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mardi, mai 13, 2008

LE MINISTRE L'A ANNONCÉ HIER : Un satellite pour sécuriser l'Algérie.


L’Algérie travaille à sécuriser son vaste territoire. Elle a résolu, pour ce faire, d’acquérir et installer un satellite d’observation. Le ministre de la Poste et des Technologies de l’information, Boudjemaâ Haïchour a informé, hier, à l’occasion de la journée parlementaire consacrée aux télécommunications, du lancement prochain d’un avis d’appel d’offres international pour l’acquisition et l’installation de ce satellite.Sofiane Aït Iflis - Alger (Le Soir) - Le ministre a dévoilé également un projet d’installation d’un autre satellite dédié aux télécommunications. Haïchour, plus disert à propos, a indiqué que l’installation de ce satellite permettra une autonomie de diffusion. Ces deux satellites viendront enrichir l’univers du satellite en Algérie, puisque un satellite déstiné à la surveillance des catastrophes naturelles est déjà mis sur orbite. S’agissant des télécommunications en général, le ministre a fait savoir que l’Algérie est parvenue à réduire la fracture numérique. Il a informé qu’en 2000, le pays disposait de tout juste 45 000 lignes téléphoniques et qu’en 2008, ils sont 31 millions d’abonnés. Il a également souligné que les 1 541 communes disposent de la connexion ADSL. Le ministre a fait, en outre, état d’une rude concurrence entre les trois opérateurs de téléphonie mobile, Djezzy, Nedjma et Mobilis. Le président-directeur général de Nedjma, Joseph Jed a affirmé que la compagnie a investi un volume de 1,2 milliard de dollars, alors qu’elle a acquis la licence d’exploitation pour 421 millions de dollars. Il a indiqué aussi que le chiffre de la compagnie a augmenté de 11%, après la prise de participation de Qataria Telecom, qui détient 55% des actions. Joseph Jed a évalué la couverture réseau à 90% du territoire national. La compagnie emploie 1 600 travailleurs, dont 98% sont des nationaux et parmi ces derniers 40% sont des femmes. Selon Jed, les utilisateurs algériens du réseau Nedjma représentent 28% du total des utilisateurs du réseau d’El Watanyia. Le Pdg de Nedjma a annoncé, enfin, des activités avec la star mondiale de football, Zinedine Zidane. Pour sa part, le président-directeur général de Djezzy, M. Kebani, a annoncé 15 millions d’abonnés et une couverture réseau de 93%. Le chiffre d’affaires de la compagnie s’élève à 1,8 milliard de dollars. Elle emploie 3 700 travailleurs.le soir

mercredi, mai 07, 2008

Zone industrielle de Bellara (Jijel)
Feu vert pour l’égyptien Ezz Steel


Le projet du groupe sidérurgique égyptien Ezz Steel a reçu mercredi dernier le feu vert des autorités pour sa prochaine concrétisation sur le terrain dans la zone industrielle de Bellara dans la commune d’El Milia (wilaya de Jijel).
En effet, le conseil national de l’investissement, réuni le 30 avril dernier à l’occasion de sa 35e session, a donné son accord pour le projet de convention entre l’agence nationale de développement de l’investissement et la société de l’homme d’affaires égyptien Ahmed Abdelaziz Ezz qui compte réaliser un complexe sidérurgique à Bellara. Le promoteur Ezz Steel est ainsi le premier à bénéficier du feu vert des autorités pour s’installer dans la zone industrielle de Bellara où comptent investir dans le même domaine sidérurgique le leader mondial de l’acier, Arcelor Mittal, et l’italien AFV Beltrame. Depuis l’audience que lui avait accordée le chef du gouvernement Abdelaziz Belkhadem le 6 août 2007, le président du conseil d’administration du groupe industriel Ezz avait notamment visité la wilaya de Jijel le 15 octobre 2007 et dépêché plusieurs délégations de son groupe pour peaufiner le projet. Devant s’étendre sur une superficie de 200 ha dans une première phase, le projet devrait engloutir une assiette supplémentaire de 100 ha dans le cadre de l’extension du projet. Le complexe sidérurgique projeté nécessite un investissement de 750 millions de dollars est prévue dans le cadre de l’extension du complexe voulue dans une deuxième phase. La première, selon les premières projections de l’investisseur égyptien, s’étalera sur 30 mois avant l’entrée en production alors que la seconde demandera un délai de réalisation de 24 mois. elwatan
Entreprises étrangères en Algérie
Sept milliards de dollars de bénéfices transférés en 2007


