasi-totale du paysage économique, les potentialités touristiques, et les mesures
juridiques prises en vue d'une sécurité renforcée des capitaux et un rapatriement
garanti des bénéfices, dans le cadre du nouveau code de l'investissement, ont été aussi un signal fort intercepté à bon escient par les hommes d'affaires
arabes.
L'Algérie dont le programme d'investissement envisagé à l'horizon 2010 est
évalué à près de 100 milliards de dollars, offre pour les investisseurs un marché
intéressant aux portes de l'Europe, et des opportunités d'investissements dans des créneaux qu'affectionnent plus particulièrement les hommes d'afaires arabes. Il en est ainsi de l'investissement immobilier, du tourisme, de l'agroalimentaire, des nouvelles technologies et
des services, des banques, des assurances, et notamment de la téléphonie qui a déjà capté l'intérêt des investisseurs arabes depuis quelques années.
Ces créneaux devraient canaliser plus de 20 milliards de dollars appartenant aux pays arabes, estime-t-on dans les milieux d'affaires algériens. Pour l'heure, souligne-t-on par ailleurs, les engagements arabes pour 2007, en termes de projets à l'étude, sont évalués à 5 milliards
de dollars, dans les secteurs des télécommunications, de l'immobilier et du tourisme. Des prévisions qui viennent conforter le chiffre de 6 milliards de dollars en investissements hors
hydrocarbures réalisé en Algérie entre 2000 et 2006. L'attrait de l'Algérie est à expliquer aussi par les bons chiffres enregistrés dans le cadre du retour sur les investissements. Une situation favorable qui a permis par exemple à la société Orascom selon les données du Forum des chefs d'entreprises (FCE) de transférer plus de 600 millions de dollars de bénéfices.elwatan

lundi, mai 14, 2007

Site web de Djezzy Des SMS gratuits sur Internet

Si vous souffrez du syndrome de la carte de recharge qui se purge et se vide plus vite que ne s’effectue le virement de votre prochaine paie, ne vous inquiétez pas. Il vous reste une solution : le WebSMS ou l’envoi de SMS en passant par Internet.
Djezzy, l’opérateur dominant comme aime à l’appeler notre régulateur national, l’ARPT, offre depuis un peu plus de deux mois ce service à ses abonnés. Le coût d’un SMS avec ce service n’est ni de 7 DA encore moins de 1 DA…il est tout simplement de 0 DA (oui, zéro DA !). Il est exclusif pour l’envoi des messages aux abonnés de Djezzy et ce, quel que soit l’opérateur de l’expéditeur (Djezzy, Mobilis ou Nedjma). Pour bénéficier de ce service, il suffit d’aller sur le site de l’opérateur à l’adresse www.djezzygsm.com. En cliquant sur l’icône WebSMS qui se trouve en bas de la page, l’internaute est redirigé vers une page qui explique le principe de fonctionnement de ce service. Une inscription est exigée. Il faut donner son numéro de portable, nom et prénom, adresse e-mail et date de naissance. Ceci permettra aussi à Djezzy de pouvoir mettre une identité sur les éventuelles puces anonymes. A la validation du formulaire, en appuyant sur le bouton Valider, un SMS contenant le mot de passe est envoyé sur le numéro de mobile fourni. Après, il suffit de cliquer sur le lien « identifiez-vous » et entrer le numéro du portable et le mot de passe. Le message ne doit pas dépasser 145 caractères, en principe un SMS en contient 160. Les caractères restants servent à insérer le numéro de téléphone du destinataire qui doit être un abonné de Djezzy. L’opérateur ne précise pas le nombre de SMS qu’il est possible d’envoyer mais se réserve le droit d’annuler l’inscription si un internaute exagère l’utilisation de ce service. Le WebSMS a fait fureur il y a quelques années dans les cybercafés en Algérie, à travers des sites web qui le permettaient gratuitement comme bluewin.ch ou sms.ac avant de devenir payants. La baisse sur les prix des SMS chez les opérateurs de téléphonie mobile en Algérie a fini par pousser les consommateurs algériens, champions du bas prix et du gratuit, à abandonner ces sites. L’intérêt pour le WebSMS se manifeste, actuellement, particulièrement chez les Algériens vivant à l’étranger. Ils se ruent sur le site de Djezzy pour envoyer ces messages courts à des membres de leurs familles, leurs amis ou tout simplement à des contacts qu’ils ont rencontrés sur Internet au hasard des sites de chat et des forums de discussion. Ils n’ont plus besoin d’utiliser leurs cartes de crédit pour acheter des SMS sur les sites de WebSMS, environ 5 euros pour 30 SMS en moyenne. L’astuce trouvée par ces derniers est de s’inscrire en faisant entrer le numéro de téléphone d’une personne de leur connaissance en Algérie. Celle-ci reçoit le mot de passe par SMS et le renvoie par e-mail ou le donne par téléphone à son contact à l’étranger. Ce dernier pourra ainsi utiliser ce service comme moyen de contact très efficace et sans aucun coût, si ce ne sont les frais de connexion à Internet. Djezzy prévoit de rendre ce service payant à l’avenir mais n’en précise pas la date pour le moment. On peut regretter qu’il n’y ait pas d’accusé de réception pour savoir si le SMS est arrivé à destination. Espérons que l’ARPT n’y trouvera rien à redire et que Mobilis et Nedjma emboîteront le pas à Djezzy !.el watan

