algeria TIC

Un site pour les nouvelles technologies de l'information et de la communication dans l'Algerie

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dimanche, janvier 21, 2007

HB Technologies introduit le « eGate » en Algérie

Utile dans un poste frontière ou à l’aéroport, HB Technologies avait exposé au niveau de son stand au Hi-Tec 2006 une machine de digitalisation des éléments biométriques qui permet une identification à plusieurs séquences de la personne et aussi pour la fabrication et la personnalisation des cartes intelligentes et passeports biométriques. En effet, muni de son passeport, un individu soumis à un contrôle à travers cette machine devra montrer pattes blanches à tous les niveaux d’authentification : l’iris, identification faciale, à l’empreinte et, enfin, apposer sa signature sur un pavé tactile qui mesure également la pression du sujet à l’écriture et à sa rapidité à exécuter sa signature. C’est une procédure de « matching » entre les données retranscrites sur son document et les tests auxquels la machine procédera qui permettra une identification puis authentification de la personne soumise au contrôle. Si une donnée, pour quelque raison que ce soit, s’avère problématique, le passeport est automatiquement saisi et le sujet conduit à de plus amples vérifications. M. Salim Ourari, responsable qualité chez HB Technologies, affirmera que « ce sont 16 algorithmes d’authentification qui ont été rassemblés dans une seule machine. Ce qui fait d’elle la seule au monde à atteindre un degré de fiabilité ‘‘déconcertant’’ ». C’est le partenaire allemand de HB Technologies, Mühlbauer, qui est derrière cette technologie, mise à disposition et ramenée en Algérie par l’entreprise algérienne de production de puces intelligentes et de documents biométriques.itmag

mercredi, janvier 17, 2007

Cisco Systems décuplera ses investissements en Algérie

Son siège à Alger a été inauguré par le ministre Boudjemaa Haïchour le 31 mai dernier. Une présence justifiée par l’importance, de plus en plus palpable, que prend le marché algérien des nouvelles technologies. Le Cyberparc de Sidi Abdallah, en phase d’avancement, y est pour beaucoup également.

M Mark de Simone lors de la conference de presse Cisco
Que d’éloges pour un marché algérien de la réseautique et des infrastructures télécoms classé par Cisco Systems -division Emerging Countries- à la cinquième position parmi 62 pays dans lesquels il est présent. Et parce que ce même marché est arrivé à « maturité », le géant américain des routeurs et commutateurs multi-protocoles ouvre un bureau à Alger en perspective d’un « plan agressif » qui fera du pays un « centre de gravité » ou hub régional pour les affaires de Cisco dans la zone Afrique du Nord et Moyen-Orient. « Une rampe de lacement », schématisera M. Mark de Simone, vice-président de Cisco Systems pour l’espace africain et moyen-oriental. Il en dira que « ce sont 55% de croissance qui y sont enregistrées, sachant qu’en Afrique, l’Algérie représente notre troisième plus important client après l’Egypte et le Maroc ». Précédemment annoncée dans les différentes Cisco’Expo organisées en Algérie, l’ouverture d’un bureau permanent à Alger s’est finalement concrétisée « au moment opportun » avec en prime « la multiplication par dix des investissements directs en Algérie au bout de l’exercice 2006-2007 » et « une attention particulière accordée au facteur humain et au support technique », avait encore précisé M. De Simone. Ce dont s’était réjoui le ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, M. Haïchour, qui avait procédé à la coupure du ruban dans les locaux de l’Algerian Business Center (ABC). Une présence de Cisco en Algérie qui sera relayée par « 20 personnes à recruter d’ici à la fin de l’année » avec à leur tête M. Hesham El Metainy au poste de directeur général, qui occupait le poste de responsable des ventes pour la région Afrique dans sa partie nord-ouest. Cependant, l’activité du géant californien en Algérie ne se résumera pas à faire de l’argent ; il s’agira surtout pour cette entreprise « d’augmenter le niveau et de former du personnel local, y compris celui issu des partenaires intégrateurs de Cisco en Algérie, sur ses technologies et son matériel, car le besoin en qualifications humaines est majeur », dira M. De Simone. Avec les chantiers divers engagés dans le segment des nouvelles technologies en matière de e-gouvernance, lire le Réseau Intranet gouvernemental (RIG), en e-économie, etc., Cisco ne se positionne plus en prestataire de services d’avant-garde mais devient « un partenaire du gouvernement » signataire de plusieurs contrats capitaux aux niveaux ministériel, financier et de l’administration avec pour clauses la construction de réseaux IP en voie de connaître « une transcendance » qu’il est question également de faire converger pour le transport non seulement de la voix, de la vidéo, des données mais aussi pour la connexion à Internet. Pour sa part, l’aspect humain sera l’autre volet que Cisco développera en Algérie à travers l’établissement d’académies et d’universités du réseau, déjà au nombre de 33 implantées dans les grandes villes du pays, notamment à Alger, Oran et Constantine, effort que l’entreprise américaine « compte bien poursuivre » en vue de recourir à une compétence exclusivement algérienne, appelée à devenir le réceptacle du savoir-faire que consentira partager Cisco, qui compte 12 000 académies du réseau de par le monde. Ce qui fera de lui un équipementier engagé pleinement et qui croit en la ressource humaine algérienne.itmag
Alger, capitale de la culture arabe sur le Web

