L’ONAT ouvre une porte sur le Web.
mercredi, septembre 27, 2006
WWW.ONAT-DZ.COM
L’ONAT ouvre une porte sur le Web.
L’ONAT ouvre une porte sur le Web.
Le www.onat-dz.com est le site Web du tour operator algérien ONAT. Dès la page d’accueil, l’internaute est invité à rentrer par une jolie porte de style mauresque dans le monde magique et féerique du tourisme et du dépaysement. En naviguant sur ce site, vous aurez une idée assez précise sur l’offre de cette agence qui a réussi en quelques années à s’imposer comme un tour operateur sinon sérieux du moins crédible. En cliquant sur la porte, l’Algérie s’offre à vous. La découverte est passionnante et suscite l’envie de voyager ou faire le tour d’Algérie au gré des saisons. « Immense pays de 2 300 000 km², presque un continent ! L’Algérie avec ses 1 200 km de côtes et ses 6 000 km de frontières avec la Tunisie, la Libye, le Niger, le Mali, la Mauritanie, le Sahara occidental, le Maroc est aujourd’hui une destination touristique en plein essor. Ici tout est mouvement, mutation, devenir, tout est spectacle et récréation, naissance et création collective », lit-on. L’Entreprise nationale algérienne du tourisme offre un réceptif complet pour groupes et individuels. L’opérateur s’occupe également de l’assistance aux aéroports et ports, transferts, réservations hôtelières, émission de billetterie aérienne et maritime, excursions et visites guidées ainsi que des circuits touristiques réguliers et à la carte. Dans une rubrique, on découvre le programme complet. Aujourd’hui, l’ONAT privilégie la destination Sahara (grand Sud). Cependant, il peut monter à la demande tout programme, circuit ou séjour à travers l’ensemble de l’Algérie. L’ambition est de vendre en ligne la destination Algérie aux étrangers et permettre aux Algériens de programmer leurs vacances et leurs séjours moyenne durée. La « home page » occupe une place centrale. Elle instaure un climat de confiance en affirmant l’identité de l’éditeur du site. Elle doit très rapidement susciter l’intérêt et inciter les internautes à poursuivre leur visite plus profondément dans le site. Elle a été structurée de manière à servir d’aiguillage et de point de repérage pour que les visiteurs puissent accéder le plus simplement possible aux contenus informationnels et interactifs du site. Internet est un moyen de rester dans la course. Il faut savoir qu’une grosse partie des ventes se fait désormais en ligne avec 41 millions de touristes européens qui ont recours à Internet. Chaque jour, le Net prend des parts de marché. Il faut que l’Algérie se positionne là-dessus. Avec une progression de plus de 50% du chiffre d’affaires en ligne en 2003 par rapport à 2002, le canal Internet continue de gagner rapidement des parts de marché dans le secteur du voyage. Les opportunités en ligne demeurent nombreuses dans la vente ou la promotion de produits touristiques, mais la pression concurrentielle, la plus grande maturité des internautes ou la suppression des commissions sur la billetterie, déplacent la bataille de la simple vente de billets à la vente de produits à plus forte valeur ajoutée. Une autre rubrique met en exergue comment venir au Sahara et quand. La réponse est que les voyages dans le Sud algérien sont réalisables d’octobre à fin avril. C’est l’occasion d’assister à quelques-unes des grandes fêtes locales : Maoussem Taghit (Béchar), Assihar de Tamanrasset ou la Fête du tapis à Ghardaïa. Une rubrique publie les coordonnées des agences et il y a une possibilité de contacter le tour operateur par e-mail. Les responsables de l’ONAT sont convaincus que la relance du secteur touristique dans son ensemble passe par la communication. L’ONAT est une entreprise à caractère commercial qui a en charge une activité d’intermédiation entre ceux qui offrent des services en Algérie et la demande potentielle à l’étranger. Elle s’est recentrée sur son activité de base qui est celle d’organisateur de voyage. Elle n’est plus la seule à intervenir, le marché s’est ouvert et beaucoup d’autres opérateurs sont venus sur la place. Les objectifs de ce site sont de se doter d’un fantastique outil de communication, présenter l’établissement, ses produits et ses services, générer des « contacts utiles » et fidéliser et conquérir de nouveaux clients. La conception d’un site ne s’improvise pas car l’internaute est un électron libre. Il peut quitter le site qu’il visite à tout moment si ce dernier n’est pas attractif. De ce côté là, les responsables de l’ONAT doivent faire un effort car le site a besoin d’amélioration et de plus d’images et de couleurs qui invitent au rêve, à la découverte et à l’envie de visiter des contrées lointaines. L’internaute ne doit pas être perçu comme un simple visiteur de la Toile mais un véritable acteur de la Toile.itmag
L’EEPAD inaugure la VoiP grand public avec « AssilaBox ».
Aussi, pour Harzallah, le « chalenge » à venir est de produire du « contenu en arabe » à intégrer dans ses différentes offres, y compris la dernière en date, la « AssilaBox ». Pour ce faire, une tour, à côté de son usine de montage d’ordinateurs à Annaba, est consacrée à la recherche et au développement en plus d’un partenariat pour sortir un jeu éducatif en arabe, qui sera également destiné à l’export.
Vraisemblablement, l’Etablissement d’enseignement professionnel à distance (EEPAD) a franchi une nouvelle étape dans son développement. En effet, depuis le 10 juin dernier, date du lancement officiel de « AssilaBox », l’entreprise devient un opérateur télécoms à part entière avec la particularité de démocratiser la voix sur Internet Protocol (VoiP). Même si pour certains initiés il n’y a là rien de nouveau à utiliser Internet pour le transport de la voix, à considérer que beaucoup d’Algériens y recouraient avec Skype ou leur messagerie instantanée, l’EEPAD a créé une offre commerciale qui, selon ses concepteurs, inaugure une nouvelle utilisation d’Internet et de la téléphonie grand public. Pour en revenir à la conférence de presse tenue le 10 juin dernier et animée par le président-directeur général de l’EEPAD, M. Nouar Harzallah, elle avait trait à la présentation, « en avant-première en Algérie », du « Dual-play », c’est-à-dire une offre comprenant une connexion à Internet, d’un débit allant de 256 à 1 Mo, et un canal ouvert pour la téléphonie, illimitée quand il s’agit d’utilisateurs qui communiquent entre eux en « AssilaBox ». Le modem, construit par l’équipementier français Sagem, auquel sont intégrés un système d’exploitation et des applications créés par l’EEPAD, est équipé en standard des dernières technologies qui allient téléphonie et Internet. Il comprend un compartiment pour pouvoir y placer une carte Wi-Fi en plus d’une extension vers le « Triple-play » (qui permet d’intégrer la vidéo), aussi présent dans la stratégie d’expansion de l’EEPAD qui ne perd pas de vue de devenir une force motrice du contenu à l’échelle nationale et intercontinentale. Sur le plan tarifaire, la « AssilaBox », qui est déclinée en trois offres distinctes, se veut une alternative peu coûteuse « avec des prix compétitifs », selon M. Harzallah. Pour le grand public, il aura droit à 256 Ko de débit de connexion et une heure de communication offerte vers Mobilis, en plus d’appels illimités dans le réseau AssilaBox, le tout pour un abonnement mensuel de 2 499 dinars. La « AssilaBox Plus » se destine aux personnes dont l’utilisation aussi bien d’Internet que de la téléphonie est grosse en offrant un débit de 512 Ko. Elle est également dotée d’un crédit initial de 17 heures vers le fixe national ou 3 heures vers le fixe international qui redeviennent 4 heures vers Mobilis pour enfin redescendre à 3 heures vers les autres réseaux mobiles nationaux. Cette offre coûte 3 999 dinars par mois. Enfin, orientée beaucoup plus entreprise, « AssilaBox Office » culmine à 1 Mo de débit pour un crédit initial de 113 heures à partager entre réseaux fixes locaux et internationaux ainsi que mobiles, pour un abonnement mensuel de 29 999 dinars. Quant à la grille des prix, ceux-ci sont arrêtés à 0 dinar pour les numéros « AssilaBox », dont le préfixe est « 0820 », à 5 dinars vers le fixe national, à 6 dinars vers Mobilis et à 8,5 dinars en direction de Nedjma. Les tarifs internationaux, pour leur part, se répartissent entre zones géographiques et terminaisons fixe et mobile, qui vont de 13 dinars pour la France, les Etats-Unis et le Canada à 50 dinars pour les autres contrées. D’autre part, des cartes de recharge de 500, 1 000 et 2 000 avec différents volumes d’appels seront commercialisées dont le crédit multipliera jusqu’à 4 celui déjà inclus initialement. D’autres conventions d’interconnexion seront signées incessamment pour étendre le réseau IP vers d’autres opérateurs, notamment avec Djezzy, en cours d’achèvement, et SLC, qui, lui aussi, dispose de ses offres de VoiP. itmag
50% des mobiles vendus en Algérie proviennent du marché noir.