samedi, avril 21, 2007

HB Technologies soumet les projets de la carte d’identité nationale et du passeport électroniques

Le ministère de l’Intérieur et les autorités aéroportuaires ont été approchés à ce propos

Lors de son forum tenu en date du 29 septembre 2006, El Moudjahid avait convoqué au pupitre HB Technologies (voir IT Mag n° 94), qui, dans un vocable mêlant technicité et audace sémantique, avait présenté ce qu’il est permis de qualifier d’« exception algérienne ». L’expression est amplement justifiée dans la mesure où le cœur de métier de l’entreprise, ce sont les cartes à microprocesseurs, dites intelligentes, les documents d’indentification qui recourent à la reconnaissance biométrique, répondant à des besoins identifiés aussi bien dans le secteur de la banque, des documents nationaux, notamment le passeport ou la carte d’identité nationale électroniques, le tout fait par des Algériens, en ce que HB Technologies englobe comme capital et employés, tous des universitaires qui ont vu leur cursus agrémenté d’une formation avec le partenaire allemand de la firme, Mühlbauer. Cette dernière, affirmait M. Jamel Eldine Zerouk, directeur général chargé des opérations, « assurera la mise à niveau technologique et le transfert de know-how nécessaires » à HB Technologies pour pouvoir prétendre à des marchés sensibles où ne sont acceptés que les plus performants. Car il faut savoir que le processus de fabrication de cartes électroniques ou de documents d’identification biométriques est complexe et les marchés acquis de par le monde le sont par des leaders en la matière, dont les conditions de production sont les plus draconiennes, particulièrement parce qu’il s’agit de garantir l’imperméabilité des données stockées dans la mémoire des microprocesseurs implémentés tant dans une carte de retrait bancaire, une pièce d’identité, un permis de conduire, et même une puce de téléphone. D’ailleurs, car arrivé à maîtriser la fabrication de cartes électroniques hautement sécurisées, HB Technologies a réussi à leur décrocher un important débouché auprès d’Algérie Poste dont les cartes de retrait monétique seront produites en Algérie. D’après Hamid Benzitouni, directeur général chargé du marketing, « ce sont 2,5 millions de cartes que nous produirons pour le réseau monétique d’Algérie Poste et que nous livrerons incessamment ». « Après avoir finalisé la mise en condition des équipements de fabrication, nous entrerons en production dans quelques jours. Ce sera des cartes conformes aux standards internationaux, que ce soit dans leur structure physique de composition ou logicielle », déclarait M. Zerouk. Autrement dit, c’est la première fois que des cartes bancaires seront fabriquées aux normes Euro MasterCard Visa en Algérie, en conformité avec les dispositions régissant les caractéristiques des cartes de retrait énoncées par la Banque d’Algérie. A ce propos, HB Technologies est entrée, depuis sa création, dans un processus de certification EMV qui impose des règles de production et de sécurité « impitoyables » pour y ouvrir droit. L’export n’est pas négligé puisque l’entreprise avait déjà fourni des cartes intelligentes pour Siemens et ce n’est pas pour la « vitrine » que cette même société occupera, pour la deuxième année consécutive, un stand à Paris à l’occasion de la tenue de Cartes 2006, la référence des salons consacrés aux cartes à puce et à l’indentification. Autre savoir-faire que HB Technologies détient, la production de passeports biométriques ou de cartes d’identité électroniques. Compétences qu’elle tient à faire éprouver auprès des autorités publiques en proposant un projet national de carte d’identité électronique qu’elle a soumis au ministère de