Le ministère de la Culture a un site Web qui veut présenter et mettre en exergue la culture algérienne dans sa diversité et son authenticité : www.mcc.gov.dz. Dès la page d’accueil, l’internaute découvre l’affiche de la manifestation « Alger, capitale de la culture arabe 2007 » ainsi que le programme de cet événement (à télécharger). Il y découvre les attributions du ministère qui sont, entre autres, la protection et la valorisation du patrimoine culturel, la préservation et la consolidation de l’identité culturelle nationale, la sauvegarde de la mémoire collective de la nation par la collecte, la centralisation et l’exploitation de tous documents et matériaux relatifs au patrimoine culturel national, mettre en valeur le patrimoine culturel matériel et immatériel, la promotion des arts vivants et du spectacle, la protection des droits des créateurs et promouvoir la recherche dans les domaines du patrimoine culturel, des arts et des lettres. Il nous ouvre virtuellement les portes de notre patrimoine, de notre histoire, mais aussi de l’architecture et de la création contemporaines, nous transmet non seulement des connaissances et des émotions, mais surtout les valeurs du « vivre ensemble ». Il veut transmettre un message : dans un monde marqué par les violences, les haines, les fractures, la diversité culturelle de notre pays est une valeur forte non seulement de rayonnement, mais surtout de paix, parce qu’elle incarne l’acceptation de l’autre, la compréhension de soi, et donc des autres, de leurs différences, à la lumière de notre propre identité. A l’ère numérique dans laquelle nous sommes désormais entrés de plain-pied, il y a une chance formidable à saisir pour donner un nouvel élan à l’accès de tous à la culture, en la rendant accessible en tous points du territoire. La culture est même un facteur essentiel pour renforcer la cohésion et l’identité de notre société, parfois troublée et de plus en plus à la recherche de repères. Dans la rubrique législation, sont mis en ligne les textes réglementaires qui encadrent les différentes formes de la création humaine. Un lien nous renvoie au Bastion 23 ou le palais des Raïs. En tant que quartier, il était partie intégrante du tissu urbain de la ville d’El Djazaïr (Casbah d’Alger), classée patrimoine mondial en décembre 1992. Il offre aujourd’hui la possibilité de se balader dans un environnement historique et culturel, à travers un parcours ludique organisé autour de haltes et lieux de rencontre qui alternent et rythment un ensemble d’activités muséales dans les palais, activités scientifiques (bibliothèque, salle de conférences, archives), maisons des pêcheurs, appelées à abriter des activités économiques (boutique d’art et d’artisanat, agences de voyages, librairie), le souk (où se rencontreront des antiquaires, collectionneurs, bouquinistes de livres anciens), activités de loisirs (spectacles pour enfants, concerts, soirées musicales et poétiques) au niveau de la batterie (terrasse donnant sur la plage). On y découvre aussi dans ce site Web le Ballet national algérien, le Théâtre national algérien (TNA) et les théâtres régionaux. A travers ce site, l’Algérie semble chercher à se saisir de l’Internet pour rompre l’isolement, notamment en matière culturelle. Encore faut-il que l’Internet ne soit pas pour l’Algérie une trouvaille de plus dont il faut juste se servir sans servir, consommer sans produire. Le contenu est la base du succès. L’Algérie se recherche dans ce nouvel univers où les technologies convergent. Les façons de faire, de percevoir et de penser sont sans cesse renouvelées. Une culture manipulée par les technologies, la sphère marchande et les seules logiques industrielles, diront certains. D’autres sont fascinés par cette nouvelle culture qui, avant tout, démultiplie la créativité : les cultures sur le réseau se rencontrent, s’entrechoquent et deviennent plus riches, plus hybrides et redécouvrent le nomadisme. Point positif : les discours de la ministre sont mis en ligne pour le grand bonheur des journalistes. Nous retiendrons ces phrases prononcées à l’occasion de la 32e session de la Conférence générale de l’Unesco lors d’une table ronde ministérielle sur « la Société de la connaissance » en octobre 2003 : « Conscient des enjeux de cette question et de la pertinence des nouvelles technologies de l’information et de la communication, notamment pour améliorer le cadre de vie du citoyen et les conditions d’exercice des services publics de l’Etat, mon pays s’est résolument engagé dans un processus de mise à niveau et de modernisation de ses infrastructures et autoroutes de l’information et a créé, pour ce faire, un ministère en charge de ce domaine. » Elle ajoute : « L’importance des contenus dans la définition d’un cadre pour la société de l ‘information et du savoir est à notre sens une idée fondamentale, défendue par ailleurs par de nombreux pays qui, comme l’Algérie, espèrent à donner une égalité de chance à toutes les nations d’accéder à ce réseau mondial pour y puiser et partager connaissance et savoir. » Un album photos a été aussi mis en ligne. Ce site, malgré quelques lacunes, est une bonne initiative qui permet de passer du stade des bonnes intentions au concret. Il pourra être enrichi au fur et à mesure par d’autres fonctionnalités. Il faut profiter de la manifestation « Alger, capitale de la culture arabe » pour être plus offensif. Les Algériens doivent pouvoir proposer des contenus aussi variés qu’attractifs. La bataille du contenu en ligne est déjà à l’œuvre pour les sites de marque non marchands notamment qui ne peuvent attirer les internautes que grâce à la richesse de l’information produite en ligne. L’Algérie doit entrer en piste et engager la bataille des idées.-itmag
L’Alliance algérienne de sécurité informatique est née

