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mercredi, janvier 17, 2007

Cisco Systems décuplera ses investissements en Algérie

Son siège à Alger a été inauguré par le ministre Boudjemaa Haïchour le 31 mai dernier. Une présence justifiée par l’importance, de plus en plus palpable, que prend le marché algérien des nouvelles technologies. Le Cyberparc de Sidi Abdallah, en phase d’avancement, y est pour beaucoup également.

M Mark de Simone lors de la conference de presse Cisco
Que d’éloges pour un marché algérien de la réseautique et des infrastructures télécoms classé par Cisco Systems -division Emerging Countries- à la cinquième position parmi 62 pays dans lesquels il est présent. Et parce que ce même marché est arrivé à « maturité », le géant américain des routeurs et commutateurs multi-protocoles ouvre un bureau à Alger en perspective d’un « plan agressif » qui fera du pays un « centre de gravité » ou hub régional pour les affaires de Cisco dans la zone Afrique du Nord et Moyen-Orient. « Une rampe de lacement », schématisera M. Mark de Simone, vice-président de Cisco Systems pour l’espace africain et moyen-oriental. Il en dira que « ce sont 55% de croissance qui y sont enregistrées, sachant qu’en Afrique, l’Algérie représente notre troisième plus important client après l’Egypte et le Maroc ». Précédemment annoncée dans les différentes Cisco’Expo organisées en Algérie, l’ouverture d’un bureau permanent à Alger s’est finalement concrétisée « au moment opportun » avec en prime « la multiplication par dix des investissements directs en Algérie au bout de l’exercice 2006-2007 » et « une attention particulière accordée au facteur humain et au support technique », avait encore précisé M. De Simone. Ce dont s’était réjoui le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, M. Haïchour, qui avait procédé à la coupure du ruban dans les locaux de l’Algerian Business Center (ABC). Une présence de Cisco en Algérie qui sera relayée par « 20 personnes à recruter d’ici à la fin de l’année » avec à leur tête M. Hesham El Metainy au poste de directeur général, qui occupait le poste de responsable des ventes pour la région Afrique dans sa partie nord-ouest. Cependant, l’activité du géant californien en Algérie ne se résumera pas à faire de l’argent ; il s’agira surtout pour cette entreprise « d’augmenter le niveau et de former du personnel local, y compris celui issu des partenaires intégrateurs de Cisco en Algérie, sur ses technologies et son matériel, car le besoin en qualifications humaines est majeur », dira M. De Simone. Avec les chantiers divers engagés dans le segment des nouvelles technologies en matière de e-gouvernance, lire le Réseau Intranet gouvernemental (RIG), en e-économie, etc., Cisco ne se positionne plus en prestataire de services d’avant-garde mais devient « un partenaire du gouvernement » signataire de plusieurs contrats capitaux aux niveaux ministériel, financier et de l’administration avec pour clauses la construction de réseaux IP en voie de connaître « une transcendance » qu’il est question également de faire converger pour le transport non seulement de la voix, de la vidéo, des données mais aussi pour la connexion à Internet. Pour sa part, l’aspect humain sera l’autre volet que Cisco développera en Algérie à travers l’établissement d’académies et d’universités du réseau, déjà au nombre de 33 implantées dans les grandes villes du pays, notamment à Alger, Oran et Constantine, effort que l’entreprise américaine « compte bien poursuivre » en vue de recourir à une compétence exclusivement algérienne, appelée à devenir le réceptacle du savoir-faire que consentira partager Cisco, qui compte 12 000 académies du réseau de par le monde. Ce qui fera de lui un équipementier engagé pleinement et qui croit en la ressource humaine algérienne.itmag