l’Intérieur. Elle a également invité les autorités aéroportuaires nationales à accueillir un projet pilote de passeport biométrique qu’elle suivra et concevra elle-même avec un échantillon de personnes qui fréquentent régulièrement les aéroports. Pour le moment à l’étude, HB Technologies se dit prête à tenter l’expérience mais surtout à déployer son génie en la matière. Cependant, l’Algérie doit impérativement se doter de structures de certification et d’authentification, un tiers de confiance chargé d’émettre des certificats numériques et de les gérer tout au long de leur période de validité, principalement lorsqu’un dialogue est exécuté entre la carte à puce et le lecteur. itmag
300 agences de voyages algériennes connectées
Réseau international de réservation « Amadeus »
Le réseau international de gestion des réservations Amadeus connaît un franc succès en Algérie. Pas moins de 300 agences de voyages ont déjà adopté ce système qui offre de très nombreux avantages et qui représente, de l’avis de nombreux professionnels, « une véritable fenêtre ouverte sur le monde ». Le réseau donne en effet accès aux réseaux de 400 compagnies aériennes à travers le monde. Mais ses services ne se limitent pas à des informations en rapport avec les destinations proposées par différentes compagnies aériennes. Grâce à ce système, les agences peuvent effectuer des réservations d’hôtels ou louer des véhicules à distance et dans n’importe quel point du globe. Le réseau donne également des renseignements détaillés sur les magasins existants dans de nombreux aéroports internationaux. En plus de la richesse des informations fournies par Amadeus, le réseau assure la réception des données en temps réel. M. Bachir Djerribi, directeur général du Club d’aventures africaines, l’un des premiers responsables d’agences à s’être connecté à ce réseau, nous déclare justement que « grâce au réseau Amadeus, j’ai aujourd’hui accès à 75% des compagnies aériennes activant dans le monde ». Pour lui, la première qualité de ce système est le fait qu’il assure un gain de temps considérable. Un élément d’une grande importance dans l’activité des agences de voyages. « Nous arrivons aujourd’hui à effectuer toutes les opérations de réservation en cinq minutes grâce au système Amadeus. Il y a quelques années, il nous fallait 24 heures pour effectuer les mêmes opérations », explique le directeur général qui ajoute que « ce réseau est bénéfique pour les agences puisqu’il leur permet de gagner du temps et, donc, de l’argent, mais il est également bénéfique pour le client qui n’a désormais plus à s’inquiéter au sujet des réservations ». Le réseau Amadeus est aujourd’hui numéro un au niveau mondial est a pour autre avantage de proposer de nombreuses possibilités et solutions de rechange en matière de réservation. Notons que ce système est officiellement présent en Algérie à travers la filiale Amadeus Algérie, détenue à hauteur de 60% par la compagnie Air Algérie. Il va sans dire que l’adoption de ce système par les agences de voyages algériennes contribue de façon palpable au développement de leurs activités mais aussi celui du secteur du tourisme et des voyages de manière générale. « L’adoption de ce réseau mondial a eu un effet immédiat sur mes activités qui ont connu une évolution palpable », notera M. Djerribi. Il semblerait toutefois que le réseau Amadeus ne soit pas utilisé à sa pleine capacité en Algérie, puisque l’ancien système, beaucoup moins performant, à en croire les utilisateurs, continue encore à être exploité. Le plus étonnant, c’est le fait que la compagnie Air Algérie elle-même « n’exploite pas encore le réseau Amadeus dans toutes ses activités de réservation », nous dit-on. itmag