Ce week-end, les industriels de la téléphonie mobile vont célébrer le record historique du GSM. Selon la GSMA, il y a près de 1 000 personnes qui signent un abonnement GSM (2G et 3G) à la minute dans le monde. Rien que pour la téléphonie mobile de troisième génération, l’association dénombre près de 72 millions d’utilisateurs dans le monde. « Il s’agit là de la plus rapide progression d’une technologie jamais observée », indique Craig Ehrlich, président de la GSMA, sur son site Web. « Alors qu’il a fallu près de 12 ans à l’industrie pour atteindre le seuil du milliard de connectés, le second milliard a été plus rapide à atteindre, puisqu’en seulement deux ans, nous avons dépassé ce cap. Les statistiques ont été largement dynamisées par l’arrivée du mobile sur des marchés émergents comme la Chine, l’Inde, l’Afrique et l’Amérique du Sud qui représentent désormais 82% des nouveaux abonnés enregistrés depuis deux ans. »
« Nous sommes en guerre »
Mais alors, avec des chiffres faramineux, quelles retombées pour les entreprises algériennes ? « Nous sommes en guerre », nous avoue M. Ferhat Khadir, directeur général de KpointCom, l’un des leaders de la distribution en Algérie. Et d’ajouter : « Ce n’est pas à nous de faire le contrôle mais c’est aux pouvoirs publics de le faire. » A la question de savoir d’où proviennent ces terminaux, il répond sans fard : « Allez voir à l’aéroport et vous seriez édifié. » La contrebande, le « trabendo » ou ce que d’aucuns appellent injustement du « business », est un acte grave qui peut nuire totalement à un secteur, en l’occurrence les télécoms. La contrebande désigne le transport illégal de marchandises ou de personnes, en particulier au travers des frontières, ceci afin d’éviter de payer des taxes, ou de faire entrer des produits interdits dans un pays, sinon, inversement, d’en faire sortir des produits malgré l’interdit (on parle alors d’évasion). Par extension, et comme il s’agit des mêmes réseaux, la contrebande peut concerner des personnes, soit pour leur permettre d’entrer dans un pays qui leur est fermé, soit pour leur permettre de sortir d’un pays qui leur est interdit. Le plus souvent, les biens alimenteront un marché noir tandis que les individus seront contraints au travail clandestin. L’histoire de la contrebande est aussi longue que controversée. Elle est probablement apparue le jour même où la première taxe a été créée. Dans les régions frontalières ou sur les côtes, la contrebande est, à certaines périodes de l’histoire, un élément économiquement structurant et visant à mieux contrôler les flux de marchandises... et de taxes. Pour des raisons pratiques, la contrebande concerne généralement des produits de forte valeur par unité de volume (et de poids) : plus facile à dissimuler, nécessitant d’impliquer moins de personnes et rentabilisant mieux les frais de transport. Prenons par exemple les terminaux mobiles. D’aucuns diront que ce ne sont moins rien que des terminaux. Pour bien comprendre, il faut revenir en arrière. Les terminaux mobiles sont les outils qui permettent de communiquer à travers le réseau GSM. Il faut savoir que la miniaturisation a fait qu’aujourd’hui un cellulaire soit aussi fin qu’une lame de rasoir et aussi léger qu’une plume. Vendre des terminaux est plus qu’une opération commerciale - achat-vente - permettant « la création de beaucoup d’emplois », mais c’est tout d’abord « un métier » qui consiste à faire de la distribution et, donc, d’avoir des moyens financiers pour pouvoir importer de la marchandise et aussi pouvoir la stocker en toute sécurité car un carton de mobile qui peut peser 20 kg peut valoir plusieurs millions de dinars sans oublier la mise en place de service de maintenance et autres services après-vente. En fait, « la distribution consiste à mettre en place des brigades pour pouvoir sillonner toute l’Algérie, c’est-à-dire que cela nécessite des moyens de locomotion [camion, camionnette...] et donc une flotte de véhicules. De plus, elle contribue, par son apport, à la richesse du pays. Elle est économiquement structurante », nous affirme M. Khadir, en précisant que « tout cela pour dire qu’un grossiste distributeur dans le domaine des terminaux mobiles doit être extrêmement professionnel car comme dit précédemment, c’est un métier ».
Une menace pour l’économie et l’emploi nationaux.
Mais qu’est-ce que nous sommes en train de voir ? Tout simplement « la fin de la distribution organisée et, par là même, la fin d’une filière qui aurait pu donner pendant au moins une dizaine d’années du travail à plus de 20 à 30 000 personnes directement et à quelque 100 000 indirectement », souligne M. Khadir. Rien que pour comprendre, en France et d’après l’un des rapports de l’ARCEP (Autorité de régulation française), ce sont pas moins de 240 000 emplois qui sont concernés. Commençons par le commencement. C’est par camions qu’arrivent en Algérie des téléphones portables. On ne sait pas d’où mais on sait qu’ils sont là. Génération spontanée à l’image des tonnes et des tonnes de pétards que l’on retrouve à chaque fête du Mouloud. En débarquant en Algérie, ces terminaux mobiles ne sont pas nécessairement faits pour nos réseaux mobiles et donc il va falloir les passer au flashage, ce qui pourrait avoir des conséquences fâcheuses sur le terminal en premier et sur nos réseaux mobiles. Mais passons ! A cette étape, la douane a perdu ses taxes et droits de douanes, les terminaux entrants ont été « taxés » mais de manière « invisible ». A dix dinars par appareil, nous dit-on, celui-ci passe allégrement la frontière et fonce vers le client final avec un passage obligatoire par le flashage. Chaque terminal qui arrive par cette voie est avant tout un terminal subventionné par un opérateur télécom, en général vendu sous forme de pack dans son pays d’origine. Aussi, il est « estampillé » par ce dernier, qui l’a mis sur le marché et c’est comme cela que l’on retrouve dans nos boutiques, que ce soit à Alger, Blida ou Ouargla et même chez certaines hautes personnalités, du Vodafone, du T-Mobile et autres Meditel. Au su et au vu de tout le monde. Ce qui signifie que si l’on a réellement envie d’arrêter cette hémorragie, il suffit de fermer les boutiques qui proposent des terminaux « estampillés » par des opérateurs étrangers en mettant en place des brigades composées de service du commerce, des finances et des services de sécurité. C’est très simpliste comme raisonnement mais cela peut donner quelque chose surtout si l’on y ajoute des amendes et quelques redressements fiscaux. C’est tout un pan de l’économie qui va disparaître, happé par des réseaux et qui ne profitera jamais au pays. Pas de maintenance, pas de service après-vente et surtout pas d’entrée sur le marché des grands équipementiers mondiaux car pour eux, et si cela continue, aucune commande ne viendra de notre pays. Et ce sont d’autres qui en profiteront : formation d’ingénieurs, de support et budget publicitaire et surtout d’être reconnu comme un marché structuré par les équipementiers mondiaux.
Des statistiques erronées ?
D’une part, si l’on s’en tient à ses chiffres, l’ARPT constate dans son dernier rapport que le nombre d’abonnés en Algérie représente quelque 16 millions de personnes. On sait qu’un abonné, c’est une « puce » et un téléphone portable. D’autre part, si l’on se réfère aux données de la douane, l’Algérie a importé quelque 4,5 millions de terminaux depuis l’ouverture du marché, en 2002. Si l’on considère que le marché ne possède pas de renouvellement, alors il y a plus de 10 millions de terminaux qui manquent à l’appel, soit quasiment trois fois plus que ce qui a été importé officiellement. En réalité, il y a moins d’abonnés que ceux déclarés par l’ARPT. En effet, que ce soit ceux qui « travaillent » sur ce marché ou bien les experts nationaux et internationaux, tous parlent d’au maximum 6 millions d’utilisateurs de téléphones mobiles en Algérie. Si l’on ajoute le changement de terminaux, la casse, on aboutit à un chiffre, plus réel, de 2 millions de terminaux qui rentrent par des voies non officielles. Or, ce chiffre représente, aujourd’hui, en fin de compte, 50% du marché total des terminaux. Il s’agit d’un estimatif mais qui se rapproche de la réalité. L’économie informelle est en train de prendre en charge la vente des terminaux mobiles et si les pouvoirs publics ne font rien, ce secteur entier de l’économie risque de disparaître à jamais.
Le marché informel représente plus de 50% des ventes de terminaux mobiles en Algérie au vu des chiffres publiés par l’ARPT et d’après une étude de la GSM Association (GSMA). La technologie GSM a gagné 1 milliard d’utilisateurs de plus en seulement 30 mois.
Ce week-end, les industriels de la téléphonie mobile vont célébrer le record historique du GSM. Selon la GSMA, il y a près de 1 000 personnes qui signent un abonnement GSM (2G et 3G) à la minute dans le monde. Rien que pour la téléphonie mobile de troisième génération, l’association dénombre près de 72 millions d’utilisateurs dans le monde. « Il s’agit là de la plus rapide progression d’une technologie jamais observée », indique Craig Ehrlich, président de la GSMA, sur son site Web. « Alors qu’il a fallu près de 12 ans à l’industrie pour atteindre le seuil du milliard de connectés, le second milliard a été plus rapide à atteindre, puisqu’en seulement deux ans, nous avons dépassé ce cap. Les statistiques ont été largement dynamisées par l’arrivée du mobile sur des marchés émergents comme la Chine, l’Inde, l’Afrique et l’Amérique du Sud qui représentent désormais 82% des nouveaux abonnés enregistrés depuis deux ans. »
« Nous sommes en guerre »
Mais alors, avec des chiffres faramineux, quelles retombées pour les entreprises algériennes ? « Nous sommes en guerre », nous avoue M. Ferhat Khadir, directeur général de KpointCom, l’un des leaders de la distribution en Algérie. Et d’ajouter : « Ce n’est pas à nous de faire le contrôle mais c’est aux pouvoirs publics de le faire. » A la question de savoir d’où proviennent ces terminaux, il répond sans fard : « Allez voir à l’aéroport et vous seriez édifié. » La contrebande, le « trabendo » ou ce que d’aucuns appellent injustement du « business », est un acte grave qui peut nuire totalement à un secteur, en l’occurrence les télécoms. La contrebande désigne le transport illégal de marchandises ou de personnes, en particulier au travers des frontières, ceci afin d’éviter de payer des taxes, ou de faire entrer des produits interdits dans un pays, sinon, inversement, d’en faire sortir des produits malgré l’interdit (on parle alors d’évasion). Par extension, et comme il s’agit des mêmes réseaux, la contrebande peut concerner des personnes, soit pour leur permettre d’entrer dans un pays qui leur est fermé, soit pour leur permettre de sortir d’un pays qui leur est interdit. Le plus souvent, les biens alimenteront un marché noir tandis que les individus seront contraints au travail clandestin. L’histoire de la contrebande est aussi longue que controversée. Elle est probablement apparue le jour même où la première taxe a été créée. Dans les régions frontalières ou sur les côtes, la contrebande est, à certaines périodes de l’histoire, un élément économiquement structurant et visant à mieux contrôler les flux de marchandises... et de taxes. Pour des raisons pratiques, la contrebande concerne généralement des produits de forte valeur par unité de volume (et de poids) : plus facile à dissimuler, nécessitant d’impliquer moins de personnes et rentabilisant mieux les frais de transport. Prenons par exemple les terminaux mobiles. D’aucuns diront que ce ne sont moins rien que des terminaux. Pour bien comprendre, il faut revenir en arrière. Les terminaux mobiles sont les outils qui permettent de communiquer à travers le réseau GSM. Il faut savoir que la miniaturisation a fait qu’aujourd’hui un cellulaire soit aussi fin qu’une lame de rasoir et aussi léger qu’une plume. Vendre des terminaux est plus qu’une opération commerciale - achat-vente - permettant « la création de beaucoup d’emplois », mais c’est tout d’abord « un métier » qui consiste à faire de la distribution et, donc, d’avoir des moyens financiers pour pouvoir importer de la marchandise et aussi pouvoir la stocker en toute sécurité car un carton de mobile qui peut peser 20 kg peut valoir plusieurs millions de dinars sans oublier la mise en place de service de maintenance et autres services après-vente. En fait, « la distribution consiste à mettre en place des brigades pour pouvoir sillonner toute l’Algérie, c’est-à-dire que cela nécessite des moyens de locomotion [camion, camionnette...] et donc une flotte de véhicules. De plus, elle contribue, par son apport, à la richesse du pays. Elle est économiquement structurante », nous affirme M. Khadir, en précisant que « tout cela pour dire qu’un grossiste distributeur dans le domaine des terminaux mobiles doit être extrêmement professionnel car comme dit précédemment, c’est un métier ».