Dans les 10 à 15 prochaines années, la proportion pourrait atteindre les 50 milliards de dollars de transferts de dividendes. Les ressources gelées dans les banques américaines « ne génèrent, en réalité, qu’environ 2% de bénéfices ».
Nous allons connaître, fort probablement, un sérieux problème de dividendes à l’image de la crise asiatique si nous continuons à adopter les mêmes politiques à l’égard des IDE (investissements directs étrangers). » Cela fait partie des calculs économiques de Abdelhak Lamiri, économiste et PDG du groupe Insim, conforté dans son opinion par bon nombre d’experts et d’économistes. En 2007, le volume des bénéfices transférés vers l’étranger par les investisseurs s’élève à plus de 7 milliards de dollars, si l’on se réfère aux déclarations de Abdelhak Lamiri lors d’un séminaire consacré aux « réformes financières et transition » organisé hier à Alger par la Confédération des cadres de la finance et de la comptabilité (CCFC). Le montant risque d’être encore plus lourd dans les années à venir. Selon le conférencier, il est impossible de redresser économiquement un pays en se basant uniquement sur les IDE. Le pays reste ainsi exposé à deux menaces au moins. Primo, « si l’on ne développe pas un capital et un privé national qui est appelé à se déployer ici et ailleurs, cela veut dire que d’ici quelques années, 80% des secteurs industriel et bancaire seront entre les mains des étrangers ». Secundo, le risque est beaucoup plus grand et dangereux pour l’économie nationale, surtout lorsqu’on commence à rapatrier les dividendes, avertit Abdelhak Lamiri pour qui l’économie doit se développer aussi grâce à l’apport des entreprises nationales, notamment un capital privé compétitif. Le risque qui menace l’Algérie est très sérieux, a-t-il souligné encore. « Dans les 10 à 15 prochaines années, la proportion pourrait atteindre les 50 milliards de dollars de transferts de dividendes, un volume nettement plus important que ce que l’on peut exporter à travers ces mêmes IDE. » Il s’agit là d’un avertissement de taille à prendre sérieusement en compte. Néanmoins, Abdelhak Lamiri remarque que l’Algérie a des surliquidités et des réserves beaucoup plus importantes pour financer le développement du secteur privé productif. Cela pour expliquer une sorte « d’allergie » qu’affichent les banques à l’égard des investisseurs locaux, « appelés pourtant à constituer le moteur de la croissance en mesure de compenser les pertes que peuvent engendrer les IDE ». Les ressources gelées dans les banques américaines « qui ne génèrent, en réalité, qu’environ 2% de bénéfices », viennent s’ajouter à cette situation qui menace d’être très risquée pour l’économie nationale. A entendre Abdelhak Lamiri, il est plus que jamais temps de prendre les décisions nécessaires car, si crise il y a, « l’Etat sera contraint d’inventer d’autres solutions d’urgence, si risquées aussi, à l’instar de la dévaluation de la monnaie qui conduira inévitablement à l’inflation ». Tout se concentre, a-t-il plaidé, donc sur « l’industrialisation du développement local et la nécessité d’un financement intensif de la production nationale ». La Banque mondiale a évalué à 15% le taux de financement par les banques des PME en Algérie. Un chiffre qui vient contredire les statistiques avancées par les instances algériennes qui font état d’une proportion de 55%, selon les banques, et 85%, d’après le ministère des Finances. Il y a déjà contradiction flagrante dans les chiffres, relève Abdelhak Lamiri. De son côté, Hamdi Mohamed Lamine, expert comptable et président de l’Ordre des experts comptables, a noté que le taux de création d’entreprises en Algérie est très inférieur à la moyenne admise dans les pays développés. Le taux ne flirte qu’avec la barre de 100 entreprises par 100 000 habitants. D’autres pays sont à une proportion beaucoup plus avancée qui se situe entre 3000 et 4000 entreprises créées dans une zone de 100 000 habitants. L’Algérie, d’après le président de l’Ordre des experts comptables, demeure aussi un mauvais exemple en termes de création d’entreprises sur les cendres des sociétés déstructurées. Le taux ne dépasse pas 1%, si l’on se réfère aux statistiques de Hamdi Mohamed Lamine. elwatan