La télésurveillance prend le pas sur l’informatique.
Visiblement, la tendance s’achemine inéluctablement vers la télésurveillance et la mise en place de systèmes de vidéosurveillance, prenant le pas sur un marché de l’informatique de moins en moins rentable tant les marges bénéficiaires sur les équipements se réduisent comme une peau de chagrin. C’est en tout cas la certitude de CDMI Télésurveillance, entreprise d’intégration de solutions technologiques et partenaire officiel de grandes entreprises high-tech, créée en 2000. Intervenant sur trois segments, à savoir l’informatique, la téléphonie mobile, et, depuis 2005, la télésurveillance, CDMI ne compte en délaisser aucun mais il est vrai que la plus-value se trouve davantage dans le marché de la télésurveillance à propos duquel le directeur du département télésurveillance de CDMI, M. Karim H., dit qu’il « n’est pas aisé de l’évaluer sachant que nous ne sommes pas seuls à intervenir dans ce domaine ». Et de poursuivre : « Le marché de la télésurveillance est certes petit mais il commence à s’ouvrir de plus en plus malgré une concurrence rude. » C’est peut-être pour faire face à cette concurrence mais aussi en prévision du « boom » que connaîtra le marché de la télésurveillance que CDMI est devenu distributeur officiel, donc partenaire, du constructeur sud-coréen Samsung dans sa gamme d’équipements et de systèmes de télésurveillance. « Nous sommes liés par une convention qui veut que nous prenions nous-mêmes en charge l’aspect déploiement et installation des équipements demandés. Pour sa part, Samsung nous fournit et met à notre disposition toute sa panoplie de produits et, encore une fois, nous nous chargeons en amont de la maintenance et du service après-vente », explique M. Karim H., ajoutant que « pour ce qui est du volet formation, nous n’excluons pas d’envoyer notre personnel en Corée pour maîtriser et se perfectionner sur le matériel Samsung. D’ailleurs, à ce sujet, les procédures y afférentes sont en cours ». CDMI compte en effet un effectif d’une quarantaine de personnes, dont chaque tiers, entre ingénieurs et techniciens supérieurs, est en place dans l’un des segments de l’entreprise. Pour en revenir au marché de la télésurveillance en Algérie, la gamme Samsung se répand sur le territoire à travers un réseau de distributeurs et d’installateurs indépendants pourvus et alimentés par CDMI. Question chiffres, M. Karim H. affirme que pour 2005, « ce sont 50 millions de dinars qui ont représenté le marché de la télésurveillance ». Les principaux marchés dans lesquels intervient CDMI sont constitués de grandes entreprises étatiques, comme la SNTF, ou bien les institutions publiques, notamment les APC, et même les services de sécurité. D’autre part, les particuliers aussi sont de la partie puisqu’ils sont de plus en plus prompts à installer des équipements anti-intrusion ou contre les incendies. « Cela demeure pour le moment du domestique. A partir de 46 000 DA, un Algérien moyen peut s’offrir un système de vidéosurveillance, probablement car il a déjà vu ce genre d’appareillage ou bien car il s’inquiète vraisemblablement pour sa sécurité et celle de ses biens », explique notre interlocuteur. Quant à l’équipement dont dispose CDMI, il va du classique, avec caméra, moniteur et enregistreur, au plus sophistiqué, avec capteurs faciales ou biométriques, aussi bien avec ou sans fil, voire à fibre optique. « Actuellement, le marché national tend vers des systèmes classiques. Il n’existe pas encore de besoin pour des équipements lourds et hautement technologiques. » Visionnage avec multiplexage, alliant image et son, enregistreurs de plus de 100 Go, capteurs de mouvements, des lentilles à 360 degrés de champ de vision... au-delà d’une gamme d’appareillages de vidéosurveillance de dernière génération, l’aspect logiciel de ceux-ci fait toute la différence dans la mesure où même la vie privée est protégée comme sur le Smart Dome qui comprend un programme permettant de masquer délibérément certaines zones car habitées ou donnant sur la fenêtre d’un voisin. Aussi, la technologie IP est également de mise pour offrir davantage de confort à l’utilisateur et avertir, en cas de besoin et où qu’il soit, les services concernés. Comme quoi, à toute chose malheur est bon !.itmag
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