Une menace pour l’économie et l’emploi nationaux.
Mais qu’est-ce que nous sommes en train de voir ? Tout simplement « la fin de la distribution organisée et, par là même, la fin d’une filière qui aurait pu donner pendant au moins une dizaine d’années du travail à plus de 20 à 30 000 personnes directement et à quelque 100 000 indirectement », souligne M. Khadir. Rien que pour comprendre, en France et d’après l’un des rapports de l’ARCEP (Autorité de régulation française), ce sont pas moins de 240 000 emplois qui sont concernés. Commençons par le commencement. C’est par camions qu’arrivent en Algérie des téléphones portables. On ne sait pas d’où mais on sait qu’ils sont là. Génération spontanée à l’image des tonnes et des tonnes de pétards que l’on retrouve à chaque fête du Mouloud. En débarquant en Algérie, ces terminaux mobiles ne sont pas nécessairement faits pour nos réseaux mobiles et donc il va falloir les passer au flashage, ce qui pourrait avoir des conséquences fâcheuses sur le terminal en premier et sur nos réseaux mobiles. Mais passons ! A cette étape, la douane a perdu ses taxes et droits de douanes, les terminaux entrants ont été « taxés » mais de manière « invisible ». A dix dinars par appareil, nous dit-on, celui-ci passe allégrement la frontière et fonce vers le client final avec un passage obligatoire par le flashage. Chaque terminal qui arrive par cette voie est avant tout un terminal subventionné par un opérateur télécom, en général vendu sous forme de pack dans son pays d’origine. Aussi, il est « estampillé » par ce dernier, qui l’a mis sur le marché et c’est comme cela que l’on retrouve dans nos boutiques, que ce soit à Alger, Blida ou Ouargla et même chez certaines hautes personnalités, du Vodafone, du T-Mobile et autres Meditel. Au su et au vu de tout le monde. Ce qui signifie que si l’on a réellement envie d’arrêter cette hémorragie, il suffit de fermer les boutiques qui proposent des terminaux « estampillés » par des opérateurs étrangers en mettant en place des brigades composées de service du commerce, des finances et des services de sécurité. C’est très simpliste comme raisonnement mais cela peut donner quelque chose surtout si l’on y ajoute des amendes et quelques redressements fiscaux. C’est tout un pan de l’économie qui va disparaître, happé par des réseaux et qui ne profitera jamais au pays. Pas de maintenance, pas de service après-vente et surtout pas d’entrée sur le marché des grands équipementiers mondiaux car pour eux, et si cela continue, aucune commande ne viendra de notre pays. Et ce sont d’autres qui en profiteront : formation d’ingénieurs, de support et budget publicitaire et surtout d’être reconnu comme un marché structuré par les équipementiers mondiaux.
Des statistiques erronées ?
D’une part, si l’on s’en tient à ses chiffres, l’ARPT constate dans son dernier rapport que le nombre d’abonnés en Algérie représente quelque 16 millions de personnes. On sait qu’un abonné, c’est une « puce » et un téléphone portable. D’autre part, si l’on se réfère aux données de la douane, l’Algérie a importé quelque 4,5 millions de terminaux depuis l’ouverture du marché, en 2002. Si l’on considère que le marché ne possède pas de renouvellement, alors il y a plus de 10 millions de terminaux qui manquent à l’appel, soit quasiment trois fois plus que ce qui a été importé officiellement. En réalité, il y a moins d’abonnés que ceux déclarés par l’ARPT. En effet, que ce soit ceux qui « travaillent » sur ce marché ou bien les experts nationaux et internationaux, tous parlent d’au maximum 6 millions d’utilisateurs de téléphones mobiles en Algérie. Si l’on ajoute le changement de terminaux, la casse, on aboutit à un chiffre, plus réel, de 2 millions de terminaux qui rentrent par des voies non officielles. Or, ce chiffre représente, aujourd’hui, en fin de compte, 50% du marché total des terminaux. Il s’agit d’un estimatif mais qui se rapproche de la réalité. L’économie informelle est en train de prendre en charge la vente des terminaux mobiles et si les pouvoirs publics ne font rien, ce secteur entier de l’économie risque de disparaître à jamais.
Réseau international de réservation « Amadeus »
300 agences de voyages algériennes connectées.
300 agences de voyages algériennes connectées.
Le réseau international de gestion des réservations Amadeus connaît un franc succès en Algérie. Pas moins de 300 agences de voyages ont déjà adopté ce système qui offre de très nombreux avantages et qui représente, de l’avis de nombreux professionnels, « une véritable fenêtre ouverte sur le monde ». Le réseau donne en effet accès aux réseaux de 400 compagnies aériennes à travers le monde. Mais ses services ne se limitent pas à des informations en rapport avec les destinations proposées par différentes compagnies aériennes. Grâce à ce système, les agences peuvent effectuer des réservations d’hôtels ou louer des véhicules à distance et dans n’importe quel point du globe. Le réseau donne également des renseignements détaillés sur les magasins existants dans de nombreux aéroports internationaux. En plus de la richesse des informations fournies par Amadeus, le réseau assure la réception des données en temps réel. M. Bachir Djerribi, directeur général du Club d’aventures africaines, l’un des premiers responsables d’agences à s’être connecté à ce réseau, nous déclare justement que « grâce au réseau Amadeus, j’ai aujourd’hui accès à 75% des compagnies aériennes activant dans le monde ». Pour lui, la première qualité de ce système est le fait qu’il assure un gain de temps considérable. Un élément d’une grande importance dans l’activité des agences de voyages. « Nous arrivons aujourd’hui à effectuer toutes les opérations de réservation en cinq minutes grâce au système Amadeus. Il y a quelques années, il nous fallait 24 heures pour effectuer les mêmes opérations », explique le directeur général qui ajoute que « ce réseau est bénéfique pour les agences puisqu’il leur permet de gagner du temps et, donc, de l’argent, mais il est également bénéfique pour le client qui n’a désormais plus à s’inquiéter au sujet des réservations ». Le réseau Amadeus est aujourd’hui numéro un au niveau mondial est a pour autre avantage de proposer de nombreuses possibilités et solutions de rechange en matière de réservation. Notons que ce système est officiellement présent en Algérie à travers la filiale Amadeus Algérie, détenue à hauteur de 60% par la compagnie Air Algérie. Il va sans dire que l’adoption de ce système par les agences de voyages algériennes contribue de façon palpable au développement de leurs activités mais aussi celui du secteur du tourisme et des voyages de manière générale. « L’adoption de ce réseau mondial a eu un effet immédiat sur mes activités qui ont connu une évolution palpable », notera M. Djerribi. Il semblerait toutefois que le réseau Amadeus ne soit pas utilisé à sa pleine capacité en Algérie, puisque l’ancien système, beaucoup moins performant, à en croire les utilisateurs, continue encore à être exploité. Le plus étonnant, c’est le fait que la compagnie Air Algérie elle-même « n’exploite pas encore le réseau Amadeus dans toutes ses activités de réservation », itmag.
Les universités algériennes des usines de production de chômeurs intellectuels.
Les universités algériennes semblent être atteintes du fétichisme de la quantité, c’est-à-dire qu’elles ont pour objectif principal de produire le maximum de diplômés. Elles appliquent la formule qu’on pourrait appeler Input = Output, c’est-à-dire que ce qu’on met à l’entrée du système doit être égal à ce qui en sort.
Les universités algériennes semblent être atteintes du fétichisme de la quantité, c’est-à-dire qu’elles ont pour objectif principal de produire le maximum de diplômés. Elles appliquent la formule qu’on pourrait appeler Input = Output, c’est-à-dire que ce qu’on met à l’entrée du système doit être égal à ce qui en sort.
Alors on a formé et on a formé, sans se demander ce que cet output allait devenir et si sa qualité répondrait aux besoins du développement national. Ou plutôt, elles pensent que la fameuse main invisible d’Adam Smith allait intervenir pour faire que cet output soit utilisé de façon automatique pour le renforcement des compétences dans les universités, d’une part, et pour le développement économique général du pays, tous secteurs confondus, d’autre part. Pour une raison ou pour une autre, cette main invisible est peut-être passée, mais elle n’a pas réalisé les deux objectifs que l’université attendait d’elle. Ce n’est pas que cet output n’a pas trouvé d’utilisation du tout. Une bonne partie est allée remplir la réserve de chômeurs « intellectuels » existante et croissante et une autre partie — la plus intellectuelle — va renforcer le développement des pays du Nord, comme si ces derniers n’avaient pas assez d’intellectuels, ou que si les pays comme l’Algérie n’avaient pas besoin de cette ressource rare. Ainsi donc, les universités algériennes contribuent, d’un côté, au développement du sous-développement et de l’appauvrissement du pays et au développement et à l’enrichissement des pays du Nord en approvisionnant régulièrement ces derniers en « cheap intellectual labor ». Le paradoxe est que la formation de ce « cheap labor » s’est faite à coups et à coûts d’investissements faramineux dont une bonne partie est payée en devises. Quant à la réserve de chômage intellectuel qui s’est accumulée au cours de ces dernières décennies, elle trouve, comme chacun le sait, une utilisation dans tous les secteurs de ce qu’on appelle l’« underground economy » ou économie informelle qui s’est développée, quant à elle, à un rythme accéléré pour absorber ce surplus de chômeurs. Si ce « trend » se poursuit, cette réserve croissante de chômage intellectuel prendra conscience de sa situation misérabiliste et réclamera son droit fondamental au travail, probablement par des voies non pacifiques. Pour éviter que cette « bombe » à retardement n’explose sur l’économie formelle et officielle, la tendance évoquée précédemment doit absolument être, sinon renversée, du moins arrêtée. Plusieurs actions peuvent contribuer à re-maîtriser progressivement la situation. La première mesure à prendre est de redonner à César ce qui appartient à César, c’est-à-dire concéder l’autonomie aux universités de gérer les affaires qui les concernent. Ceci ne peut, bien sûr, se faire que par un dialogue entre les autorités de tutelle — notamment le ministère de l’Enseignement supérieur et les universités — pour organiser la transition et le transfert de leurs droits et obligations aux universités. Ce processus d’autonomisation va, sans aucun doute, prendre un certain temps pour se mettre en place, mais il faut absolument le faire démarrer aujourd’hui sous peine de continuer à faire des universités des éternelles « handicapées » ou tout au moins des entités passives. Le deuxième axe d’action serait d’encourager la création d’universités privées. Ces dernières pourraient jouer le rôle que jouent les entreprises concurrentes dans le monde des affaires. Le résultat de cette concurrence intellectuelle ne pourrait avoir qu’un effet positif sur aussi bien la qualité de l’output intellectuel que le coût de sa formation. Il n’y a pas de raison, en effet, que des instituts privés de formation supérieure aient été tolérés, et pas la création d’universités privées. Le troisième facteur de renversement du trend actuel est la création d’une relation privilégiée et d’une corrélation étroite entre la formation universitaire et le monde de l’emploi. Il faut noter que ce lien a toujours été évoqué dans les discours politiques depuis l’indépendance, mais sa mise en pratique n’a jamais été pensée sérieusement. Si on ne veut pas, encore une fois, continuer à former des chômeurs intellectuels qui renforceront la réserve actuelle déjà existante et grandissante, il est temps, grand temps (c’est-à-dire aujourd’hui et pas demain) que les deux interlocuteurs directement concernés — le ministère de l’Enseignement supérieur et le ministère de la Formation et de l’Enseignement professionnels — s’assoient à la table des négociations et commencent à discuter des voies et moyens de faire que l’output des universités puisse trouver une utilisation utile et efficiente au sein de l’économie nationale. Une étude approfondie des besoins de l’économie nationale en main-d’œuvre qualifiée formée par les universités doit être entreprise le plus tôt possible pour arriver à une adéquation, ou quasi adéquation (l’adéquation totale étant une utopie) entre les besoins et la formation. Une des voies à privilégier est d’encourager une partie grandissante de l’output à créer son propre output, c’est-à-dire sa propre entreprise. En effet, l’Etat n’étant plus en mesure de créer de l’emploi comme il pouvait le faire au cours des premières décennies de développement depuis l’indépendance, il reste donc à s’orienter vers le développement de l’esprit d’entreprise — de « l’entrepreneurship » — chez nos jeunes étudiants. Bien sûr, il faut aussi adopter une politique parallèle d’aide à ces entrepreneurs en herbe. Enfin, les universités — devenues autonomes ou non — doivent elles-mêmes avoir une vision claire de ce qui est attendue d’elles. Elles doivent « manager » de la manière la plus efficiente possible les ressources à leur disposition et celles qu’elles créeront dans le cadre de l’autonomie et tenir compte des besoins en compétences qu’aura déterminés l’étude évoquée ci-dessus. Par ailleurs, les universités ne doivent plus se fermer sur elles-mêmes comme c’est le cas actuellement, mais plutôt s’ouvrir sur le monde économique réel afin d’en connaître les besoins et d’adapter constamment son output à ces besoins.elwatan
La création des banques privées revue et corrigée.