ELLE COMPTE JOUER UN ROLE PREPONDERANT DANS LA SECURISATION DES DONNEES


Avec pour but de stimuler l’adoption de procédures de gestion de la sécurité informatique par les compagnies algériennes de services d’information qui soient conformes aux meilleures pratiques internationales, l’Alliance algérienne de sécurité informatique (AASI) fournit support et recommandations afin d’aboutir à une autorégulation qui pourrait être développée et appliquée au secteur des TIC en Algérie dans son ensemble.

Formée d’entreprises spécialisées dans la gestion et la sécurisation des données et des applications d’aide à la décision, à savoir DigitalDevils, Attar Computers et d’Alania Média, une régie publicitaire en ligne, avec la contribution du GIPI, dont les activités en Algérie ont été sanctionnées par un rapport remis au secrétariat d’Etat américain, et de développeurs, l’AASI, qui a déposé sa demande d’agrément il y a 3 mois, compte tenir sa première assemblée générale entre le 15 et le 20 mai prochains, selon son président, M. Karim Brahiti, également directeur général de DigitalDevils. En fait, « c’est après être revenu d’Irlande, où on a suivi une formation certifiante à la norme locale 177-82 chez IS Alliance en matière de gestion de la sécurité des données, que nous avons décidé de créer cette sorte d’organisme certificateur afin de regrouper toutes les entreprises algériennes sous le même protocole et, par là même, les sensibiliser et vulgariser auprès d’elles le concept de la protection des données dans des normes reconnues mondialement ». C’est le cas du modèle irlandais qui est en cours de normalisation à la norme ISO car devenu et considéré comme une référence par les entreprises qui y ont recouru, selon M. Brahiti. IS Alliance (Internet Security Alliance) est une organisation à but non lucratif qui regroupe l’Alliance des industries électroniques et CyLab, étroitement avec le centre de coordination CERT, leader en expertise de la sécurité sur Internet. Les entreprises algériennes manquent généralement de qualifications techniques et suffisantes pour soutenir et déployer des services dans des conditions de sécurité amplement éprouvées pour répondre à des exigences commerciales internationales notamment. Ce qui entrave sévèrement leur capacité à se positionner dans la concurrence ou de fournir une sécurité aux données qui soit proportionnelle au client algérien employant Internet en tant que l’un des moyens de communication. L’AASI compte bien y remédier et espère instaurer une nouvelle culture de sécurisation automatique des données chez les entreprises algériennes, car, d’après une étude menée par Infocorp, « 1 entreprise sur 3 dépose le bilan après avoir perdu ses données ».itmag