mercredi, mars 14, 2007

Le grand retour de l’annuaire téléphonique

En préparation par Algérie Télécom et son partenaire

Une rencontre avait été initiée par Algérie Télécom afin de mettre en avant et annoncer « le lancement d’une opération très importante » et qui rentre « dans le cadre d’une obligation légale » pour tout opérateur de téléphonie, tant mobile que fixe. L’annuaire téléphonique, dont la dernière édition en date remonte à 1995, fait donc son grand retour et sera classé en « Pages blanches », qui s’adresse au grand public, et en « Pages Maghreb » pour la partie professionnelle, dans lesquelles seront portées des informations d’ordre économique. La grande nouveauté qui accompagnera l’annuaire téléphonique dans sa version 2007 réside dans les services interactifs qui y seront associés, notamment un audiotel ou la consultation par SMS, prévue, selon M. Kehili, à partir de juin prochain. Ce sera en fait un annuaire électronique qui reposera sur l’architecture technique d’Algérie Télécom. Pour en revenir à l’annuaire sur support papier, il sera produit en partenariat avec les « Pages Maghreb » et coûtera 10 milliards de centimes. A ce propos, M. Kehili affirme que « pour Algérie Télécom, l’annuaire ne lui fera débourser aucun centime ». « Notre argent, nous préférons le consacrer à notre clientèle à travers des réductions tarifaires ou des services innovants », ajoute-t-il. Pour son financement, l’annuaire en question aura « recours au truchement des rentrées que va assurer une régie publicitaire mise en place en ce sens ». C’est aussi une manière de rentabiliser l’annuaire téléphonique. Si, dans un premier temps, il concernera les numéros des abonnés au fixe, dont le nombre est estimé à 3,5 millions, M. Kehili avait rappelé que selon le cahier des charges de l’ARPT, l’annuaire téléphonique devra contenir les numéros des utilisateurs mobiles en ce sens que chacun des intervenants de la téléphonie cellulaire devra, tôt ou tard, lancer le sien. D’autre part, faisant référence aux dates auxquelles devront être distribués les annuaires téléphoniques, M. Kehili avait affirmé que « pour les régions du Centre, l’annuaire sera livré avant le 15 juin. Pour l’Oranie, ce sera à partir de septembre et il faut compter début décembre dans le Constantinois et le Sud ». Au sujet de son prix, M. Kehili avait précisé que « l’annuaire ne coûtera rien à l’abonné particulier. L’entreprise, quant à elle, doit payer un coût d’acquisition de 100 dinars environ ». Il avait fait remarquer aussi que les abonnés qui désirent se porter sur la liste rouge le feront gratuitement, contrairement à ce qui se faisait récemment quand l’abonné devait s’acquitter d’un droit de 50 dinars par bimestre.itmag
Vitaminedz.com, une bouffée d’air algérienne