Les autorités monétaires du pays viennent d’opérer un autre tour de vis dans le processus de création des établissements financiers et bancaires à capitaux privés.
Ebranlées par la banqueroute d’El Khalifa Bank, qui a viré au scandale national, dont les contrecoups se font encore ressentir aujourd’hui, les autorités ont mis au point une réglementation extrêmement sévère, censée décourager tous les faussaires. En effet, le Conseil de la monnaie et du crédit (CMC) vient d’adopter un règlement relatif aux conditions de constitution d’une banque ou d’un établissement financier ainsi qu’aux critères d’installation de succursales bancaires en Algérie. Ce que souligne un communiqué du CMC rendu public hier. Il faut noter d’emblée que c’est la deuxième fois que les autorités procèdent au durcissement de la réglementation en matière de création des établissements financiers privés. Il faut savoir que le cadre réglementaire a été fixé par l’ordonnance du 26 août 2003 relative à la monnaie et au crédit, promulguée au lendemain de l’éclatement du scandale El Khalifa. Le conseil de la monnaie et le crédit explique d’ailleurs ce nouveau dispositif par le souci de « compléter la mise en conformité du cadre réglementaire en vigueur ». L’objectif recherché étant de « l’émergence d’un système bancaire moderne qui réponde aux besoins de l’économie nationale ». Le CMC assure dans cette perspective que ce règlement « reprend à son compte les principes fondamentaux universels applicables en matière d’autorisation et d’agrément de banques et d’établissements financiers et d’installation de succursales bancaires ». Il s’agit donc d’une sorte de mise à niveau par rapport à « l’esprit des 25 principes du comité de Bâle » qui élargit le contrôle des banques en phase d’agrément, en mettant l’accent sur la qualité de l’actionnariat, ses capacités financières, son professionnalisme ainsi que la qualité du management. Le CMC vise également via ce nouveau mécanisme à créer les conditions pour « consolider la santé financière du système bancaire et assurer sa sécurité à travers le renforcement des conditions d’accès à la profession bancaire ». Bien qu’il ne soit pas dit, le scandale El Khalifa plane sur tout l’exposé des motifs avancés par le CMC. Renforcement du processus de contrôle et professionnalisation du métier de banquier sont autant de freins destinés à imposer de nouvelles règles du jeu. « Toute nouvelle demande d’agrément doit être examinée selon un cadre légal et réglementaire transparent et rigoureux et ce, afin de garantir l’installation de banques de qualité et de préserver le système bancaire. » Voilà qui confirme de façon claire les vraies motivations ayant présidé au renforcement drastique du mécanisme réglementaire régissant les banques. Au-delà de la sacro-sainte règle prudentielle que les autorités monétaires se doivent d’observer conformément aux normes internationales en la matière, le Conseil de la monnaie et du crédit a sans doute adossé son dispositif à la crainte d’un autre scandale qui achèverait la crédibilité des institutions financières algériennes et, partant, donnerait un coup d’arrêt à l’investissement étranger si frileux à ce genre d’impondérables. C’est dans cette veine également que la Banque d’Algérie impose, depuis mars 2004, aux banques un capital minimum de 2,5 milliards de dinars et 500 millions de dinars pour les établissements financiers, annulant ainsi la réglementation de 1993. Et comme pour rendre le système bancaire le plus étanche possible et éviter les scandales à répétition, les banques sont sommées de libérer totalement leur capital dès leur constitution. Mais, question : l’Algérie est-elle désormais définitivement à l’abri d’un El Khalifa bis ? Rien n’est moins sûr. elwatan
Il présente une offre de téléphonie fixe qui comprendra voix, image et données
Lacom investira 300 millions de dollars durant 2006.
Lacom investira 300 millions de dollars durant 2006.
« Nous sommes prêts à récupérer toute ligne suspendue et les demandes en instance d’Algérie Télécom », avait d’emblée déclaré le directeur général de Lacom, Emad El Azhary, à l’occasion du lancement commercial du nouvel opérateur fixe.
La cérémonie s’est déroulée à l’hôtel Sheraton en présence du président du conseil d’administration d’Orascom Telecom Holding, Naguib Sawiris, et du PDG d’Egypt Telecom, Akil Hamed Beshir. Ce sont les deux principaux actionnaires du nouvel opérateur de téléphonie fixe en Algérie. Le PDG d’Egypt Telecom, a précisé, lors de son intervention, que l’opérateur fixe égyptien a 150 années d’existence et qu’il a enregistré jusque-là un nombre important d’abonnés. Le responsable d’Egypt Telecom a salué la réussite d’Orsacom en Algérie, indiquant que c’est la meilleure opération de l’opérateur égyptien en Afrique et au Moyen-Orient. Pour sa part, Naguib Sawiris a indiqué que la téléphonie fixe est en baisse mais il existe des débouchés dans les services des nouvelles technologies, plus particulièrement l’Internet. Le patron de Lacom, Emad El Azhary, indiquera, de son côté, que le consortium avait payé 65 millions de dollars pour obtenir la licence et qu’il compte investir jusqu’à 300 millions de dollars d’ici à fin 2006, si les conditions de travail sont réunies. Il attend notamment que l’Etat algérien et plus particulièrement l’Autorité de régulation lui donnent les moyens techniques et surtout juridiques pour lancer le « triple-play » (Internet haut débit, visiophonie et surtout la télévision sur IP et la vidéo à la demande). Il souhaite également avoir accès au dégroupage pour utiliser les lignes déjà existantes de l’opérateur historique, mais aussi une loi permettant la mise en service de la télévision par Internet. Le patron de Lacom dira que la balle est dans le camp des responsables du gouvernement algérien auxquels il appartient de donner les autorisations nécessaires. Par ailleurs, l’offre d’accès au réseau en WLL de Lacom, en promotion, est proposée à 4 499 dinars alors que le tarif ordinaire sera de 5 899 dinars. La particularité de l’offre de Lacom réside dans le fait que le client ne payera pas d’abonnement mais un forfait mensuel. Ce dernier est de 1 400 dinars et ouvre droit à soit 560 minutes de communications dans le réseau Lacom, soit 400 minutes de communications vers un autre opérateur fixe ou bien 133 minutes vers tous les opérateurs mobiles, en plus de la gratuité des services inclus. L’autre forfait de 2 300 dinars comprend soit 920 minutes de communications dans le réseau Lacom, 657 minutes de communications vers un autre opérateur fixe ou 219 minutes vers tous les opérateurs mobiles. Il y a lieu de préciser que 200 minutes sont gratuites, de même que les services inclus (affichage du numéro, double appel, renvoi d’appel, appel en attente, rappel automatique et Internet). Pour ce qui est de la tarification, à la minute, elle est de 2,5 dinars vers Lacom, 3,50 dinars vers un autre fixe, 10,50 vers tous les mobiles et 3 dinars pour Internet. Pour les appels à l’étranger, la minute pour un appel vers la France coûte 15 dinars pour le fixe et 25 dinars pour le mobile. M. Emad El Azhary a présenté à l’assistance le spot télé indiquant que la publicité a été tournée en Algérie parce qu’elle souhaite être l’opérateur préféré des Algériens. Le nouvel opérateur fixe utilisera, pour commencer, le réseau sans fil (WLL) de troisième génération et affiche clairement son ambition de devenir le leader du réseau NGN (Next Generation Network). En attendant, il compte couvrir, d’ici à la fin de l’année en cours, au moins cinq wilayas. Son offre est déjà disponible dans trois points de vente à Alger. Pour cela, il a agréé trois importants distributeurs : Ring, KpointCom et Telehouse. Après avoir pris rendez-vous, des installateurs de Lacom se déplaceront chez l’abonné et veilleront au bon fonctionnement de l’installation. Le kit proposé par Lacom est cédé, lui, à un dinar symbolique, en plus d’un terminal qui peut être branché au téléphone ou à l’ordinateur, plus une antenne extérieure. itmag
dimanche, septembre 24, 2006
Yahia Bakelli, consultant en technologies de l’information
La mise à niveau technologique des entreprises comme cheval de bataille.