samedi, janvier 13, 2007

La fibre optique dans les foyers

Des connexions haut débit jusqu’à 17 Mo grâce à cette technologie

On s’en souvient, un premier test grandeur nature avait été effectué par Algérie Télécom durant le ramadhan dernier, en présence du ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, qui a été relié en vidéoconférence avec un abonné. C’est encore plus effectif depuis la dernier salon des TIC dans la mesure où des offres commerciales grand publics avaient été annoncées par M. Khireddine Slimane, président-directeur général d’Algérie Télécom, qui, pour déployer cette technologie, s’était associée au constructeur et équipementier chinois ZTE. Plus concrètement, « le FTTH permet en fait le transport à très haut débit d’un service et en aucun cas n’offre le service à proprement parler », nous explique Ratiba M., ingénieur en électronique qui a assisté les équipes de ZTE dans les différentes étapes d’installation. Le FTTH est l’acronyme du terme anglais « Fiber To The Home », ce qui signifie littéralement « fibre jusqu’au foyer ». Il s’agit donc d’une technologie visant à concurrencer les technologies xDSL. Cette technologie permet l’accès à Internet et aux services associés à des vitesses jusqu’à 1 Gbit/s dans chaque sens. Actuellement, on parle de débits qui tournent dans les 16 à 17 Mo/s que pourrait fournir l’ISP Djaweb en connexion Internet seulement. Car s’il est possible d’avoir une multitude de services qui transiteront par de la fibre optique, notamment Internet, de la voix et de la vidéo à la demande, il n’en demeure pas moins qu’il faut qu’il y ait des fournisseurs de ces mêmes services. « Le fournisseur de contenu sera relié par fibre optique à Algérie Télécom qui le reliera ensuite, toujours par le même procédé, au domicile », schématise notre interlocutrice. L’abonné recevra ensuite un boîtier qui fera office de « switch » (commutateur) auquel il connectera plusieurs appareils supportant cette technologie ou plus communément dotés d’une connexion RJ45. C’est ainsi qu’il pourra avoir par exemple de la télévision sur son poste à partir d’Internet, ce qu’on désigne de IPTV (télévision sur Internet). Algérie Télécom avait jeté son dévolu sur la plate-forme de ZTE en mode EPON (Ethernet Passive Optical Network) de premier niveau « mais il n’est pas exclu d’aller plus loin encore, vers des niveaux de technologies plus important comme le GPON », poursuit Ratiba M. Le niveau GPON permet des vitesses de transmission qui culminent à 2,5 Gbit/s en plus de pouvoir crypter les données qui y transitent. Jusqu’à aujourd’hui, Algérie Télécom compte une quinzaine d’abonnés au FTTH pour lequel ils déboursent un abonnement de 4 000 DA mensuellement. Il y a lieu de savoir que ce procédé ne permet de desservir des connexions que dans un rayon compris entre 10 et 20 kilomètres entre le centre d’acheminement et l’abonné. Une opération de déploiement est d’ailleurs en cours pour amener la fibre optique dans le foyer de tous au niveau de toutes les wilayas du pays.itmag
ThurayaDSL, ThurayaMarine et le plus petit téléphone satellitaire au monde