Il se veut un véritable guide online de l’Algérie

Site Web « patriotique » peut-être mais d’utilité avérée sûrement. C’est ainsi qu’on serait porté par résumer le portail « vitaminedz.com » qui se veut le rendez-vous des assoiffés d’informations et d’actualité algériennes. Classé par ordre croissant des indicatifs postaux, toutes les régions d’Algérie ont leur espace à elles avec actualité, événements, annuaire et des informations ciblées par rapport à chaque profil de recherche. Dans une charte graphique certes « minimaliste » mais combien efficace, la navigation sur ce portail se fait de manière très fluide. Loin de manquer de liens ou de sections qui renvoient à leur tour à des rubriques et des thèmes selon les centres d’intérêt, « vitaminedz.com » demeure très complet dans sa catégorie et va même jusqu’à offrir un moteur de recherches. En fait, selon la présentation qu’il fait de lui-même, « Vitaminedz est une agence de communication interactive basée à Tlemcen, spécialisée dans la conception de sites Internet et dans la réalisation de campagnes publicitaires. La société a été créée pour répondre aux besoins croissants des petites et moyennes entreprises, des associations et des divers services des collectivités locales désireux d’être présents sur Internet. Nous souhaitons également répondre à la demande croissante des entreprises désireuses de diversifier leurs supports de communication ». Une entreprise qui a apparemment capté le message sous-jacent les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Les concepteurs du site ajoutent que la société « repose sur le souci de la satisfaction, non seulement au regard de la solution proposée mais également dans la durée. En effet, nous attachons un soin particulier à la relation qui nous lie, qui est une relation unique, privilégiant un rapport de qualité de long terme ». Il faut croire que ces dernières années, portails et sites Web dédiés à l’Algérie, dans toutes ses variantes et qui traitent de tous les sujets possible, se laissent débusqués au gré de recherches « aveugles » sur le Web, guidés que nous sommes par le hasard. C’est peut-être là que réside le talon d’Achille des portails algériens qui donnent l’impression d’avoir du mal à communiquer ou du moins de façon limitée. Autre problématique d’un portail dédié à un pays en général et à l’Algérie en particulier, c’est le « sceau » reconnaissable parmi mille qui confère au site Web son identité, le nom de domaine. En effet, la plupart de ces sites se terminent par l’irremplaçable « .com », bien que les concepteurs de ces sites, généralement résidant à l’étranger, n’en souhaitent pas moins de l’estampiller « .dz ». Pour en revenir aux activités de Vitaminedz, elle possède sa propre agence Web « en mesure de développer l’applicatif Internet répondant aux besoins exprimés. Packs Internet ou site Internet sur mesure, le choix de la formule de fait de manière concertée ». Et pour atteindre ce but, Vitaminedz dit maîtriser l’intégralité de ces phases de développement : audit, conseils et accompagnement de projet ; étude et création de la charte graphique et de l’ergonomie des interfaces, programmation des applications de site ; l’hébergement, le référencement et, enfin, la maintenance et la gestion des évolutions.itmag
Vers une première place pour Motorola en 2007

IT Mag a appris que Motorola va mettre tout en place pour devenir le numéro 1 des terminaux portables. En effet, la part de marché du géant américain est aujourd’hui de plus de 22% comparativement à 2003 où il caracolait à 14%. Ed Zandler, CEO de cette compagnie, désire rapidement passer premier dans le marché des terminaux mobiles où paraît-il, une date fixe circule pour atteindre cet objectif. « Cet objectif doit aussi être un objectif à profit », note Ed Zandler dans toutes ses conférences de presse. Avec l’agressivité et les bons terminaux que fabrique cet équipementier à l’image du Razr, les experts pensent que son objectif sera atteint très rapidement. Nokia, avec 35% du marché aujourd’hui, détient la palme mais il faut se rappeler qu’en 1990, Motorola était premier et s’est fait distancer par l’entreprise finnoise. Motorola compte essentiellement sur les marchés émergents à l’image de l’Inde où il a mis en place une usine de fabrication et installé sa structure pour les pays émergents. Rien qu’en Algérie, et avec un seul grossiste -MobiOne-, les ventes de combinés Motorola ont explosé surtout avec l’entrée de gamme mais l’équipementier américain a encore fait mieux puisqu’il a divisé par deux les prix des modèles moyenne gamme, ce qui a permis leur essor au sein du marché algérien. Aujourd’hui, la gamme de Motorola est une gamme extrêmement complète et très grande puisqu’elle va de l’entrée de gamme au modèle de très haute facture. Son marché de prédilection est le marché américain et les marchés asiatiques mais dernièrement, il s’est tourné vers l’Afrique qui était un marché de prédilection pour les Européens, en particulier pour l’équipementier finnois. Diminution des prix, matériel de très bonne qualité et beaucoup d’innovation ont fait que les Africains achètent de plus en plus cette marque. 2007 risque d’être Motorola pour les terminaux mobiles. Tout porte à le croire. itmag
L’éducation informatique à partir de la première année fondamentale

La modernisation de l’école en est à un stade avancé

Les grandes lignes de ce renouvellement concernent tout aussi les paliers supérieurs, le moyen et le secondaire, qui bénéficieront de programmes renforcés et de spécialités distinctes vouées aux technologies de l’information et de la communication.