Doctorant universitaire en sciences de l’information et en bibliothéconomie, Yahia Bakelli est un consultant très actif dans le domaine des technologies de façon générale. Ex-chercheur au CERIST, il assure ses services à différents organismes et entreprises comme consultant en technologies. Il s’agit, entre autres, de l’Institut national de productivité industrielle (INPED) et l’entreprise BECA Systèmes, dont l’activité touche le domaine de l’organisation et de la compétitivité au sein des entreprises. M. Bakelli s’intéresse particulièrement au domaine de la gestion technologique des entreprises, un créneau assez nouveau en Algérie et qui devrait manifestement toucher de plus en plus d’entreprises. Le consultant s’est spécialisé dans la branche dite de « prise de décision au niveau de l’entreprise ». Cette activité consiste à doter l’entreprise de moyens technologiques leur permettant de prendre des décisions rapides et adaptées aux réalités des marchés dans lesquelles elle évolue. L’adoption de ce genre d’outils « permet d’assurer la survie des entreprises dans un monde qui recourt de plus en plus aux technologies de l’information », affirme M. Bakelli qui ne se contente pas de jouer le rôle de consultant auprès des entreprises algériennes puisqu’il dépasse cette fonction en donnant des prévisions sur les risques encourus par les entreprises n’ayant pas encore compris l’importance des technologies dans le domaine économique. Exhorter les sociétés et les organismes algériens en tous genres à se mettre au diapason des opérateurs mondiaux à travers l’adoption d’outils technologiques semble être un véritable cheval de bataille pour cet universitaire. Il faut dire que le champ d’activité de Yahia Bakelli ne se limite pas uniquement au territoire algérien. Il participe, de façon plus ou moins régulière, à des rencontres internationales en rapport avec son thème de prédilection. L’Inde, l’Angleterre, la Chine, la Norvège, l’Allemagne et les Etats-Unis sont les pays auxquels il a rendu visite pour débattre la question des technologies au niveau de l’entreprise. Les conférences auxquelles a participé M. Bakelli ont également été une opportunité pour accéder aux dernières techniques adoptées en matière de gestion au niveau des entités économiques. Outre les entreprises, le consultant défend l’idée de l’introduction des technologies de l’information dans tous les domaines de la vie quotidienne, considérant que « cette mise à niveau est aujourd’hui incontournable ». Interrogé au sujet du degré de pénétration des technologies de l’information dans la société algérienne, il fera remarquer que « l’Algérie dispose d’un très bon potentiel » et d’ajouter : « Nous avons un grand nombre de personnes diplômées dans le domaine de l’informatique, ce qui représente un atout considérable. » Le problème, aux yeux du consultant, reste « l’absence de visibilité, empêchant d’avoir des informations fiables en rapport justement avec notre potentiel ». Il dira, à ce propos, que « l’Algérie ne dispose pas aujourd’hui de statistiques en rapport avec le parc informatique au niveau des foyers ou des entreprises. Nous ne savons pas non plus quel est le nombre de diplômés en informatique qui travaillent réellement dans leur domaine. Ce manque d’information ne donne pas aux autorités les moyens nécessaires leur permettant de prendre les bonnes décisions en matière de généralisation des technologies de l’information ». M. Bakelli prône, dans ce contexte, la mise en place d’une sorte d’observatoire chargé de récolter l’ensemble des informations en rapport avec « l’existant » en matière de moyens technologiques au niveau national. Signalons enfin que Yahia Bakelli a publié jusqu’ici une trentaine d’études et d’articles liés aux « techniques de valorisation de l’information scientifique et technique ». itmag
La mise à niveau technologique des entreprises comme cheval de bataille.
Doctorant universitaire en sciences de l’information et en bibliothéconomie, Yahia Bakelli est un consultant très actif dans le domaine des technologies de façon générale. Ex-chercheur au CERIST, il assure ses services à différents organismes et entreprises comme consultant en technologies. Il s’agit, entre autres, de l’Institut national de productivité industrielle (INPED) et l’entreprise BECA Systèmes, dont l’activité touche le domaine de l’organisation et de la compétitivité au sein des entreprises. M. Bakelli s’intéresse particulièrement au domaine de la gestion technologique des entreprises, un créneau assez nouveau en Algérie et qui devrait manifestement toucher de plus en plus d’entreprises. Le consultant s’est spécialisé dans la branche dite de « prise de décision au niveau de l’entreprise ». Cette activité consiste à doter l’entreprise de moyens technologiques leur permettant de prendre des décisions rapides et adaptées aux réalités des marchés dans lesquelles elle évolue. L’adoption de ce genre d’outils « permet d’assurer la survie des entreprises dans un monde qui recourt de plus en plus aux technologies de l’information », affirme M. Bakelli qui ne se contente pas de jouer le rôle de consultant auprès des entreprises algériennes puisqu’il dépasse cette fonction en donnant des prévisions sur les risques encourus par les entreprises n’ayant pas encore compris l’importance des technologies dans le domaine économique. Exhorter les sociétés et les organismes algériens en tous genres à se mettre au diapason des opérateurs mondiaux à travers l’adoption d’outils technologiques semble être un véritable cheval de bataille pour cet universitaire. Il faut dire que le champ d’activité de Yahia Bakelli ne se limite pas uniquement au territoire algérien. Il participe, de façon plus ou moins régulière, à des rencontres internationales en rapport avec son thème de prédilection. L’Inde, l’Angleterre, la Chine, la Norvège, l’Allemagne et les Etats-Unis sont les pays auxquels il a rendu visite pour débattre la question des technologies au niveau de l’entreprise. Les conférences auxquelles a participé M. Bakelli ont également été une opportunité pour accéder aux dernières techniques adoptées en matière de gestion au niveau des entités économiques. Outre les entreprises, le consultant défend l’idée de l’introduction des technologies de l’information dans tous les domaines de la vie quotidienne, considérant que « cette mise à niveau est aujourd’hui incontournable ». Interrogé au sujet du degré de pénétration des technologies de l’information dans la société algérienne, il fera remarquer que « l’Algérie dispose d’un très bon potentiel » et d’ajouter : « Nous avons un grand nombre de personnes diplômées dans le domaine de l’informatique, ce qui représente un atout considérable. » Le problème, aux yeux du consultant, reste « l’absence de visibilité, empêchant d’avoir des informations fiables en rapport justement avec notre potentiel ». Il dira, à ce propos, que « l’Algérie ne dispose pas aujourd’hui de statistiques en rapport avec le parc informatique au niveau des foyers ou des entreprises. Nous ne savons pas non plus quel est le nombre de diplômés en informatique qui travaillent réellement dans leur domaine. Ce manque d’information ne donne pas aux autorités les moyens nécessaires leur permettant de prendre les bonnes décisions en matière de généralisation des technologies de l’information ». M. Bakelli prône, dans ce contexte, la mise en place d’une sorte d’observatoire chargé de récolter l’ensemble des informations en rapport avec « l’existant » en matière de moyens technologiques au niveau national. Signalons enfin que Yahia Bakelli a publié jusqu’ici une trentaine d’études et d’articles liés aux « techniques de valorisation de l’information scientifique et technique ». itmag
Radiodiffusion numérique et convergence technologique
La numérisation du paysage audiovisuel national engagée .
Il est manifeste que la technique évolue de plus en plus vite. Ces changements rapides que l’on observe aujourd’hui ne permettent pas vraiment d’augurer une telle stabilité à l’avenir. A ce titre, les radiodiffuseurs ont besoin d’évaluer le risque que les nouvelles technologies posent qui, en leur faveur, se retrouvent dépassées en quelques années. Dans ce contexte, la Télédiffusion d’Algérie travaille à mettre en place la télévision numérique de terre (TNT) dans la bande UHF, ce qui permettra, en plus des avantages de la rationalisation du spectre, de la qualité et du nombre important de programmes qui pourront être diffusés, de disposer d’une infrastructure capable d’offrir de nouveaux services multimédias et de la réception mobile et, pourquoi pas, de la télévision interactive et TVHD.
Télévision numérique et convergence
Plusieurs articles ont déjà traité de la télévision numérique terrestre, que ce soit dans la revue spécialisée Algeria Broadcast de la TDA ou autres revues grand public, néanmoins dans notre présente contribution, nous essayerons de mettre l’accent sur la mutation future et attendue des programmes de télévision traditionnels en contenu multimédia et du rôle du réseau de diffusion algérien de la TDA dans ce nouvel environnement. Dans ce contexte, plusieurs services de télécommunications dans le monde proposent des services interactifs et personnalisés, en utilisant les systèmes de radiodiffusion numérique et des récepteurs dotés de fonctionnalités de traitement et de mémoire ainsi que de disque dur. Le terme convergence désigne un rapprochement des services, des systèmes et des réseaux de radiodiffusion, de télécommunication et de l’informatique. Au cours des dix dernières années, l’orientation possible de ce processus de convergence a fait couler beaucoup d’encre. Certes, les services Internet, les systèmes et les réseaux ont atteint un degré de convergence considérable. Cependant, cela ne signifie pas que tous les aspects du multimédia seront, à l’issue de ce processus, fusionnées en une seule industrie, un seul service et un seul réseau. Il sera très probablement d’un certain niveau de coopération entre les trois secteurs qui permettra de proposer toute une gamme de services et de terminaux. Les systèmes de radiodiffusion tels que ceux de la famille DVB, la DAB et le DRM sont conçus et utilisés dans le cadre de services point - multipoint en flux descendants. Les caractéristiques varient : la DVB-S (satellite) et le DVB-C (câble) ont une capacité relativement élevée d’environ 30 Mbit/s mais seuls les récepteurs fixes peuvent assurer la réception. La DAB et la DVB-T ont des débits respectivement de 0,02, 1,2 et 5-24 Mbit/s et sont compatibles avec les récepteurs fixes, portables et mobiles. Le contenu (programme de radio et de télévision) codé en MPEG peut être également transmis via protocole IP, encapsulé dans le flux de transport MPEG. Le protocole IP est indépendant de la couche de transport et de présentation. Il peut être utilisé sur n’importe quel réseau, y compris les réseaux de radiodiffusion sans conversion de protocole. Par conséquent, les transmissions IP facilitent la convergence entre les réseaux de télécommunications et les réseaux de radiodiffusion. Les systèmes de télécommunications sont conçus et utilisés pour des services point à point en flux ascendant et descendant. Les transmissions par câble -ADSL (ligne d’abonné numérique asynchrone), PLT (transmission via le réseau électrique) et AHF (accès hertzien fixe)-, sont exclusivement réservées à la réception fixe. Les débits sont de l’ordre de 2 à 8 Mbit/s. Les systèmes mobiles tels que le GSM et l’UMTS affichent des débits situés approximativement entre 0,01 et 0,4 Mbit/s. En Algérie, certains providers travaillent sur l’ADSL pour qu’elle ne soit plus exclusivement un accès rapide au réseau Internet mais devienne un canal permettant des services de divertissement grâce à des terminaux clients semblables aux futurs récepteurs de contenus radiodiffusés (c’est-à-dire une plate-forme logicielle avec disque dur).
