algeria TIC

Un site pour les nouvelles technologies de l'information et de la communication dans l'Algerie

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mercredi, mars 14, 2007

Le grand retour de l’annuaire téléphonique

En préparation par Algérie Télécom et son partenaire

Une rencontre avait été initiée par Algérie Télécom afin de mettre en avant et annoncer « le lancement d’une opération très importante » et qui rentre « dans le cadre d’une obligation légale » pour tout opérateur de téléphonie, tant mobile que fixe. L’annuaire téléphonique, dont la dernière édition en date remonte à 1995, fait donc son grand retour et sera classé en « Pages blanches », qui s’adresse au grand public, et en « Pages Maghreb » pour la partie professionnelle, dans lesquelles seront portées des informations d’ordre économique. La grande nouveauté qui accompagnera l’annuaire téléphonique dans sa version 2007 réside dans les services interactifs qui y seront associés, notamment un audiotel ou la consultation par SMS, prévue, selon M. Kehili, à partir de juin prochain. Ce sera en fait un annuaire électronique qui reposera sur l’architecture technique d’Algérie Télécom. Pour en revenir à l’annuaire sur support papier, il sera produit en partenariat avec les « Pages Maghreb » et coûtera 10 milliards de centimes. A ce propos, M. Kehili affirme que « pour Algérie Télécom, l’annuaire ne lui fera débourser aucun centime ». « Notre argent, nous préférons le consacrer à notre clientèle à travers des réductions tarifaires ou des services innovants », ajoute-t-il. Pour son financement, l’annuaire en question aura « recours au truchement des rentrées que va assurer une régie publicitaire mise en place en ce sens ». C’est aussi une manière de rentabiliser l’annuaire téléphonique. Si, dans un premier temps, il concernera les numéros des abonnés au fixe, dont le nombre est estimé à 3,5 millions, M. Kehili avait rappelé que selon le cahier des charges de l’ARPT, l’annuaire téléphonique devra contenir les numéros des utilisateurs mobiles en ce sens que chacun des intervenants de la téléphonie cellulaire devra, tôt ou tard, lancer le sien. D’autre part, faisant référence aux dates auxquelles devront être distribués les annuaires téléphoniques, M. Kehili avait affirmé que « pour les régions du Centre, l’annuaire sera livré avant le 15 juin. Pour l’Oranie, ce sera à partir de septembre et il faut compter début décembre dans le Constantinois et le Sud ». Au sujet de son prix, M. Kehili avait précisé que « l’annuaire ne coûtera rien à l’abonné particulier. L’entreprise, quant à elle, doit payer un coût d’acquisition de 100 dinars environ ». Il avait fait remarquer aussi que les abonnés qui désirent se porter sur la liste rouge le feront gratuitement, contrairement à ce qui se faisait récemment quand l’abonné devait s’acquitter d’un droit de 50 dinars par bimestre.itmag
Vitaminedz.com, une bouffée d’air algérienne

Il se veut un véritable guide online de l’Algérie

Site Web « patriotique » peut-être mais d’utilité avérée sûrement. C’est ainsi qu’on serait porté par résumer le portail « vitaminedz.com » qui se veut le rendez-vous des assoiffés d’informations et d’actualité algériennes. Classé par ordre croissant des indicatifs postaux, toutes les régions d’Algérie ont leur espace à elles avec actualité, événements, annuaire et des informations ciblées par rapport à chaque profil de recherche. Dans une charte graphique certes « minimaliste » mais combien efficace, la navigation sur ce portail se fait de manière très fluide. Loin de manquer de liens ou de sections qui renvoient à leur tour à des rubriques et des thèmes selon les centres d’intérêt, « vitaminedz.com » demeure très complet dans sa catégorie et va même jusqu’à offrir un moteur de recherches. En fait, selon la présentation qu’il fait de lui-même, « Vitaminedz est une agence de communication interactive basée à Tlemcen, spécialisée dans la conception de sites Internet et dans la réalisation de campagnes publicitaires. La société a été créée pour répondre aux besoins croissants des petites et moyennes entreprises, des associations et des divers services des collectivités locales désireux d’être présents sur Internet. Nous souhaitons également répondre à la demande croissante des entreprises désireuses de diversifier leurs supports de communication ». Une entreprise qui a apparemment capté le message sous-jacent les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Les concepteurs du site ajoutent que la société « repose sur le souci de la satisfaction, non seulement au regard de la solution proposée mais également dans la durée. En effet, nous attachons un soin particulier à la relation qui nous lie, qui est une relation unique, privilégiant un rapport de qualité de long terme ». Il faut croire que ces dernières années, portails et sites Web dédiés à l’Algérie, dans toutes ses variantes et qui traitent de tous les sujets possible, se laissent débusqués au gré de recherches « aveugles » sur le Web, guidés que nous sommes par le hasard. C’est peut-être là que réside le talon d’Achille des portails algériens qui donnent l’impression d’avoir du mal à communiquer ou du moins de façon limitée. Autre problématique d’un portail dédié à un pays en général et à l’Algérie en particulier, c’est le « sceau » reconnaissable parmi mille qui confère au site Web son identité, le nom de domaine. En effet, la plupart de ces sites se terminent par l’irremplaçable « .com », bien que les concepteurs de ces sites, généralement résidant à l’étranger, n’en souhaitent pas moins de l’estampiller « .dz ». Pour en revenir aux activités de Vitaminedz, elle possède sa propre agence Web « en mesure de développer l’applicatif Internet répondant aux besoins exprimés. Packs Internet ou site Internet sur mesure, le choix de la formule de fait de manière concertée ». Et pour atteindre ce but, Vitaminedz dit maîtriser l’intégralité de ces phases de développement : audit, conseils et accompagnement de projet ; étude et création de la charte graphique et de l’ergonomie des interfaces, programmation des applications de site ; l’hébergement, le référencement et, enfin, la maintenance et la gestion des évolutions.itmag
Vers une première place pour Motorola en 2007