Présidé par le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Ben Bouzid, un séminaire ayant pour thème « Les technologies de l’information au service de l’éducation », avait été tenu hier dimanche 25 février auquel ont pris part les cadres de l’éducation, les partenaires technologiques ainsi que des invités étrangers, venus exposer leurs expériences en la matière. Etait également présent à cette manifestation, qui s’étale jusqu’au lundi 26, le professeur Zerguini, directeur général du Centre national d’intégration des innovations pédagogiques et de développement des TIC dans l’éducation (CNIIPDTICE), institution chargée de moderniser le secteur de l’éducation. Dans son discours d’ouverture, le Pr Zerguini avait précisé d’emblée que « cette manifestation est destinée aux cadres du secteur » dont est attendue « une adhésion sans faille au programme de modernisation de l’école ». Prenant la parole, le ministre de l’Education avait affirmé, pour sa part, que « la modernisation de l’éducation ne saurait se suffire du volet équipements. Il est essentiellement question de moderniser les méthodes mais également de bouleverser les mœurs et de changer les habitudes de travail ». De même, il aura à cœur de répéter qu’« il faut entraîner depuis leur plus jeune âge les enfants à se familiariser et à utiliser les technologies ». Et c’est dans la foulée de cette déclaration que le ministre annonce l’instauration d’une matière d’éducation aux TIC à partir de la première année fondamentale. Les grandes lignes de cette modernisation concernent tout aussi les paliers supérieurs, le moyen et le secondaire, qui bénéficieront de programmes renforcés et de spécialités distinctes vouées aux technologies de l’information et de la communication. Avec deux heures par semaine, l’apprentissage de l’informatique se fera dans une filière, du même nom, à part entière. A ce propos, le ministre en avait profité pour rappeler les vertus de l’« ICDL », le permis informatique, une sorte de licence, reconnue au niveau mondial, prouvant les capacités de l’individu à utiliser les TIC. En parallèle à ces annonces et autres rappels, l’utilisation de la symbolique universelle est prônée, surtout dans l’enseignement secondaire. L’apprentissage des langues étrangères est l’autre volet par lequel l’éducation nationale compte accomplir sa modernisation car savoir et pouvoir communiquer avec la communauté de la Toile s’avère primordial pour être à niveau. L’aspect technique, lui, n’a pas été oublié et le Pr Zerguini a réservé la part belle à cet aspect en rappelant les principales réalisations passées ou à venir en termes d’infrastructures et de programmes éducationnels ; entre autres le réseau Intranet relié en fibre optique, dont les données passeront par des VPN, la mise en place d’un centre de calculs pouvant contenir jusqu’à une centaine de servers, avec un système évolutif. Il sera secondé d’un autre de secours pour prévenir tout incident et toute interruption de fonctionnement. Pour le directeur général du CNIIPDTICE, il sera question dorénavant de former des « enfants technologiquement aptes » et de faire de ce genre de rencontres une « tradition » qui sera mise à profit pour faire l’états des lieux avec les responsables concernés et prendre en compte tout évolution dans l’avancement de cette modernisation. Ces deux journées ont été également l’occasion à des éminents professeurs et chercheurs dans le domaine éducationnels afin de présenter chacun son expérience et partager avec les présents les résultats d’opérations similaires dans d’autres contrée du globe.itmag