Des services opérationnels de la télévision DSL
La technologie DSL peut porter non seulement des services classiques de communication (voix et Internet rapide) mais également des canaux interactifs de télévision à domicile. Par exemple, en France, trois services sont opérationnels actuellement : ADSL de Freebox TV (avec fournisseur de télécommunication commerciale Illiad), de CanalPlus et TPSL (MaLigneTV) qui est une coopération de TPS et de France Télécom. En Italie, il y a un service de DSL TV et de VoD appelé FastWeb qui a actuellement 150 000 abonnés. Le nombre d’abonnés est toujours relativement bas (comparé aux audiences de télévision qui peuvent être mesurées en millions) mais se développe solidement. Les radiodiffuseurs du service public (PSBs) sont activement impliqués dans ces services : France Télévisions et la RAI sont présentes sur des plates-formes DSL en France et en Italie. Leurs programmes cohabitent et concurrencent environ 60 à 70 autres canaux (la plupart du temps commerciaux).
La DVB-H Des radiodiffuseurs en Europe sont impliqués dans l’interactivité comme fournisseurs de réseau exploitant de nouveaux réseaux numériques d’émission tels que la Limande, le DVB-S, le DVB-T et le DVB-H. Quelques projets sont en cours tels que Cismundus (http://www.irt.de/IRT/aktuelles/workshop_cismundus.htm) et Savant (Synchronised and Scalable AV Content Across NeTworks). Ces systèmes sont basés sur une combinaison (synergie) d’émission DVB et réseaux mobiles qui peuvent mener à un système (interactif) bidirectionnel avec des canaux aller et de retour asymétriques. Cette topologie asymétrique de réseau reflète l’asymétrie du trafic (qui peut être d’un rapport de 10:1) et est donc très efficace. La DVB-H, favorisée par Nokia, est près de devenir un service mobile commercial de télévision en Finlande. Le DMB (Diffusion du multimédia numérique), basé sur la Limande (réseau TAPE), est déjà commercialement réussi en Corée et fonctionne grâce à des bornes du constructeur Samsung. En ce sens, Alcatel (R-U) dispose d’une solution combinant la DVB-T et DSL. Elle peut exploiter des canaux de télévision dans des secteurs urbains et où le signal de DVB-T peut être faible (particulièrement si des antennes externes ne peuvent pas être utilisées). Pour ce faire, le téléspectateur exploitera un STB « combo » qui ne devrait pas être plus cher que les boîtes de DSL-only ou de DVB-only, car presque les mêmes technologies sont employées (le même codage d’audio/vidéo et de modulation). A ce titre, le DSL a pu potentiellement aider DVB-T pour fournir l’interactivité, pour améliorer la sécurité des transactions et soulage la planification du spectre afin de faciliter la réception DVB-T dans des zones urbaines. En Algérie, les services de télécommunications mobiles tels que le GSM et l’UMTS (3e génération lancée par Mobilis) permettent technologiquement aussi de diffuser des contenus multimédias. Néanmoins, les réseaux de radiodiffusion combinés aux réseaux point à point (conçus pour des réceptions à la fois fixes et mobiles comme c’est le cas de la TNT) constitueront à l’avenir un duo de poids dans le domaine de la diffusion de services interactifs. Au niveau de l’Union européenne des radiodiffuseurs, les groupes de projet du comité BMC étudient plusieurs aspects de la coopération entre services de radiodiffusion et mobiles, tels que la réglementation, le datacasting IP et la gestion des réseaux. Les aspects réglementaires régissant la convergence des services sans fil (radiodiffusion et services radio mobiles et fixes) sont à l’étude à l’ UIT dans le cadre des applications Twim (Terrestrial Wireless Interactive Multimedia). Il s’agit d’un concept d’accords multi-réseaux, multi-accès, multiservices et interactifs. Ce concept inclut divers services dans différentes bandes, allant de 540 kHz (B.m) à 66 GHz (Fixed Wireless Access). La capacité des systèmes pourrait se situer entre quelques kbit/s et plus de 100Mbit/s. La radiodiffusion est sans conteste un élément important du Twim. La clé de voûte de ce concept est la disponibilité des communications en flux descendant et ascendant. Pour cette raison, certains gouvernements considèrent qu’au même titre que la radiodiffusion, les services fixes et mobiles devraient aussi bénéficier de spectre dans les bandes IV et V. L’attribution de spectre aux services mobiles et fixes dans les bandes IV et V pour les applications Twim pourrait être une question à l’ordre du jour de la CMR 2007 (Conférence mondiale des radiodiffuseurs).
Développement et perspective
Compte tenu de la multitude d’organisations, d‘accords et de systèmes liés à la radiodiffusion, il est souvent facile de s’égarer dans les détails d’un développement spécifique et de perdre de vue les tendances générales susceptibles d’affecter la technologie de la radiodiffusion. Il est très utile de prendre en considération certains articles desquels, après recoupement, on identifie les trois principales tendances des développements technologiques : l’approche logicielle, la personnalisation, la mondialisation. Selon les auteurs, ces tendances ont privilégié les solutions logicielles induisant deux étapes consécutives : une transition de l’analogique vers le numérique, suivie directement d’une transition du matériel vers le logiciel. La personnalisation se caractérise par une mutation des programmes de radiodiffusion classiques destinés à tous, vers des services individuels à la carte. La mondialisation désigne la tendance qu’ont les organisations à opérer à l’échelon continental ou international plutôt que national. L’échéancier varie en fonction de ces évolutions et tendances. En effet, sur certains marchés et pour certains services, il est relativement court. Par exemple, le « Webcasting » (production et distribution de contenus multimédias grand public via Internet) est un service personnalisé qui utilise des solutions logicielles et des supports de diffusion numérique ; il est actuellement proposé par de nombreux organismes de radiodiffusion.
Stable ou changeante ?
La radiodiffusion, notamment la radiodiffusion en clair, est en général basée sur une structure de marché horizontale. Par conséquent, dans le domaine de la radiodiffusion, il est connu que les délais de développement et de mise en œuvre sont longs si bien que les prévisions ne changent pas d’année en année. Sept ans se sont écoulés et les arguments conservent toutes leur validité : la loi de Moore (cofondateur d’Intel) reste pertinente, les récepteurs dotés de disques durs sont prometteurs ; les services analogiques ne disparaîtront pas avant 15 ou 20 ans et la convergence est une question importante. Qu’est-ce qui a changé ? Certainement pas les tendances et les grands développements. Toutefois, la frénésie d’Internet a vécu. Certes, Internet reste très important, il en est de même pour les applications de la radiodiffusion. A titre d’exemple, les décideurs et les sociétés de télécommunications se sont trompés dans leurs estimations des coûts liés au spectre de l’UMTS. Le GSM et l’UMTS conservent un rôle de premier plan dans la diffusion de contenus multimédias, mais en combinaison avec les réseaux de radiodiffusion et non en raison de leurs propres atouts. De nouveaux systèmes tels que le W-Lan sont de plus en plus populaires et pourraient occuper un créneau prévu au départ pour l’UMTS. La place des W-Lan dans la chaîne de radiodiffusion doit être étudiée. La numérisation ouvre la voie à de nouvelles formes de services multimédias où la radiodiffusion assure un segment important de la chaîne. Une multitude de systèmes, exploitant des ressources spectrales, des circuits cuivre et fibre optique qui assureront aux téléspectateurs un ensemble de choix pour consommer les programmes télévisuels via des services interactifs. Ces nouvelles technologies, si elles sont exploitées à bon escient, permettront aux pays émergents de booster leur économie afin d’adhérer à la mondialisation. itmag
La numérisation du paysage audiovisuel national engagée .
Il est manifeste que la technique évolue de plus en plus vite. Ces changements rapides que l’on observe aujourd’hui ne permettent pas vraiment d’augurer une telle stabilité à l’avenir. A ce titre, les radiodiffuseurs ont besoin d’évaluer le risque que les nouvelles technologies posent qui, en leur faveur, se retrouvent dépassées en quelques années. Dans ce contexte, la Télédiffusion d’Algérie travaille à mettre en place la télévision numérique de terre (TNT) dans la bande UHF, ce qui permettra, en plus des avantages de la rationalisation du spectre, de la qualité et du nombre important de programmes qui pourront être diffusés, de disposer d’une infrastructure capable d’offrir de nouveaux services multimédias et de la réception mobile et, pourquoi pas, de la télévision interactive et TVHD.
Télévision numérique et convergence
Plusieurs articles ont déjà traité de la télévision numérique terrestre, que ce soit dans la revue spécialisée Algeria Broadcast de la TDA ou autres revues grand public, néanmoins dans notre présente contribution, nous essayerons de mettre l’accent sur la mutation future et attendue des programmes de télévision traditionnels en contenu multimédia et du rôle du réseau de diffusion algérien de la TDA dans ce nouvel environnement. Dans ce contexte, plusieurs services de télécommunications dans le monde proposent des services interactifs et personnalisés, en utilisant les systèmes de radiodiffusion numérique et des récepteurs dotés de fonctionnalités de traitement et de mémoire ainsi que de disque dur. Le terme convergence désigne un rapprochement des services, des systèmes et des réseaux de radiodiffusion, de télécommunication et de l’informatique. Au cours des dix dernières années, l’orientation possible de ce processus de convergence a fait couler beaucoup d’encre. Certes, les services Internet, les systèmes et les réseaux ont atteint un degré de convergence considérable. Cependant, cela ne signifie pas que tous les aspects du multimédia seront, à l’issue de ce processus, fusionnées en une seule industrie, un seul service et un seul réseau. Il sera très probablement d’un certain niveau de coopération entre les trois secteurs qui permettra de proposer toute une gamme de services et de terminaux. Les systèmes de radiodiffusion tels que ceux de la famille DVB, la DAB et le DRM sont conçus et utilisés dans le cadre de services point - multipoint en flux descendants. Les caractéristiques varient : la DVB-S (satellite) et le DVB-C (câble) ont une capacité relativement élevée d’environ 30 Mbit/s mais seuls les récepteurs fixes peuvent assurer la réception. La DAB et la DVB-T ont des débits respectivement de 0,02, 1,2 et 5-24 Mbit/s et sont compatibles avec les récepteurs fixes, portables et mobiles. Le contenu (programme de radio et de télévision) codé en MPEG peut être également transmis via protocole IP, encapsulé dans le flux de transport MPEG. Le protocole IP est indépendant de la couche de transport et de présentation. Il peut être utilisé sur n’importe quel réseau, y compris les réseaux de radiodiffusion sans conversion de protocole. Par conséquent, les transmissions IP facilitent la convergence entre les réseaux de télécommunications et les réseaux de radiodiffusion. Les systèmes de télécommunications sont conçus et utilisés pour des services point à point en flux ascendant et descendant. Les transmissions par câble -ADSL (ligne d’abonné numérique asynchrone), PLT (transmission via le réseau électrique) et AHF (accès hertzien fixe)-, sont exclusivement réservées à la réception fixe. Les débits sont de l’ordre de 2 à 8 Mbit/s. Les systèmes mobiles tels que le GSM et l’UMTS affichent des débits situés approximativement entre 0,01 et 0,4 Mbit/s. En Algérie, certains providers travaillent sur l’ADSL pour qu’elle ne soit plus exclusivement un accès rapide au réseau Internet mais devienne un canal permettant des services de divertissement grâce à des terminaux clients semblables aux futurs récepteurs de contenus radiodiffusés (c’est-à-dire une plate-forme logicielle avec disque dur).