Venu présenter les dernières offres satellitaires pourvues par Thuraya et distribuées en Algérie par France Télécom Mobile Satellite Communication (FTMSC), à travers sa filiale WMCSAT, M. Kamel Darmouli s’était évertué à mettre en avant le confort découlant de l’utilisation d’une technologie de pointe, associée à une gamme d’équipements et de solutions logicielles voulues « exclusives ». A ce propos, le directeur général de FTMSC, qui s’exprimait lors du Thuraya Day, organisé dimanche 17 décembre à Alger, avait annoncé le lancement de différentes offres qui reposent toutes sur un réseau de transmission de la voix et des données qui dessert 120 pays pour une couverture globale de 2,3 milliards d’individus. « Nos investissements depuis le début ont été dévolus en grande partie à la recherche et au développement, y compris par nos équipes algériennes de WMCSAT, dont le fruit du travail est même destiné à l’export », déclarait-il non sans ajouter que « le volet technique et la formation qualitative aussi bien de notre personnel que des utilisateurs eux-mêmes représentent l’autre souci auquel nous répondront par une utilisation intelligente de la communication ». Joignant l’acte à la parole, le responsable de région pour Thuraya, M. Amine El Ammari, prendra dans sa main le plus petit téléphone satellitaire, à peine plus grand qu’un stylo à bille. Issu de la gamme SO (Satellite Only), le SO-2510 est consacré à l’usage unique en mode satellitaire. Il renferme tout ce que peut comporter un téléphone en mode GSM en matière de technologies de transmission et d’interaction avec son utilisateur avec la différence qu’on ne dira plus GPRS quand il transmettra des données mais GmPRS. A l’inverse, le SG-2520, lui, permet le passage au « dual-mode », c’est-à-dire téléphonie par satellite et faisceaux hertziens. Et pour « un marché national des communications par satellite en pleine effervescence », dixit M. El Ammari, Thuraya a apporté des solutions nommées ThurayaDSL, avec un débit « nomade » de 144 Kbs desservi par l’un des deux terminaux reliés à un modem spécial et au PC portable par exemple, ThurayaMarine, pour des applications d’ordre professionnel, et prochainement la téléphonie satellite dans des zones rurales, la gestion de flottes (véhicules…), des offres destinées également à l’aéronautique, etc. mais la cerise sur la gâteau reste les applications développées par WMCSAT afin d’utiliser « intelligemment les services de Thuraya », pour reprendre les propos de M. Darmouli. Le SkyFile Mail permet notamment de compresser systématiquement les e-mails sortants et réduire de 90% leur volume. La famille des SkyFile s’étend jusqu’à la vidéo, la visioconférence, etc., et est destinée « exclusivement et gratuitement » aux clients Thuraya. Auxquels viennent s’ajouter une multitude de services à valeur ajoutée, comme un serveur mail ou FTP, ou encore la facturation détaillée, qui est offerte celle-ci, de même que le « roaming » puisque l’utilisateur ne paie rien à la réception de ses appels hors du pays. Et parmi les secteurs visés, pour ne pas dire prioritaires, M. Darmouli a dénombré les urgences et les secours, les transports maritimes ou terrestres, les banques, les médias…itmag
Dz Campus : une nouvelle plate-forme de e-learning en gestation

« Dz Campus » est une plate-forme de téléenseignement bilingue (arabe et français) devant être lancée prochainement par l’entreprise algérienne Action Technologie. Cette nouvelle offre, qui devrait renforcer les rares plates-formes de e-learning existant actuellement en Algérie, sera essentiellement adressée aux entreprises et aux établissements de formation. Censée contenir des modules de formation touchant à différents domaines, cette plate-forme « pourra être proposée en Intranet ou en Extranet », nous explique-t-on chez Action Technologie. On nous informe, d’autre part, que Dz Campus offre l’avantage d’intégrer « l’ensemble des fonctionnalités nécessaires à la gestion pédagogique de la formation tout en proposant des options d’interactivité permettant, de manière simple et conviviale, la communication entre l’apprenant et l’enseignant ». Le directeur général de l’entreprise Action Technologie, M. Karim Sahnine, nous informe, à ce propos, que « la plate-forme Dz Campus sera opérationnelle au plus tard vers la fin de janvier 2007 ». Il a d’autre part précisé que « les modules proposés sont variés et dépendent de la demande des organismes et des entreprises intéressés par notre offre. Ces derniers n’ont qu’à nous préciser leurs besoins et nous pourrons leur fournir les programmes qui leur conviennent ». L’offre Dz Campus sera, en outre, proposée à travers différents packs adaptés à l’envergure et à la demande des entreprises et autres organismes bénéficiaires. Le Pack Découverte, première catégorie de programme de formation, est destinée à prendre en charge une centaine de personnes avec 15 mégaoctets d’espace de stockage de données pour chaque personne formée et 500 mégaoctets d’espace de stockage en ce qui concerne les cours. Le Pack Médium est destiné, quant à lui, à prendre en charge 250 apprenants à la fois avec, pour chacun, 30 mégaoctets d’espace de stockage de données et 5 gigaoctets en espace de stockage pour les cours. Le Pack Gold a été conçu pour prendre en charge 5 000 apprenants avec, pour chacun, 50 mégaoctets d’espace de stockage et 2 gigaoctets d’espace de stockage pour les cours. Le Pack Pro, enfin, est destiné à un nombre illimité de personnes avec une capacité de stockage de 100 mégaoctets par individu. DZ Campus sera par ailleurs doté d’un certain nombre de services liés à la conception, la gestion des mises à jour, la sécurité de l’architecture informatique et l’hébergement des contenus. D’un autre côté, l’offre AcTech est supposée prendre en charge l’analyse des besoins en formation virtuelle, l’évaluation des coûts d’exploitation, la formation des responsables et des formateurs ainsi que le suivi du projet.itmag
La géolocalisation (GPS) arrive en Algérie

