HB Technologies soumet les projets de la carte d’identité nationale et du passeport électroniques
Le ministère de l’Intérieur et les autorités aéroportuaires ont été approchés à ce propos
Le ministère de l’Intérieur et les autorités aéroportuaires ont été approchés à ce propos
Lors de son forum tenu en date du 29 septembre 2006, El Moudjahid avait convoqué au pupitre HB Technologies (voir IT Mag n° 94), qui, dans un vocable mêlant technicité et audace sémantique, avait présenté ce qu’il est permis de qualifier d’« exception algérienne ». L’expression est amplement justifiée dans la mesure où le cœur de métier de l’entreprise, ce sont les cartes à microprocesseurs, dites intelligentes, les documents d’indentification qui recourent à la reconnaissance biométrique, répondant à des besoins identifiés aussi bien dans le secteur de la banque, des documents nationaux, notamment le passeport ou la carte d’identité nationale électroniques, le tout fait par des Algériens, en ce que HB Technologies englobe comme capital et employés, tous des universitaires qui ont vu leur cursus agrémenté d’une formation avec le partenaire allemand de la firme, Mühlbauer. Cette dernière, affirmait M. Jamel Eldine Zerouk, directeur général chargé des opérations, « assurera la mise à niveau technologique et le transfert de know-how nécessaires » à HB Technologies pour pouvoir prétendre à des marchés sensibles où ne sont acceptés que les plus performants. Car il faut savoir que le processus de fabrication de cartes électroniques ou de documents d’identification biométriques est complexe et les marchés acquis de par le monde le sont par des leaders en la matière, dont les conditions de production sont les plus draconiennes, particulièrement parce qu’il s’agit de garantir l’imperméabilité des données stockées dans la mémoire des microprocesseurs implémentés tant dans une carte de retrait bancaire, une pièce d’identité, un permis de conduire, et même une puce de téléphone. D’ailleurs, car arrivé à maîtriser la fabrication de cartes électroniques hautement sécurisées, HB Technologies a réussi à leur décrocher un important débouché auprès d’Algérie Poste dont les cartes de retrait monétique seront produites en Algérie. D’après Hamid Benzitouni, directeur général chargé du marketing, « ce sont 2,5 millions de cartes que nous produirons pour le réseau monétique d’Algérie Poste et que nous livrerons incessamment ». « Après avoir finalisé la mise en condition des équipements de fabrication, nous entrerons en production dans quelques jours. Ce sera des cartes conformes aux standards internationaux, que ce soit dans leur structure physique de composition ou logicielle », déclarait M. Zerouk. Autrement dit, c’est la première fois que des cartes bancaires seront fabriquées aux normes Euro MasterCard Visa en Algérie, en conformité avec les dispositions régissant les caractéristiques des cartes de retrait énoncées par la Banque d’Algérie. A ce propos, HB Technologies est entrée, depuis sa création, dans un processus de certification EMV qui impose des règles de production et de sécurité « impitoyables » pour y ouvrir droit. L’export n’est pas négligé puisque l’entreprise avait déjà fourni des cartes intelligentes pour Siemens et ce n’est pas pour la « vitrine » que cette même société occupera, pour la deuxième année consécutive, un stand à Paris à l’occasion de la tenue de Cartes 2006, la référence des salons consacrés aux cartes à puce et à l’indentification. Autre savoir-faire que HB Technologies détient, la production de passeports biométriques ou de cartes d’identité électroniques. Compétences qu’elle tient à faire éprouver auprès des autorités publiques en proposant un projet national de carte d’identité électronique qu’elle a soumis au ministère de l’Intérieur. Elle a également invité les autorités aéroportuaires nationales à accueillir un projet pilote de passeport biométrique qu’elle suivra et concevra elle-même avec un échantillon de personnes qui fréquentent régulièrement les aéroports. Pour le moment à l’étude, HB Technologies se dit prête à tenter l’expérience mais surtout à déployer son génie en la matière. Cependant, l’Algérie doit impérativement se doter de structures de certification et d’authentification, un tiers de confiance chargé d’émettre des certificats numériques et de les gérer tout au long de leur période de validité, principalement lorsqu’un dialogue est exécuté entre la carte à puce et le lecteur. itmag
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