Des services opérationnels de la télévision DSL
La technologie DSL peut porter non seulement des services classiques de communication (voix et Internet rapide) mais également des canaux interactifs de télévision à domicile. Par exemple, en France, trois services sont opérationnels actuellement : ADSL de Freebox TV (avec fournisseur de télécommunication commerciale Illiad), de CanalPlus et TPSL (MaLigneTV) qui est une coopération de TPS et de France Télécom. En Italie, il y a un service de DSL TV et de VoD appelé FastWeb qui a actuellement 150 000 abonnés. Le nombre d’abonnés est toujours relativement bas (comparé aux audiences de télévision qui peuvent être mesurées en millions) mais se développe solidement. Les radiodiffuseurs du service public (PSBs) sont activement impliqués dans ces services : France Télévisions et la RAI sont présentes sur des plates-formes DSL en France et en Italie. Leurs programmes cohabitent et concurrencent environ 60 à 70 autres canaux (la plupart du temps commerciaux).
La DVB-H Des radiodiffuseurs en Europe sont impliqués dans l’interactivité comme fournisseurs de réseau exploitant de nouveaux réseaux numériques d’émission tels que la Limande, le DVB-S, le DVB-T et le DVB-H. Quelques projets sont en cours tels que Cismundus (http://www.irt.de/IRT/aktuelles/workshop_cismundus.htm) et Savant (Synchronised and Scalable AV Content Across NeTworks). Ces systèmes sont basés sur une combinaison (synergie) d’émission DVB et réseaux mobiles qui peuvent mener à un système (interactif) bidirectionnel avec des canaux aller et de retour asymétriques. Cette topologie asymétrique de réseau reflète l’asymétrie du trafic (qui peut être d’un rapport de 10:1) et est donc très efficace. La DVB-H, favorisée par Nokia, est près de devenir un service mobile commercial de télévision en Finlande. Le DMB (Diffusion du multimédia numérique), basé sur la Limande (réseau TAPE), est déjà commercialement réussi en Corée et fonctionne grâce à des bornes du constructeur Samsung. En ce sens, Alcatel (R-U) dispose d’une solution combinant la DVB-T et DSL. Elle peut exploiter des canaux de télévision dans des secteurs urbains et où le signal de DVB-T peut être faible (particulièrement si des antennes externes ne peuvent pas être utilisées). Pour ce faire, le téléspectateur exploitera un STB « combo » qui ne devrait pas être plus cher que les boîtes de DSL-only ou de DVB-only, car presque les mêmes technologies sont employées (le même codage d’audio/vidéo et de modulation). A ce titre, le DSL a pu potentiellement aider DVB-T pour fournir l’interactivité, pour améliorer la sécurité des transactions et soulage la planification du spectre afin de faciliter la réception DVB-T dans des zones urbaines. En Algérie, les services de télécommunications mobiles tels que le GSM et l’UMTS (3e génération lancée par Mobilis) permettent technologiquement aussi de diffuser des contenus multimédias. Néanmoins, les réseaux de radiodiffusion combinés aux réseaux point à point (conçus pour des réceptions à la fois fixes et mobiles comme c’est le cas de la TNT) constitueront à l’avenir un duo de poids dans le domaine de la diffusion de services interactifs. Au niveau de l’Union européenne des radiodiffuseurs, les groupes de projet du comité BMC étudient plusieurs aspects de la coopération entre services de radiodiffusion et mobiles, tels que la réglementation, le datacasting IP et la gestion des réseaux. Les aspects réglementaires régissant la convergence des services sans fil (radiodiffusion et services radio mobiles et fixes) sont à l’étude à l’ UIT dans le cadre des applications Twim (Terrestrial Wireless Interactive Multimedia). Il s’agit d’un concept d’accords multi-réseaux, multi-accès, multiservices et interactifs. Ce concept inclut divers services dans différentes bandes, allant de 540 kHz (B.m) à 66 GHz (Fixed Wireless Access). La capacité des systèmes pourrait se situer entre quelques kbit/s et plus de 100Mbit/s. La radiodiffusion est sans conteste un élément important du Twim. La clé de voûte de ce concept est la disponibilité des communications en flux descendant et ascendant. Pour cette raison, certains gouvernements considèrent qu’au même titre que la radiodiffusion, les services fixes et mobiles devraient aussi bénéficier de spectre dans les bandes IV et V. L’attribution de spectre aux services mobiles et fixes dans les bandes IV et V pour les applications Twim pourrait être une question à l’ordre du jour de la CMR 2007 (Conférence mondiale des radiodiffuseurs).
Développement et perspective
Compte tenu de la multitude d’organisations, d‘accords et de systèmes liés à la radiodiffusion, il est souvent facile de s’égarer dans les détails d’un développement spécifique et de perdre de vue les tendances générales susceptibles d’affecter la technologie de la radiodiffusion. Il est très utile de prendre en considération certains articles desquels, après recoupement, on identifie les trois principales tendances des développements technologiques : l’approche logicielle, la personnalisation, la mondialisation. Selon les auteurs, ces tendances ont privilégié les solutions logicielles induisant deux étapes consécutives : une transition de l’analogique vers le numérique, suivie directement d’une transition du matériel vers le logiciel. La personnalisation se caractérise par une mutation des programmes de radiodiffusion classiques destinés à tous, vers des services individuels à la carte. La mondialisation désigne la tendance qu’ont les organisations à opérer à l’échelon continental ou international plutôt que national. L’échéancier varie en fonction de ces évolutions et tendances. En effet, sur certains marchés et pour certains services, il est relativement court. Par exemple, le « Webcasting » (production et distribution de contenus multimédias grand public via Internet) est un service personnalisé qui utilise des solutions logicielles et des supports de diffusion numérique ; il est actuellement proposé par de nombreux organismes de radiodiffusion.
Stable ou changeante ?
La radiodiffusion, notamment la radiodiffusion en clair, est en général basée sur une structure de marché horizontale. Par conséquent, dans le domaine de la radiodiffusion, il est connu que les délais de développement et de mise en œuvre sont longs si bien que les prévisions ne changent pas d’année en année. Sept ans se sont écoulés et les arguments conservent toutes leur validité : la loi de Moore (cofondateur d’Intel) reste pertinente, les récepteurs dotés de disques durs sont prometteurs ; les services analogiques ne disparaîtront pas avant 15 ou 20 ans et la convergence est une question importante. Qu’est-ce qui a changé ? Certainement pas les tendances et les grands développements. Toutefois, la frénésie d’Internet a vécu. Certes, Internet reste très important, il en est de même pour les applications de la radiodiffusion. A titre d’exemple, les décideurs et les sociétés de télécommunications se sont trompés dans leurs estimations des coûts liés au spectre de l’UMTS. Le GSM et l’UMTS conservent un rôle de premier plan dans la diffusion de contenus multimédias, mais en combinaison avec les réseaux de radiodiffusion et non en raison de leurs propres atouts. De nouveaux systèmes tels que le W-Lan sont de plus en plus populaires et pourraient occuper un créneau prévu au départ pour l’UMTS. La place des W-Lan dans la chaîne de radiodiffusion doit être étudiée. La numérisation ouvre la voie à de nouvelles formes de services multimédias où la radiodiffusion assure un segment important de la chaîne. Une multitude de systèmes, exploitant des ressources spectrales, des circuits cuivre et fibre optique qui assureront aux téléspectateurs un ensemble de choix pour consommer les programmes télévisuels via des services interactifs. Ces nouvelles technologies, si elles sont exploitées à bon escient, permettront aux pays émergents de booster leur économie afin d’adhérer à la mondialisation. itmag
Un second emprunt obligataire sera lancé le 17 septembre
Algérie Télécom compte lever 20 milliards de dinars pour son développement.
Algérie Télécom compte lever 20 milliards de dinars pour son développement.
Vingt à vingt-cinq milliards de dinars sont escomptés par Algérie Télécom à travers le lancement de son emprunt obligataire, prévu pour le 17 septembre et ce, jusqu’au 17 octobre. Approuvée par la COSOB le 3 septembre dernier, cette opération est l’aboutissement d’une réflexion et de discussions qui remontent à deux ans entre le conseil d’administration et l’assemblée générale du groupe Algérie Télécom, soutenu par le cabinet financier Strategica et avec le concours de sept banques (BEA, CPA, CNEP Banque, BNP Paribas El Djazaïr, BADR, BDL et Société Générale Algérie), chapeautées par la BNA, également partie prenante dans cette démarche. L’emprunt obligataire ainsi lancé se différencie de son devancier, entamé en novembre 2005 avec pour résultat 6,7 milliards de dinars levés auprès d’investisseurs institutionnels, en ce sens qu’il fait impliquer les citoyens de tous bords par un appel public à l’épargne. L’obligation souscrite dure cinq ans avec un taux d’intérêt progressif qui débute à 4% les deux premières années de souscription, puis se poursuit à 4,5% les deux années suivantes et, enfin, culmine à 7,90% la cinquième année. Les fonds levés serviront au développement d’Algérie Télécom, que le ministre Haïchour, présent à la cérémonie de lancement aux côtés de ses cadres ainsi que de ceux de la BNA et du cabinet Strategica, qualifiera de « géante ». L’entreprise, qui a investi plus de 100 milliards de dinars durant les trois dernières années, projette de financer son développement technologique et commercial à hauteur de 276 milliards de dinars, dont 10% seront assurés par les gains attendus de cet emprunt obligataire. Le reste servira essentiellement à la filiale Mobilis dans la perspective de lui offrir les moyens de son expansion et son redéploiement sur les plans commercial, technologique et des services. L’objectif étant, à l’orée 2009, d’atteindre 7 millions de clients au téléphone fixe, 3 millions d’abonnés à l’ADSL et 10 millions d’utilisateurs de Mobilis.itmag
La télésurveillance prend le pas sur l’informatique.