lundi, février 05, 2007

L’INI mise sur l’interactivité et la proximité

Il a refait son site Internet dans ce sens

L’Institut national d’informatique (INI) voit 2007 sous de bons auspices et pour cause, il remanie son site Internet pour le rendre plus interactif et plus proche des étudiants et peut-être bien plus des entreprises. Si les onglets qui invitent l’internaute à accéder au site dans ses versions en arabe, français et anglais ne sont en fait qu’un simple renvoi à l’ancienne page de garde, l’interface actuelle (www.ini.dz) comprend trois sections. La première met à disposition des entreprises un catalogue détaillé de la formation continue ; la deuxième donne accès au campus numérique et la dernière au club informatique. Interrogé à propos du Campus numérique, M. Mosteghanemi, directeur des relations extérieures et de la formation continue à l’INI, affirme que « cet espace sert en fait de portail pour tout ce qui concerne la vie de l’établissement et en particulier pour la diffusion de cours en ligne. Quelques cours y sont déjà postés et nous menons des actions pour qu’un maximum d’enseignants y déposent les leurs ». Il poursuit en ajoutant que « ce travail n’est pas simple car la transformation d’un cours classique vers un cours en ligne demande beaucoup d’investissement en efforts et en temps. D’autre part, il y a également un travail psychologique à mener en direction des changements de mentalités. Nous avons quand même bon espoir et l’intérêt est là ». En plus des ressources globales, notamment de la documentation pour les enseignants, le Campus numérique de l’INI met en ligne des cours qui traitent de plusieurs disciplines telles que les réseaux, l’intelligence artificielle, les systèmes d’information ou encore l’algorithmique et les langages. Il est même doté d’un moteur de recherche pour retrouver un cours ou un sujet précis sans avoir à afficher tout le contenu du site. Cependant, c’est le Club informatique de l’INI qui retient le plus l’attention car son objectif est multiple. « Les étudiants interviennent dans un espace qui leur est propre et dans lequel toutes leurs initiatives sont valorisées », explique M. Mosteghanemi au sujet du club. Au-delà de l’aspect pédagogique et d’apprentissage que prodigue l’INI à ses étudiants, il s’agit aussi de faire participer ces derniers à la vie de l’institut à travers forums, échanges en ligne avec leurs professeurs, consultations de sujets d’examens et de leurs corrigés, d’archives de mémoires de fin d’études, etc., aux côtés d’activités culturelles, de recherches et de loisirs. Une revue mensuelle a même été proposée à la création et dont le contenu éditorial sera alimenté et assuré par les articles des étudiants. Le premier numéro est d’ores et déjà prévu pour ce mois-ci. C’est également une manière d’impliquer l’étudiant et de lui donner les moyens d’exprimer aussi bien son génie que ses préoccupations quant à son avenir. Le Club informatique de l’INI va jusqu’à offrir à l’étudiant l’opportunité de se former en dehors de son programme universitaire afin de tester « grandeur nature » ce qu’il vaut.it-mag

dimanche, janvier 21, 2007

HB Technologies introduit le « eGate » en Algérie

Utile dans un poste frontière ou à l’aéroport, HB Technologies avait exposé au niveau de son stand au Hi-Tec 2006 une machine de digitalisation des éléments biométriques qui permet une identification à plusieurs séquences de la personne et aussi pour la fabrication et la personnalisation des cartes intelligentes et passeports biométriques. En effet, muni de son passeport, un individu soumis à un contrôle à travers cette machine devra montrer pattes blanches à tous les niveaux d’authentification : l’iris, identification faciale, à l’empreinte et, enfin, apposer sa signature sur un pavé tactile qui mesure également la pression du sujet à l’écriture et à sa rapidité à exécuter sa signature. C’est une procédure de « matching » entre les données retranscrites sur son document et les tests auxquels la machine procédera qui permettra une identification puis authentification de la personne soumise au contrôle. Si une donnée, pour quelque raison que ce soit, s’avère problématique, le passeport est automatiquement saisi et le sujet conduit à de plus amples vérifications. M. Salim Ourari, responsable qualité chez HB Technologies, affirmera que « ce sont 16 algorithmes d’authentification qui ont été rassemblés dans une seule machine. Ce qui fait d’elle la seule au monde à atteindre un degré de fiabilité ‘‘déconcertant’’ ». C’est le partenaire allemand de HB Technologies, Mühlbauer, qui est derrière cette technologie, mise à disposition et ramenée en Algérie par l’entreprise algérienne de production de puces intelligentes et de documents biométriques.itmag