IT Mag a appris que Motorola va mettre tout en place pour devenir le numéro 1 des terminaux portables. En effet, la part de marché du géant américain est aujourd’hui de plus de 22% comparativement à 2003 où il caracolait à 14%. Ed Zandler, CEO de cette compagnie, désire rapidement passer premier dans le marché des terminaux mobiles où paraît-il, une date fixe circule pour atteindre cet objectif. « Cet objectif doit aussi être un objectif à profit », note Ed Zandler dans toutes ses conférences de presse. Avec l’agressivité et les bons terminaux que fabrique cet équipementier à l’image du Razr, les experts pensent que son objectif sera atteint très rapidement. Nokia, avec 35% du marché aujourd’hui, détient la palme mais il faut se rappeler qu’en 1990, Motorola était premier et s’est fait distancer par l’entreprise finnoise. Motorola compte essentiellement sur les marchés émergents à l’image de l’Inde où il a mis en place une usine de fabrication et installé sa structure pour les pays émergents. Rien qu’en Algérie, et avec un seul grossiste -MobiOne-, les ventes de combinés Motorola ont explosé surtout avec l’entrée de gamme mais l’équipementier américain a encore fait mieux puisqu’il a divisé par deux les prix des modèles moyenne gamme, ce qui a permis leur essor au sein du marché algérien. Aujourd’hui, la gamme de Motorola est une gamme extrêmement complète et très grande puisqu’elle va de l’entrée de gamme au modèle de très haute facture. Son marché de prédilection est le marché américain et les marchés asiatiques mais dernièrement, il s’est tourné vers l’Afrique qui était un marché de prédilection pour les Européens, en particulier pour l’équipementier finnois. Diminution des prix, matériel de très bonne qualité et beaucoup d’innovation ont fait que les Africains achètent de plus en plus cette marque. 2007 risque d’être Motorola pour les terminaux mobiles. Tout porte à le croire. itmag
L’éducation informatique à partir de la première année fondamentale

La modernisation de l’école en est à un stade avancé

Les grandes lignes de ce renouvellement concernent tout aussi les paliers supérieurs, le moyen et le secondaire, qui bénéficieront de programmes renforcés et de spécialités distinctes vouées aux technologies de l’information et de la communication.

Présidé par le ministre de l’Education nationale, Boubekeur Ben Bouzid, un séminaire ayant pour thème « Les technologies de l’information au service de l’éducation », avait été tenu hier dimanche 25 février auquel ont pris part les cadres de l’éducation, les partenaires technologiques ainsi que des invités étrangers, venus exposer leurs expériences en la matière. Etait également présent à cette manifestation, qui s’étale jusqu’au lundi 26, le professeur Zerguini, directeur général du Centre national d’intégration des innovations pédagogiques et de développement des TIC dans l’éducation (CNIIPDTICE), institution chargée de moderniser le secteur de l’éducation. Dans son discours d’ouverture, le Pr Zerguini avait précisé d’emblée que « cette manifestation est destinée aux cadres du secteur » dont est attendue « une adhésion sans faille au programme de modernisation de l’école ». Prenant la parole, le ministre de l’Education avait affirmé, pour sa part, que « la modernisation de l’éducation ne saurait se suffire du volet équipements. Il est essentiellement question de moderniser les méthodes mais également de bouleverser les mœurs et de changer les habitudes de travail ». De même, il aura à cœur de répéter qu’« il faut entraîner depuis leur plus jeune âge les enfants à se familiariser et à utiliser les technologies ». Et c’est dans la foulée de cette déclaration que le ministre annonce l’instauration d’une matière d’éducation aux TIC à partir de la première année fondamentale. Les grandes lignes de cette modernisation concernent tout aussi les paliers supérieurs, le moyen et le secondaire, qui bénéficieront de programmes renforcés et de spécialités distinctes vouées aux technologies de l’information et de la communication. Avec deux heures par semaine, l’apprentissage de l’informatique se fera dans une filière, du même nom, à part entière. A ce propos, le ministre en avait profité pour rappeler les vertus de l’« ICDL », le permis informatique, une sorte de licence, reconnue au niveau mondial, prouvant les capacités de l’individu à utiliser les TIC. En parallèle à ces annonces et autres rappels, l’utilisation de la symbolique universelle est prônée, surtout dans l’enseignement secondaire. L’apprentissage des langues étrangères est l’autre volet par lequel l’éducation nationale compte accomplir sa modernisation car savoir et pouvoir communiquer avec la communauté de la Toile s’avère primordial pour être à niveau. L’aspect technique, lui, n’a pas été oublié et le Pr Zerguini a réservé la part belle à cet aspect en rappelant les principales réalisations passées ou à venir en termes d’infrastructures et de programmes éducationnels ; entre autres le réseau Intranet relié en fibre optique, dont les données passeront par des VPN, la mise en place d’un centre de calculs pouvant contenir jusqu’à une centaine de servers, avec un système évolutif. Il sera secondé d’un autre de secours pour prévenir tout incident et toute interruption de fonctionnement. Pour le directeur général du CNIIPDTICE, il sera question dorénavant de former des « enfants technologiquement aptes » et de faire de ce genre de rencontres une « tradition » qui sera mise à profit pour faire l’états des lieux avec les responsables concernés et prendre en compte tout évolution dans l’avancement de cette modernisation. Ces deux journées ont été également l’occasion à des éminents professeurs et chercheurs dans le domaine éducationnels afin de présenter chacun son expérience et partager avec les présents les résultats d’opérations similaires dans d’autres contrée du globe.itmag