Visiblement, la tendance s’achemine inéluctablement vers la télésurveillance et la mise en place de systèmes de vidéosurveillance, prenant le pas sur un marché de l’informatique de moins en moins rentable tant les marges bénéficiaires sur les équipements se réduisent comme une peau de chagrin. C’est en tout cas la certitude de CDMI Télésurveillance, entreprise d’intégration de solutions technologiques et partenaire officiel de grandes entreprises high-tech, créée en 2000. Intervenant sur trois segments, à savoir l’informatique, la téléphonie mobile, et, depuis 2005, la télésurveillance, CDMI ne compte en délaisser aucun mais il est vrai que la plus-value se trouve davantage dans le marché de la télésurveillance à propos duquel le directeur du département télésurveillance de CDMI, M. Karim H., dit qu’il « n’est pas aisé de l’évaluer sachant que nous ne sommes pas seuls à intervenir dans ce domaine ». Et de poursuivre : « Le marché de la télésurveillance est certes petit mais il commence à s’ouvrir de plus en plus malgré une concurrence rude. » C’est peut-être pour faire face à cette concurrence mais aussi en prévision du « boom » que connaîtra le marché de la télésurveillance que CDMI est devenu distributeur officiel, donc partenaire, du constructeur sud-coréen Samsung dans sa gamme d’équipements et de systèmes de télésurveillance. « Nous sommes liés par une convention qui veut que nous prenions nous-mêmes en charge l’aspect déploiement et installation des équipements demandés. Pour sa part, Samsung nous fournit et met à notre disposition toute sa panoplie de produits et, encore une fois, nous nous chargeons en amont de la maintenance et du service après-vente », explique M. Karim H., ajoutant que « pour ce qui est du volet formation, nous n’excluons pas d’envoyer notre personnel en Corée pour maîtriser et se perfectionner sur le matériel Samsung. D’ailleurs, à ce sujet, les procédures y afférentes sont en cours ». CDMI compte en effet un effectif d’une quarantaine de personnes, dont chaque tiers, entre ingénieurs et techniciens supérieurs, est en place dans l’un des segments de l’entreprise. Pour en revenir au marché de la télésurveillance en Algérie, la gamme Samsung se répand sur le territoire à travers un réseau de distributeurs et d’installateurs indépendants pourvus et alimentés par CDMI. Question chiffres, M. Karim H. affirme que pour 2005, « ce sont 50 millions de dinars qui ont représenté le marché de la télésurveillance ». Les principaux marchés dans lesquels intervient CDMI sont constitués de grandes entreprises étatiques, comme la SNTF, ou bien les institutions publiques, notamment les APC, et même les services de sécurité. D’autre part, les particuliers aussi sont de la partie puisqu’ils sont de plus en plus prompts à installer des équipements anti-intrusion ou contre les incendies. « Cela demeure pour le moment du domestique. A partir de 46 000 DA, un Algérien moyen peut s’offrir un système de vidéosurveillance, probablement car il a déjà vu ce genre d’appareillage ou bien car il s’inquiète vraisemblablement pour sa sécurité et celle de ses biens », explique notre interlocuteur. Quant à l’équipement dont dispose CDMI, il va du classique, avec caméra, moniteur et enregistreur, au plus sophistiqué, avec capteurs faciales ou biométriques, aussi bien avec ou sans fil, voire à fibre optique. « Actuellement, le marché national tend vers des systèmes classiques. Il n’existe pas encore de besoin pour des équipements lourds et hautement technologiques. » Visionnage avec multiplexage, alliant image et son, enregistreurs de plus de 100 Go, capteurs de mouvements, des lentilles à 360 degrés de champ de vision... au-delà d’une gamme d’appareillages de vidéosurveillance de dernière génération, l’aspect logiciel de ceux-ci fait toute la différence dans la mesure où même la vie privée est protégée comme sur le Smart Dome qui comprend un programme permettant de masquer délibérément certaines zones car habitées ou donnant sur la fenêtre d’un voisin. Aussi, la technologie IP est également de mise pour offrir davantage de confort à l’utilisateur et avertir, en cas de besoin et où qu’il soit, les services concernés. Comme quoi, à toute chose malheur est bon !.itmag
jeudi, septembre 14, 2006
Trois ans après son adoption par la wilaya d’Alger
Informatisation des écoles : un budget non encore consommé
Informatisation des écoles : un budget non encore consommé
Les membres de l’Assemblée populaire de la wilaya d’Alger (APW) ont adopté un budget destiné à doter les établissements scolaires de la wilaya en équipements informatiques. D’ailleurs, un budget de 100 millions de dinars a été dégagé par la wilaya d’Alger en 2003 pour la mise en place d’équipements informatiques dans les établissements scolaires de la capitale. Il semblerait toutefois que cette somme n’ait toujours pas été entièrement consommée au bout de trois ans. M. Chegnane Mimoune, membre de la commission des finances de l’Assemblée populaire de la wilaya d’Alger (APW), nous informe que « sur les 100 millions de dinars débloqués par la wilaya, 47 millions n’ont toujours pas été dépensés dans le cadre du projet visant à équiper les établissements scolaires en matériel informatique », ajoutant que cette somme devra être « consommée entièrement dans un avenir proche ». L’élu indique, en outre, que le budget supplémentaire de l’APW d’Alger pour l’année 2006 « prévoit aussi l’installation d’une dizaine de PC au niveau de cinq écoles ». En dépit du retard accusé en ce qui concerne la consommation du budget dégagé en 2003 et de la somme peu élevée dégagée par la wilaya d’Alger pour la mise en application de cette opération, le représentant de la commission des finances estime toutefois que « les efforts consentis dans ce sens sont louables puisqu’ils reflètent l’intérêt porté par les autorités de la wilaya d’Alger aux nouvelles technologies même si le budget débloqué à cet effet n’est pas colossal ». L’élu ajoutera, dans le même contexte, que « d’autres actions du même genre pourront être lancées à l’avenir ». M. Chegnane a tenu à préciser par ailleurs que « le fait que la wilaya d’Alger ait mis à la disposition des établissements scolaires un budget spécialement destiné aux équipements informatiques ne signifie pas que le gouvernement ne lancera pas, de son côté, des actions similaires ». Il faut dire cependant que malgré les bonnes intentions, le budget destiné à équiper les écoles en PC et autres outils informatiques reste dérisoire si l’on prend en considération le nombre d’écoles existant dans la capitale. D’après les chiffres officiels, il existe à Alger plus de 10 000 salles de classes réparties sur plus de 250 écoles fondamentales et 110 établissements moyens et secondaires. Le nombre d’élèves inscrits en primaire dépasse les 320 000 au moment où le cycle moyen compte plus de 170 000 élèves. D’un autre côté, le taux de scolarisation dans la capitale avoisine les 100%, ce qui représente la plus forte moyenne au niveau national. Ces chiffres témoignent du nombre très élevé de demandeurs potentiels d’équipements informatiques au niveau des établissements scolaires. Le budget nécessaire à l’équipement de l’ensemble des établissements algérois nécessite manifestement un vaste programme étatique afin de pouvoir répondre à la demande dans des délais raisonnables. Il y a lieu de signaler, d’autre part, que la capitale est la ville la mieux lotie en matière de technologies, ce qui donne une idée plus ou moins précise sur la situation des établissements scolaires au niveau des autres wilayas du pays. Il est évident à, partir de ce constat, que la mise en place d’équipements informatiques au niveau des écoles existantes dans ces wilayas est loin d’être une priorité, du moins pour le moment. itmag
mercredi, septembre 06, 2006
L’EEPAD le destine principalement aux étudiants
Le lancement de « Zala Junior » prévu pour le 10 septembresamedi 2 septembre 2006.
L’Etablissement d’enseignement professionnel à distance (EEPAD) lancera son PC junior le 10 septembre. « Le PC, de marque Zala, sera proposé à 58 000 dinars », nous informe M. Mohamed Zemmour, directeur de communication à l’EEPAD avant de préciser que « les ordinateurs portables devant être proposés à partir de septembre sont essentiellement destinés aux étudiants ». Le nombre de PC devant être vendus suivant cette formule n’a toujours pas été fixé et dépendra visiblement de la demande existant sur le marché. Cette formule destinée aux jeunes devait, rappelons-le, être lancée à partir du mois de juin dernier. « Nous avons dû retarder le lancement de cette opération de trois mois pour des raisons internes à notre entreprise », explique M. Zemmour. Quoi qu’il en soit, les responsables de l’EEPAD s’attendent vraisemblablement à ce que cette nouvelle formule offre aux clients de l’entreprise de nouveaux choix d’achat à des prix relativement abordables. Sur un autre plan, le directeur de communication nous informe que « 40 000 PC Zala ont été écoulés dans le cadre de l’opération OusraTic. Le nombre global d’ordinateurs vendus ou commandés dans le sillon de cette initiative dépasse les 100 000 ». Il y a lieu de noter, d’autre part, que l’usine de production de PC Zala installée à Annaba n’a toujours pas été officiellement inaugurée même si elle a commencé sa production depuis des mois déjà. En parlant justement de l’opération OusraTic, l’EEPAD avait organisé du 22 au 26 juillet dernier son « Internet Party », une initiative visant à promouvoir la formule OusraTic qui consistait à donner accès à Internet aux estivants en visite ou habitant Annaba. La manifestation, qui s’est déroulée dans un cadre festif, a compris la mise en place d’une centaine de PC connectés à Internet pour permettre aux estivants de surfer sur la Toile mondiale. M. Zemmour nous informe, à ce propos, qu’un sondage a été effectué dans le cadre de cette manifestation sur les utilisateurs. D’après ce sondage, 50,53% des usagers appartiennent à la tranche d’âge des 16-25 ans et 44,13% des usagers possèdent des PC chez eux. Il en ressort également que 83,35% des personnes sondées utilisent Internet de façon régulière. 67,78% se connectent au réseau mondial à domicile au moment où 21,60% surfent dans les cybers. Le reste des internautes se connecte sur les lieux de travail. S’agissant de l’usage fait d’Internet, le sondage de l’EEPAD révèle que 52,82% se connectent pour effectuer des recherches, 33,08% pour tchater lorsque 14% utilisent le réseau mondial pour des raisons diverses. Ce sondage, qui ne donne pas des informations exhaustives, permet toutefois aux responsables de l’EEPAD de connaître leurs clients de façon plus ou moins précise. Le directeur de communication déclare, en outre, que l’EEPAD gère aujourd’hui « 300 000 abonnés à Internet ». Evoquant les projets de l’entreprise à court terme, notre interlocuteur rappellera l’intérêt porté par l’EEPAD pour les prochains salons spécialisés, à savoir le SifTech et Alger Telecom. Notons que l’objectif suprême de cette entreprise reste l’exportation des PC Zala vers les pays arabes et africains, comme indiqué dernièrement par son PDG. ITmag