Le marché de la surveillance et de la sécurité en Algérie vient de s’enrichir d’une nouvelle offre. Celle-ci s’appelle la géolocalisation : une technologie de repérage par satellite (GPS) associée à la téléphonie mobile et à Internet.

Lancée le 18 décembre dernier par l’entreprise Essifi, un privé algérien installé dans le créneau de la sécurité depuis les années 1990, la géolocalisation permet de suivre et d’enregistrer en temps réel l’activité des véhicules d’une entreprise. Bien qu’elle soit utilisée pour d’autres besoins de surveillance –dont certains font polémique en Occident en raison des atteintes aux libertés qu’ils peuvent engendrer- elle sera destinée dans le cas algérien avant tout aux entités économiques et commerciales disposant d’un parc roulant et aux transporteurs routiers ainsi qu’à n’importe quel opérateur utilisant la route pour des besoins professionnels. Le procédé de la géolocalisation repose sur une technologie utilisant le satellite et qui consiste à repérer sur une carte à l’aide de positions géographiques des objets mobiles en déplacement. Pour ce faire, des récepteurs sont embarqués sur les véhicules et reçoivent des informations du satellite qui leur permet de calculer via un logiciel et un navigateur Internet leurs coordonnées, autrement dit leur position par rapport à la terre. Les récepteurs en question sont par ailleurs couplés soit à un téléphone cellulaire de type GSM, soit à un téléphonie satellitaire de type Thuraya qui retransmet automatiquement la position des mobiles (véhicules) à un central d’où peuvent s’effectuer leur contrôle, leur gestion ou leur surveillance. Le choix entre le traditionnel GSM et le cellulaire est naturellement tributaire du choix des équipements, de l’efficacité souhaitée dans le contrôle et la gestion du parc roulant, et des capacités financières de l’entreprise qui souhaite adopter le système de la géolocalisation. Autrement dit, « qui paye plus a droit à une meilleure offre et donc à un meilleur service ». L’accès au GPS/GSM proposé par l’entreprise Essifi revient ainsi à 100 000 DA et celui au GPS/GSM/Thuraya à 200 000 DA. Ce passage du simple au double est justifié par la cherté des équipements utilisés et par l’efficacité optimale qu’offre en matière de traçabilité le recours au réseau Thuraya, plus performant et donc plus onéreux. Pour mettre à jour son projet, l’entreprise Essifi, déclare son patron, M. Zoubir Bourrezak, s’est associée au danois Danisat, leader mondial de la technologie des communications par satellite. Les deux parties ont passé deux années à discuter avant d’aboutir à un accord dont le financement a été réalisé grâce à une banque privée de la place d’Alger, la Housing Bank. Si, pour l’instant, on ne connaît pas la nature exacte de cet accord ni sur quelles bases financières il a été conclu -M. Bourrezak évoque un investissement de « plusieurs millions de dollars »-, l’ambassadeur danois à Alger, présent à la cérémonie de lancement officiel du système de géolocalisation, a parlé « d’un cas concret de partenariat » entre l’Algérie et le Danemark « dans un domaine technologique de pointe » et sur « un segment très porteur » en termes d’économie et de profit. Ce dont les observateurs sont toutefois sûrs, c’est qu’au-delà du caractère inédit et novateur de l’investissement, le service proposé par la société Essifi devrait très vite trouver ses clients dans un marché de la sécurité des sites et des biens industriels en expansion. En plus des contrats que l’opérateur semble sur le point d’obtenir, c’est du moins ce que nous avons compris au moment de la cérémonie inaugurale, la demande pour la sécurité des véhicules et des équipements roulants est, en effet, croissante. Celle-ci est exprimée aussi bien par le public que par le privé et devrait exploser à l’avenir sous la double influence de la croissance de l’activité économique et commerciale et de la densification du trafic routier et autoroutier.it mag