mercredi, janvier 17, 2007

Cisco Systems décuplera ses investissements en Algérie

Son siège à Alger a été inauguré par le ministre Boudjemaa Haïchour le 31 mai dernier. Une présence justifiée par l’importance, de plus en plus palpable, que prend le marché algérien des nouvelles technologies. Le Cyberparc de Sidi Abdallah, en phase d’avancement, y est pour beaucoup également.

M Mark de Simone lors de la conference de presse Cisco
Que d’éloges pour un marché algérien de la réseautique et des infrastructures télécoms classé par Cisco Systems -division Emerging Countries- à la cinquième position parmi 62 pays dans lesquels il est présent. Et parce que ce même marché est arrivé à « maturité », le géant américain des routeurs et commutateurs multi-protocoles ouvre un bureau à Alger en perspective d’un « plan agressif » qui fera du pays un « centre de gravité » ou hub régional pour les affaires de Cisco dans la zone Afrique du Nord et Moyen-Orient. « Une rampe de lacement », schématisera M. Mark de Simone, vice-président de Cisco Systems pour l’espace africain et moyen-oriental. Il en dira que « ce sont 55% de croissance qui y sont enregistrées, sachant qu’en Afrique, l’Algérie représente notre troisième plus important client après l’Egypte et le Maroc ». Précédemment annoncée dans les différentes Cisco’Expo organisées en Algérie, l’ouverture d’un bureau permanent à Alger s’est finalement concrétisée « au moment opportun » avec en prime « la multiplication par dix des investissements directs en Algérie au bout de l’exercice 2006-2007 » et « une attention particulière accordée au facteur humain et au support technique », avait encore précisé M. De Simone. Ce dont s’était réjoui le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, M. Haïchour, qui avait procédé à la coupure du ruban dans les locaux de l’Algerian Business Center (ABC). Une présence de Cisco en Algérie qui sera relayée par « 20 personnes à recruter d’ici à la fin de l’année » avec à leur tête M. Hesham El Metainy au poste de directeur général, qui occupait le poste de responsable des ventes pour la région Afrique dans sa partie nord-ouest. Cependant, l’activité du géant californien en Algérie ne se résumera pas à faire de l’argent ; il s’agira surtout pour cette entreprise « d’augmenter le niveau et de former du personnel local, y compris celui issu des partenaires intégrateurs de Cisco en Algérie, sur ses technologies et son matériel, car le besoin en qualifications humaines est majeur », dira M. De Simone. Avec les chantiers divers engagés dans le segment des nouvelles technologies en matière de e-gouvernance, lire le Réseau Intranet gouvernemental (RIG), en e-économie, etc., Cisco ne se positionne plus en prestataire de services d’avant-garde mais devient « un partenaire du gouvernement » signataire de plusieurs contrats capitaux aux niveaux ministériel, financier et de l’administration avec pour clauses la construction de réseaux IP en voie de connaître « une transcendance » qu’il est question également de faire converger pour le transport non seulement de la voix, de la vidéo, des données mais aussi pour la connexion à Internet. Pour sa part, l’aspect humain sera l’autre volet que Cisco développera en Algérie à travers l’établissement d’académies et d’universités du réseau, déjà au nombre de 33 implantées dans les grandes villes du pays, notamment à Alger, Oran et Constantine, effort que l’entreprise américaine « compte bien poursuivre » en vue de recourir à une compétence exclusivement algérienne, appelée à devenir le réceptacle du savoir-faire que consentira partager Cisco, qui compte 12 000 académies du réseau de par le monde. Ce qui fera de lui un équipementier engagé pleinement et qui croit en la ressource humaine algérienne.itmag